Le domaine de Paradis, propriété de Bernard et Danielle Cerclet, situé à la sortie de Saint-Julien l'Ars, au carrefour de la RD 951 et de la route de Tercé, était une ancienne métairie qui appartenait au château. A l'entrée Est de ce Paradis-là, sur la route de Chauvigny, figure une Vierge à l'enfant tandis qu'à l'ouest, rue du Paradis, est érigé un calvaire
Ce dernier a été voulu par la comtesse de Beauchamp en 1864, peu après l'acquisition du château en 1862, en mémoire de son défunt mari Julien
Sur le socle, on y reconnaît le blason de Saint-Julien l'Ars, les armoiries des familles de Lanet et de Beauchamp. Des inscriptions en latin mentionnent le nom de ses enfants et le nom de celui qui a consacré l'édifice, le 3 septembre 1864, Gustave Argand de la Compagnie de Jésus (1828-1892),
La colonne du monument a été brisée une première fois dans les années 60, reconstituée immédiatement à l'aide d'un cerclage par les gens du village. En 1987, la croix du calvaire est tombée en morceaux suite à la chute d'un arbre. Le calvaire est resté dans l'état jusqu'à ce que Bernard Cerclet soit fortuitement mis en relation avec Bernard Dupuis, maçon à Nieuil-l'Espoir.
Ce dernier s'est proposé de restaurer la croix bénévolement. Les éléments manquants ont été reconstitués en résine. Tous les morceaux ont été ressoudés avec des goujons en inox.