Une balade de 3 km, d'une grève à l'autre de la Forest-Landerneau le long de l'Elorn qui donne l'occasion de faire 5 caches. Des paysages qui varient selon les saisons, la météo, et les marées.
Il faut vérifier les horaires des marées avant de s'y rendre sur le site http://www.shom.fr/les-services-en-ligne/predictions-de-maree/predictions-en-ligne/ . Il est impossible d'atteindre certaines caches pendant la marée haute des gros coefficients.
Il est conseillé de se chausser avec des bottes ou de bonnes chaussures de randonnée.
Suivre le balisage jaune de la cache 1 à la cache 3, revenir sur ses pas, faire un crochet pour atteindre la 4, et retrouver le chemin de l'aller pour continuer sur la cache 5.
Ne jamais aller sur la voie ferrée !
Dans le monde, le Ciste hérissé n'est présent qu'en France, à Madère, au Portugal et en Espagne.
En France, il n'est connu désormais qu'en Charente maritime (îles de Ré et d'Oléron) et en Bretagne, à La Forest-Landerneau, en bordure de la voie ferrée et de la rivière Elorn.
le ciste hérissé y subsiste depuis près de 150 ans et cette localité isolée, constituant la limite nord absolue de l'espèce, n'est pas de moindre intérêt, bien au contraire.
L'espèce semble très sensible à un embroussaillement important du milieu. Elle se maintient sous la forme d'individus vigoureux dans des fourrés clairs (à ronces, ajoncs d'Europe, fragon petit-houx, fougère aigle, etc.) ou en lisière de chênaies rabougries. Lorsque le couvert arborescent devient trop dense, ou que le milieu s'embroussaille, le ciste devient de plus en plus chétif et finit par disparaître. Cette espèce est également sensible au désherbage chimique des talus et des lisières.
Un sauvetage in-extremis du ciste hérissé fût entrepris par le Conservatoire botanique national de Brest en partenariat avec la SNCF et l'association La Forest Environnement, en 1988. A cette époque, seuls 4 ou 5 pieds de ciste subsistaient le long de la voie ferrée . Aujourd'hui, après une opération de réimplantation de cistes cultivés à partir de graines, la population de cistes hérissés avoisine 150 à 200 individus.
Sur les pieds plantés en 1989 et 1990, certains se maintiennent dans une situation stable et optimale (exposition au sud, végétation très clairsemée). Il semblerait même que quelques pieds se soient développés spontanément en lisière d'un bois de chênes à partir de ces individus réintroduits. Mais d'autres paraissent affaiblis voire ont disparu (près de la voie ferrée, notamment), probablement en raison de la fermeture très rapide du milieu, inéluctable en l'absence d'intervention.
Le Conservatoire botanique national de Brest a donc proposé un plan de sauvegarde reposant en priorité sur l'entretien et le suivi de la population actuelle.