L’Eglise Saint-Aubin de Courbillac date du XIIème siècle mais a été plusieurs fois mofifiée.
Vous pouvez voir sous la voûte de l’église trois colombes sculptées ainsi qu’un blason à trois fleurs de lys en clé de voûte ( le nombre de lys est fixé à trois sur le champ d’azur, par Charles V en 1376 en l’honneur de la Sainte Trinité
Sur la paroisse de Courbillac se trouvaient le fief de la Vallade, et une partie importante du fief de la Courade. Ces deux fiefs appartenaient à la famille Horric de la Courade.
Cette famille peut-être considérée comme l'une des plus anciennes maisons féodales de nos provinces de l'Ouest.
Un grand nombre de bonnes alliances, la possession de près de 150 terres et seigneuries disséminées dans différentes provinces, de brillants états de service, particulièrement dans la carrière des armes, (qui ont valu aux HORRIC 26 nominations dans les ordres de Saint-Louis et de la Légion d'Honneur), assurent à cette maison, en dehors de sa grande ancienneté, une place de marque parmi la noblesse française.
Blason : ‘’ d’azur à trois fermaux d’or ‘’ ( donc different de celui en clé de voûte )
Une autre seigneurie, située dans la paroisse de Courbillac, était celle de Pont d'Herpes, qui, aux XVIIe et XVIIIe siècles, appartenait à une famille Laisné, de la robe de Cognac, anoblie par lettres patentes de novembre 1491. Cet anoblissement concernait Jean Laisné, juge-prévôt d'Angoulême, et son frère Jacques Laisné, juge-prévôt royal de Cognac et Merpins, tous deux fils de Guillaume Laisné, juge-prévôt de Cognac et Merpins, et de Sibille Boutaud. Cette famille est aujourd'hui éteinte.
Blason : D'argent à une fasce de sable accompagnée de trois molettes à cinq branches de même, posées deux et un.
La commune comporte plusieurs villages, dont deux gros bourgs :
Le village d’Herpes ( ancienne commune rattachée en 1845 ) est situé sur une voie romaine qui croisait la Via Agrippa qui allait de Saintes à Lyon, située à 3 km. Un immense cimetière Mérovingien a été découvert en 1886 mais malheureusement fouillé sans aucune rigueur archéologique et pillé par son découvreur philippe Delamain qui a vendu et dispersé les découvertes, une grande partie se trouve actuellement au British Muséum. Le baptistère de l’église est de cette époque , il date du VIème siècle.
Le village du Bourg des Dames qui tire son nom de ce qu’il était une ancienne dépendance de l’Abbaye de Saint-Ausonne à Angoulème.
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