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Proche du Pélican Multi-Cache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour Centrius,

Cache archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

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Hidden : 3/4/2015
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Cette cache vous permet de découvrir un peu l’histoire du Clos du Vieux-Saint-Jean, occupé en partie actuellement par le parc André Gagnon, et l’évolution de ce quartier au fil du temps.

Le titre de cette cache vous interpelle sans doute. Mais quelle est donc cette histoire de Pélican à Chartres ?

 

Les coordonnées indiquées pour la cache correspondent à la Place Saint-Jean, une des possibilités de stationnement dans ce quartier. Attention, vous êtes dans une zone de stationnement payant.

Attention aux horaires d’ouverture du Parc, celui-ci n’est pas accessible la nuit :

De mai à août : du lundi au vendredi de 7h30 à 21h, samedi et dimanche de 8h à 21h.

Mars - avril - septembre - octobre : du lundi au vendredi de 7h30 à 19h, samedi et dimanche de 8h à 17h30.

De novembre à février : du lundi au vendredi de 7h30 à 17h30, samedi et dimanche de 8h à 17h30.

Nous avons indiqué en rouge dans le texte les opérations à effectuer pour récupérer les indices et trouver les coordonnées finales de la cache.

 

Du Clos du Vieux-Saint-Jean au parc André Gagnon

Vous voici dans la vallée des Vauroux, sur l’emplacement de l’ancienne mare Saint-Jean. Cette partie du bourg Saint-Jean était appelée « la Vallée ». C’est ici qu’en 1036 - 1038 fut érigé un petit couvent de religieux possédant une église (Saint Jean-Baptiste et Saint-Vincent). Eudes, comte de Chartres, pour aider à l’accroissement de leur domaine, concéda à ces religieux plusieurs droits sur le bourg du Muret. Notons que sur l’acte de concession figure la signature de Haudry, prévôt de Chartres (il donna son nom à une des rues du faubourg Saint-Jean, Rue Haudry - l’actuelle Rue des Jubelines probablement - mais vous la découvrirez en fin de parcours). Ce petit monastère a existé sous cette forme jusqu’en 1099, date à laquelle l’évêque Ives, administrateur du grand diocèse de Chartres, y a créé une abbaye de chanoines réguliers de l’ordre de Saint-Augustin (abbaye de Saint-Jean-en-Vallée).

 

L’occupation médiévale : l’abbaye Saint-Jean-en-Vallée et la paroisse de la Magdeleine

Plan du Clos du Vieux-Saint-Jean et emplacement des bâtiments reconnus lors des "fouilles" de A. Lecocq, d'après Lecocq 1872.

 

En cet endroit s’élevaient l’église, les lieux claustraux, les bâtiments et les jardins de l’abbaye. Vers la mare, à droite de l’entrée du monastère, une petite église destinée aux habitants du faubourg Saint-Jean était érigée (église de la Magdeleine, paroisse comprenant les bourgs Mahé et de la Vallée). A proximité, se situaient l’hôpital paroissial et le cimetière placé en arrière de l’église. Cette délimitation du secteur a perduré jusqu’à la fin du XVIe siècle, époque à laquelle furent ruinées l’abbaye et ses dépendances. C’est également à cette période que cette petite paroisse fut rattachée à celle de Sainte-Foy (1591).

Revenons sur quelques points importants de l’histoire de cette abbaye, et plus particulièrement sur la fin de son occupation plutôt mouvementée. En septembre 1215, elle fut totalement détruite par un incendie. Grâce aux dons des habitants, tout a été réédifié au même endroit. Plusieurs personnages importants de l’histoire locale étaient inhumés dans l’église de cette abbaye. Ainsi, il s’agissait, bien entendu, du lieu de sépulture de son fondateur, l’évêque Ives. Robert de Joigny, évêque de Chartres, y fut déposé en 1326 avant d’être transporté à Joigny, ville qu’il avait désignée comme lieu de sépulture. Citons encore Jean Pasté en 1332 ; Ebles du Pui, chapelain du pape Clément VI, en 1380 … Contrairement à la coutume en vigueur dans d’autres villes, le Chapitre a toujours refusé de laisser inhumer dans l’église Notre-Dame de Chartres (la Cathédrale). Ceci explique pourquoi chacun des monastères de la ville, ou des environs, possédait dans son église ou chapelle les sépultures de personnages importants. Ainsi, l’église de l’abbaye Saint-Jean-en-Vallée possédait au XVIe siècle, parait-il, un pavage composé en grande partie de dalles attestant par les sculptures et inscriptions de la qualité des hauts personnages reposant en ces lieux.

 

La fin du XVIe siècle : destruction de l’abbaye

En 1555, l’abbaye a subi plusieurs dommages. Tout d’abord, pendant l’été, de fortes pluies s’abattent sur le territoire chartrain, « les plus terribles et merveilleux que l’on avoit veu, depuis cinquante ans » selon Jehan Bouvart dans son journal, et provoquent l’inondation de l’église (« les eaux eussent fait grand dommaige en ladite église »). Le 12 octobre de la même année, de fortes pluies et un vent important provoquent la chute du clocher sur l’église.

