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Omnibus Mainvillois #1 - Cache #3 : l'église Multi-cache

Hidden : 2/20/2015
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Nous avons conçu cette boucle de 5 Km avec 6 caches et 1 bonus pour vous faire découvrir une partie de Mainvilliers. Nous vous conseillons de garer votre voiture sur le parking du Compa et de faire les caches dans l'ordre...

N'oubliez pas de prendre les indices pour la bonus !

Bonne balade et bonne découverte.


Introduction

Avec  plus de 10000 habitants, Mainvilliers est la 7e ville du département de l’Eure-et-Loir.

Nous vous proposons quelques caches pour vous faire découvrir cette ville et son histoire récente. Pour réaliser ces caches, nous avons très largement utilisé les écrits publiés par Jean-Jacques FRANÇOIS dans la revue mensuelle de la ville ("Mainvilliers Informations") entre 1977 et 1999. Outre ces travaux qu'il mettait à la disposition de tous, cet historien nous a laissé de nombreux ouvrages dont le très précieux "Au temps des vignes et des vignerons du Pays Chartrain".  Ce grand Monsieur nous a quitté en 2013 à l'âge de 82 ans.

 

En route vers l'église St Hilaire

Depuis la cache 2, nous vous conseillons d'emprunter le parc des Vauroux pour rejoindre l'église Saint-Hilaire de Mainvilliers.

Cadastre de 1868 (avec le nord à gauche). Remarquez au passage que tout le secteur, des lignes de chemin de fer à l'église, est couvert de vignes...

L'église Saint-Hilaire de Mainvilliers.

Quelques cartes postales (extraites du très bon livre de Philippe Régnier - " Chartres et la ceinture chartraine - tome II") du début du XXe siècle pour agrémenter votre marche...

Vue sur l'église... le cèdre à droite est encore présent.

Une autre vue. En bas à droite on distingue l'ancienne barrière de la ligne de chemin de fer qui servait au transport du blé (la ligne est celle qui existe encore).

Les anciennes vignes à proximité de l'église produisaient un vin dont la renommée était fameuse... on l'appelait la "piquette des Vauroux" cheeky... c'est dire la qualité ! Dans le quartier, un bouilleur de cru venait chaque année. Il s'installait à proximité de l'actuelle piscine construite dans les années 1970.

Sortie de la messe en 1904...

Pour résoudre cette cache, il vous faut prendre des indices qui se trouvent à l'intérieur de l'église... aussi, soyez respectueux de ce lieu chargé d'histoire...

Histoire

Il n'est pas fréquent de connaître les circonstances dans lesquelles l'église d'un village a été construite... Mainvilliers fait exception smiley.

Un extrait du cartulaire de l'abbaye de St Père à Chartres, daté de l'an 949, donne en effet d'intéressants renseignements à ce sujet :

"... un chevalier a donné à l'abbaye de St Père une grande étendue de terre sise à Mainvilliers sur laquelle les moines ont édifié une église en l'honneur de St Hilaire..."

Dans ce même cartulaire, il est indiqué que ce chevalier a auparavant offert une autre terre, près de l'église St Pierre à Chartres pour qu'il y soit construit une autre église dédiée à St Hilaire.

De cette volonté de perpétuer le nom d'Hilaire, certains historiens ont déduit que ce donateur si généreux devait lui-même s'appeler Hilaire. Après quelques recherches, ces historiens ont repéré dans l'entourage de la reine Bathilde, femme du roi mérovingien Clovis II, fils de Dagobert (le fameux), bienfaitrice de l'abbaye de St Père, un dénommé Hilaire... Ainsi, ils en ont déduit que la donation de la terre de Mainvilliers aux bénédictins de St Père avait eu lieu au VIIe siècle, et plus précisément en l'an 647.... beaucoup de suppositions !

Une seule chose est certaine, c'est que l'église St Hilaire a été fondée avant 949 (date du cartulaire).

Il ne subsiste aucun vestige de cette église ancienne. En fait, on ne sait rien d'autre de l'église de Mainvilliers avant 1514.

Un texte de 1517 nous renseigne sur un maitre maçon, Nicolas Delaborde, payé pour avoir effectué des travaux importants pendant 3 ans dans cette église. Il s'agit d'un agrandissement par l'ajout d'un bas-côté au nord de l'église.

Plan de l'église au XVe siècle.

 

Plan de l'église après 1517.

A l'intérieur de l'église, le bas-côté nord se distingue nettement du tour du chœur par trois détails architecturaux particuliers.

Les piliers sont à base octogonale sans chapiteau, les arcs de la voûte se terminent sur les murs et les piliers à plus de deux mètres de hauteur au dessus du sol par des petites croix ("culs de lampe"), les fenêtres présentent des meneaux (élément structurel vertical en pierre à l'intérieur du vitrail pour lui assurer plus de solidité) dans lesquels sont placés des panneaux de vitraux du XVIe siècle.

Quand on regarde le plan de l'extension réalisée par Nicolas Delaborde, on se demande pourquoi le bas-côté nord est plus long que la nef... cela n'a pas de sens. Un texte, conservé aux archives départementales, nous explique que le maitre maçon a construit un bas-côté aussi long que la nef, mais que celui-ci a été prolongé par une chapelle.

