Commune d'Ille-et-Vilaine : La Dominelais Multi-cache

Cette multi-cache vous feras découvrir La Dominelais et ces environs à travers différentes questions. La cache comporte un logbook et un crayon.

La Dominelais

Histoire de La Dominelais :

L'occupation antique du site est attestée par la découverte, à La Roussière, de deux petits foyers de fonderie datant de la période gallo-romaine. Le village trouve son origine dans la fondation d'une chapelle, prise par acte notarié du 11 février 1677, au lieu-dit La Dominelais ; construite par Pierre Arondel, elle est dotée par sa famille, dont certains membres habitent le manoir de La Bourdonnais et les autres le logis de La Dominelais, qui lui est presque contigu. Dénommé « pays de haut » à l'époque de l'indivision avec Fougeray, La Dominelais connaît une évolution presque similaire. Lors de son érection en paroisse en 1840, la chapelle demeure une succursale de la paroisse de Fougeray. Après les refus administratifs de 1850, 1860 et 1861, La Dominelais est érigée en commune indépendante par décret du 9 décembre 1880. L'ancienne chapelle dédiée à saint Nicolas est remplacée par une église, autour de laquelle se développe le bourg. Il existe pendant très longtemps un certain antagonisme entre le nord de la commune, marqué par le contact avec Bain-de-Bretagne, de tendance républicaine pendant et après la Révolution, et le sud plus conservateur. Les activités restent essentiellement liées à l'agriculture, mais certains villages, comme La Minière et La Roussière, conservent dans leur nom le souvenir d'anciennes exploitations minières assez florissantes ; à La Roussière, la dernière mine en galerie est fermée en 1914.

Cette croix monumentale, est l'une des plus haute d'Ille-et-Vilaine,elle a été élevée à l'occasion de la mission de 1891, prêchée par les Pères rédemptoristes, sous le rectorat de J.-M. Baudu, qui exerce à La Dominelais de 1889 à 1898. Le Christ est restauré et réinstallé pour la mission de 1949. Au moment de la Fête-Dieu, en juin de chaque année, un reposoir y est installé pour permettre une des stations de la procession du Saint-Sacrement .                                

L'ancienne chapelle, desservie par un chapelain jusqu'à la Révolution, est réparée et agrandie d'une sacristie en 1823 par l'abbé Delacoudre ; en 1829, cet abbé va même jusqu'à acheter de ses propres deniers la seule maison bâtie à proximité, qui tenait café, pour la fermer et supprimer ainsi toute tentation de pécher. Érigée en succursale de Fougeray par ordonnance royale de 1840, la chapelle reçoit comme premier recteur l'abbé Robert, qui officie dans la paroisse jusqu'en 1871 et qui, dès 1840, entreprend de grands travaux. Une note du sous-préfet de l'époque indique que l'église est alors implantée au milieu d'une agglomération comptant seulement huit maisons. L'édifice, de plan en croix latine, comporte un clocher-porche et un chevet à pans coupés ; la nef est achevée en 1866, l'intérieur est dallé en schiste bleu. Bien qu'elle soit dédiée, tout comme l'ancienne chapelle, à saint Nicolas, elle présente la particularité de n'abriter aucune statue de ce saint.

Ce manoir, construit par l'un des membres de la famille Arondel, est habité en 1772 par le « noble homme François Guichaud », sieur de La Bourdonnais, dont les titres sont enregistrés à la chambre des comptes de Bretagne. En 1787, il sert de résidence à l'un de ses héritiers, François Jean Guichaud de La Bourdonnaye, secrétaire du Point d'Honneur, qui est désigné comme maire de la commune de Fougeray le 17 février 1790. Il prend ensuite le nom de Guichaud sans autre attribut, est nommé administrateur de département et démissionne de la mairie dès le mois de juillet. En l'an IX, Guichaud fils est demandé pour faire partie du premier bureau de bienfaisance de la commune de Fougeray.

La datation de cette demeure reste incertaine, la pierre portant la date de 1656 pouvant être un remploi provenant d'un bâtiment plus ancien. Elle est couverte d'une toiture à deux pentes, dite « en bâtière », caractéristique de cette partie du sud-ouest d'Ille-et-Vilaine, et comporte une fenêtre passante permettant l'accès au grenier et une porte en plein cintre, à appareillage uniquement en grès ; une porte de même facture se retrouve sur une maison située quelques mètres en contrebas.

La décision de construire cette école de garçons est prise dès 1850 par le conseil municipal de Fougeray, mais sa réalisation est plus tardive. La mairie y est intégrée après l'accession de La Dominelais au titre de commune indépendante. Le corps central en tuffeau est surmonté d'un arc cintré percé d'un oculus, sans doute destiné à la pose d'une horloge. La mairie a été le siège de soirées électorales mouvementées, en particulier entre 1906 et 1914, qui ont nécessité la présence de patrouilles de gendarmerie renforcées ; en effet, les inventaires des biens de l'Église et leurs suites étaient trop récents, et le pays se trouvait de plus divisé en deux clans farouchement opposés. L'école est désaffectée en 1969, le ramassage scolaire ayant accéléré le regroupement des écoles à faible effectif. Après le transfert de la mairie, la municipalité transforme le bâtiment en résidence.

La mairie de La Dominelais.