La décadence de l’abbaye a surtout débuté sous l’administration de Pierre Marian (1566-1572) à cause de sa mauvaise gestion et du relâchement à la règle monastique. Les religieux, certains d’avoir des soutiens à leur cause parmi les habitants, n’hésitent pas à faire le siège devant Chartres, sous le commandement du Prince de Condé, le 23 février 1568. Le gouverneur militaire de la ville et les Echevins (les représentants de la ville) ordonnent alors de détruire, en particulier, les églises et monastères trop rapprochés des murailles de la ville (dont Saint-Jean-en-Vallée, livrée aux flammes). Suite à la volonté des moines, réfugiés alors dans le prieuré de Saint-Etienne, de retourner dans leur abbaye, une délibération pour la destruction de ce qui reste du corps abbatial est prise par le Corps de Ville en 1589. Enfin, pendant le siège de Chartres par Henri IV en 1591, même si l’église est déjà en grande partie ruinée, les soldats incendient et détruisent tous les bâtiments existants (église, bâtiments claustraux, granges, colombier, écuries, pressoir, …).

 

Du Clos Pichot au Parc André Gagnon

Le vaste enclos de l’ancien monastère était devenu un lieu dévasté. Pendant les XVIe et XVIIe siècles, plusieurs baux signés par les religieux attestent d’activité agricole ou fruitière. En 1790, la suppression des ordres monastiques en France décrétée par l’Assemblée Nationale et la saisie de toutes les propriétés religieuses par la Nation provoquent un changement de propriétaire du Clos du Vieux Saint-Jean. Celui-ci est vendu aux enchères publiques en 1791 au profit de Jean-François Pichot.

La construction du chemin de fer entre Paris et Chartres en 1846 vient empiéter sur cette propriété. Enfin, le 20 février 1866, Mlle Justine Pichot vend à la ville de Chartres ce clos. Cette propriété devenue communale est aussitôt transformée en promenade et ouverte au public. Elle permet également la tenue de concours et d’expositions d’horticulture. De 1885 à 1893, tous les hivers, le Cercle des Patineurs loue une partie du clos afin d’y établir un bassin pour que ses membres puissent pratiquer le patinage sur glace.

Vue du Clos Pichot depuis la butte des Charbonniers

 

Entrée du Clos Pichot (vers l'ancienne mare Saint-Jean).

En octobre 1986, le Conseil Municipal de la ville de Chartres vote le changement de nom du parc afin d’honorer André Gagnon, ancien maire de la ville entre 1945 et 1947, héros de la Résistance chartraine (André Gagnon, 1892-1986).

Partez de la Place Saint-Jean pour entrer dans le parc, rendez vous près de la sculpture (waypoint 1 : sculpture). Notez :

  • A- Année de l’œuvre.
  • B- Nombre de lettres du nom de l’œuvre.

Retournez-vous vers le parc.

  • C- Nombre d’arbustes présents dans le parterre situé sous vos yeux.

Poursuivez votre chemin jusqu’au point suivant (waypoint 2 : aire de jeux). Notez :

  • D- Nombre de jeux (nombre total) constituant la petite aire pour enfants. Attention, la zone est en travaux, les jeux ont été retirés, voici donc l'indice D (D=6)

Sortez du parc par l’accès situé à l’angle de la Rue du Pélican et de l’Avenue Alsace-Lorraine (waypoint 3 : portail).

 

Où il est question de Pélican

Vous voici Rue du Pélican (eh oui, ce n’était pas une blague !). Cette dénomination désignait même tout le secteur situé le long du Clos du Vieux-Saint-Jean, comme nous l’indique le cadastre napoléonien.

Extrait du cadastre napoléonien de 1827. Le rond rouge indique le Clos du Pélican.

Il est fait mention d’une rue du Pélican dès le XVIIIe siècle, qui joignait la mare Saint-Jean (emplacement de l’actuelle Place Saint-Jean) au chemin de la Croix Jumelin, en longeant le Clos Vieux-Saint-Jean. Antérieurement, l’appellation est retrouvée dans les textes aux XVIe (en 1511, mention d’un bail de la maison du Pélican, située derrière l’abbaye de Saint-Jean) et XVIIe siècles (plusieurs mentions concernant le Chemin du Pélican).

Pour l’anecdote, certains auteurs pensaient que le Clos du Pélican apparaissait comme censive dans la liste des biens du Chapitre Notre-Dame (la Cathédrale) dès le XIVe siècle. Ceux-ci sont décrits suivant un ordre logique de cheminement dans la ville, l’emplacement de cette censive est incohérent avec la situation du Clos du Pélican. Or, dans les registres de comptabilité de l’Hôtel-Dieu des XIVe-XVe siècles, apparaissent à plusieurs reprises « les vignes de Pelisson », parfois orthographiées « les vignes de Pelicon », plus en adéquation avec l’emplacement des censives décrites. Il s’agirait d’une erreur de traduction, les auteurs ayant lu Pelican à la place de Pelicon.

Il est intéressant de constater que l’emplacement de cette rue a peu évolué au cours du temps, hormis lors de la construction de la voie ferrée et du viaduc bien entendu au milieu du XIXe siècle (ouverture de la ligne de chemin de fer Paris – Chartres en 1849).