En 1568, un incendie ravage une grande partie de l'église. Après cette catastrophe, les paroissiens décident de rebâtir l'église en l'agrandissant d'un chœur plus élevé que la nef. Dans le même temps, le bas-côté nord est prolongé par un déambulatoire autour du nouveau chœur, à l'image des grandes églises de Chartres, St-Pierre, St-Aignan et Ste-Foy.

Plan de l'église vers 1600. En noir (1), les murs antérieurs à 1500 (reconstruits en 1869). En noir (2), mur latéral nord et piliers construits entre 1514 et 1517. En hachure, extension de la fin du XVIe siècle. En (3), le porche, aujourd'hui disparu.

 

Au début du XIXe siècle, de nombreux textes nous informent de l'état déplorable de l'église St Hilaire. En 1820, les voûtes des bas-côtés tombent en morceaux les unes après les autres.

En 1866, l'alerte est donnée par un architecte qui décrit une église en très mauvais état. "Il est indispensable de consolider plusieurs parties de murs, de réparer la toiture et la voûte".

Le 20 octobre 1868, l’Évêque écrit une lettre au curé de Mainvilliers "pour l'alarmer de la nécessité d'interdire l'usage du chœur pour le service du culte et qu'il doit se concerter avec M. l'architecte relativement aux mesures à prendre pour la célébration de l'office divin dans la nef tant qu'il sera nécessaire".

Au cours de l'année 1869, de nombreux travaux de rénovation sont entrepris comme, par exemple, la reconstruction de plusieurs portions de murs, rénovation de la couverture et de la charpente, réfection des voûtes, pose d'un nouveau carrelage.

Depuis, l'église n'a pas connu de "gros" travaux.

 

Les vitraux du XVIe siècle.

Cette église possède une très belle série de vitraux datés du XVIe siècle. Ils sont classés à l'inventaire des monuments historiques et se situent sur le mur du bas-côté nord.

Lorsque vous êtes face au mur, vous pouvez voir (de gauche à droite) :

- Le vitrail de Ste Marguerite. La légende raconte que "dans un cachot, où elle était enfermée, un énorme dragon lui apparut. Il l'engloutit, mais la vierge, se munissant du signe de la croix, sortit immédiatement, crevant les entrailles du monstre".

- Le vitrail de la Ste Vierge. Seule a subsisté la silhouette de la Ste Vierge dans l'ouverture principale du tympan. Une grande partie de ce vitrail a été détruite lors de l'incendie de 1568.

- Le vitrail de Ste Barbe. Cette verrière est un peu plus complète que les deux précédentes. Dans le tympan, près de la pointe, le supplice de Ste Barbe (une martyre vient d'être décapitée, le bourreau tient un sabre recourbé dans la main droite et brandit la tête de la victime de la main gauche). Dans les écoinçons, deux anges musiciens. Les panneaux inférieurs sont surmontés de dais d'architecture "Renaissance". Les scènes qui y sont figurées appartiennent probablement à la légende de St-Jacques.

- Le vitrail de St Jacques. Dans le tympan central, un pèlerin assez cossu - la qualité de ses vêtements le montre - est installé dans un confortable fauteuil, une sorte de trône. Dans les mouchettes, à gauche et à droite, les attributs du pèlerin. Les panneaux intérieurs sont constitués de morceaux de vitraux, pour la plupart assemblés sans cohérence et provenant probablement d'autres verrières partiellement détruites.

Notre Dame des Vauroux

Un petit autel en bois dédié à Notre-Dame des Vauroux est installé dans cette église depuis 1872. Sur cet autel nous trouvons deux images de "Notre-Dame" : une petite Vierge en bois peint de 28cm de haut datant du XVIIe siècle, et une reproduction en pierre sculptée de la Vierge qui se trouve au portail de la Cathédrale de Chartres.

 

Pour trouver la cache il vous faudra :

1 - Trouver la pierre tombale du curé Jacques Coubré. Sur cette pierre tombale, il vous faut relever trois informations :

* la date (le numéro du jour) de l'inhumation du curé = nombre "b"

* l'âge au moment du décès = nombre "c"

* le nombre d'années durant lesquelles le curé a exercé à Mainvilliers = nombre "d"

2 - Trouver le vitrail des noces de Cana. Il y a une date sur ce vitrail... c'est le nombre "e"

3 - Trouver le vitrail de St Jean-Baptiste. Il y a une date sur ce vitrail... c'est le nombre "f"

 

La cache se trouve en :

N48°26.( e - f ) x 72 - c + 5

E1°27.( b x d ) / 2 + 14

 

Sources :

* Jean-Jacques FRANÇOIS – Bulletin municipal "Mainvilliers Informations" – n° 29, décembre 1990, n°30, juin 1991, n° 31, décembre 1991, n° 32, juin 1992, n° 33, janvier 1993.

* Philippe Régnier - "Chartres et la ceinture chartraine - tome II"

Ces ouvrages sont consultables à la bibliothèque Jean de La Fontaine de Mainvilliers.

* www.archives28.fr

Additional Hints (Decrypt)

Zntaégvdhr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)