Ce nom de rue singulier provient, selon la tradition, de l’existence d’une auberge du Pélican en ce lieu. Pendant le Moyen Age, cet oiseau présente une symbolique très forte. En effet, ce volatile à grand bec possède un jabot. Il l’utilise, entre autre, pour pouvoir nourrir ses petits. Ainsi, ces derniers picorant à l’intérieur du bec, comme s’ils venaient se nourrir de l’adulte, la symbolique médiévale y voyait un sacrifice de ce dernier pour assurer la survie de sa progéniture. Dans l’iconographie chrétienne occidentale, le pélican symbolise alors le sacrifice du Christ sauveur.

Illustration du Pélican, Cathédrale Saint-Etienne de Metz.

Remontez la Rue du Pélican vers la Place Saint-Jean, jusqu’au premier tunnel. Notez :

  • E- Nombre d’arches du viaduc de la voie ferrée Paris - Chartres.

 

Vol au-dessus d’un nid de Pélican

Pour l’anecdote, Chartres n’en a pas fini avec le Pélican. En effet, l’Armée de l’air a utilisé ce symbole. Il apparait sur l’insigne de la Base Aérienne BA 122, située, tiens-donc, à Chartres-Champhol ! L’animal est représenté offrant son cœur saignant pour nourrir ses enfants. Il illustre le dévouement des aviateurs pour les enfants de France.

Insigne des aviateurs de la base aérienne BA 122 - Chartres-Champhol.

Passez dans le premier tunnel et trouvez le prochain indice (waypoint 4 : panneau) :

  • F- CU …

 

Le jardin du Pélican et les Carmélites de Chartres

Vous pénétrez dans le secteur de l’ancien Clos du Pélican. Cette zone semble, pendant un certain temps, peu urbanisée et en retrait de la ville. Ceci permet la création en 1830 d’un jardin public appelé Jardin du Pélican.

C’est à cet emplacement qu’en 1835 est construit un nouveau monastère pour les Carmélites de Chartres.

Plan du Monastère des Carmélites, rue des Jubelines.

L’histoire des Carmélites de Chartres est assez mouvementée. La réforme du Carmel est inaugurée par Thérèse d’Avila le 24 août 1562 en Espagne. Les premières Carmélites arrivent en France en 1604 et à Chartres en 1620. Logées dans des locaux provisoires, elles devront attendre plus de 40 ans avant de voir la construction d’un monastère (construction entre 1660 et 1668). Pendant la période révolutionnaire, la Prieure est guillotinée à Rambouillet, les autres sœurs sont arrêtées puis relâchées la veille de leur exécution suite à la chute de Robespierre. Elles doivent se disperser, toutefois quelques unes se réunissent parfois dans la clandestinité. En 1802, la communauté se regroupe à nouveau. En 1834, la découverte de vastes espaces Rue des Jubelines permet d’envisager la construction d’un nouveau monastère (le premier, après modifications, est devenu la prison départementale). Les Carmélites y emménagent en 1836. Suite à la loi d’expulsion de 1901, les religieuses sont, encore une fois, obligées de partir et trouvent refuge avec d’autres communautés en Hollande.

Le monastère Rue des Jubelines est occupé par un orphelinat puis par le Séminaire. En 1921, un groupe de neuf Carmélites rentre à Chartres et récupère le monastère. Le déclenchement de la Seconde Guerre Mondiale oblige, encore une fois, les sœurs à quitter les lieux, pour revenir quelques mois plus tard et vivre ensemble les années difficiles de la guerre.

En 1979, le nouveau Carmel est installé sur la commune de Lèves, endroit où il se situe encore aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vue de la Chapelle Saint-Pie X, rue des Jubelines. La chapelle est accessible en remontant l'impasse du Hameau des Jubelines.

 

Continuez dans la rue des Jubelines, vous voici devant l’ancien couvent des Carmélites de Chartres aujourd’hui transformé en résidence (waypoint 5 : monastère). Notez :

  • G- Résultat de l’opération sur le numéro de la résidence (attention à la subtilité de langage !).

 

La cache finale se situe aux coordonnées suivantes :

            N 48° 26,nnn

            E 001° 28,eee

nnn = (E*G) + F +1 - (E+G)

eee = (A/B)*D + 1 – 3*(E+C)

 

Je tiens à remercier vivement notre historien « maison » pour toutes les indications fournies et les pistes de recherche qui ont permis la rédaction du descriptif de cette cache.

 

Pour en savoir plus :

LECOCQ A. (1872) – Le Clos du Vieux-Saint-Jean à Chartres. Mémoires de la Société Archéologique d’Eure et Loir, tome V, p. 237-268.

Sur l’histoire des Carmélites de Chartres :

http://www.carmeldechartres.fr/index.php/historique/carmel-de-chartres

Pour un aperçu de l’histoire de la base aérienne BA 122 :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Base_a%C3%A9rienne_122_Chartres-Champhol

 

Additional Hints (Decrypt)

Zvyyr uhvg prag dhnenagr arhs ...

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)