Lieux de vie, aujourd’hui souvent voués à la démolition les lavoirs sont des éléments du patrimoine local. Certains, uniques de part leur conception, ont été restaurés (parcours des trois lavoirs de Savins, restaurés entre autre via un chantier d’insertion porté par Initiatives 77). « Qu’il est agréable, au cours d’une randonnée pédestre ou cyclo, de se reposer sous le couvert d’un lavoir » disait Jean Detollenaère, un amoureux des lavoirs, lors de l’exposition de l’Académie des Arts, nous donnant envie de les redécouvrir et de partager sa passion...
Le département, avec ses 514 communes et plusieurs centaines de hameaux, était doté de lavoirs dont certains étaient implantés au plus profond d’un bois ou au milieu d’un champ parfois situés à plus d’un kilomètre du village. La restauration de ces bâtiments devrait valoriser le patrimoine des communes et perpétuer les vieilles légendes racontées au cours des grandes lessives et pourquoi pas créer des sentiers de randonnées entre les lavoirs.
Lavoiritude, le français des lavoirs L ‘expression « avoir une langue de lessiveuse » signifiant « avoir une langue acérée » viendrait des lavandières qui avaient pour réputation d’être dures à la tâche et d’avoir une langue bien pendue .En effet, le lavoir était le lieu de tous les ragots, l’endroit où l’on lavait le « linge sale » dans tous le sens du terme. La fonction première du lavoir restait cependant l’hygiène : le lavoir était construit en aval des rivières ce qui permettait l’écoulement des eaux usées hors du village, et était composé de deux bassins, un pour le lavage, un pour le rinçage. A l’époque, laver le linge se faisait en trois étapes et en trois jours : tout d’abord, l’essengeage, puis le coulage et enfin le lavage. L’essengeage consistait à laver le linge dans une eau savonneuse, puis à le placer en couches humides dans une cuve de bois percée d’un trou et enfin de le recouvrir d’une toile épaisse et d’une couche de cendres (qui fournit la soude nécessaire au lavage). Le coulage se faisait le deuxième jour. Dans un chaudron, suspendu à une crémaillère dans la cheminée, de l’eau était mise à chauffer. La « lessiveuse » prélevait d’abord de l’eau tiède et la versait dans la cuve de bois pour ne pas cuire les tâches puis de l’eau bouillante qu’elle répartissait sur les cendres. Le mélange cendres, savon et eau ressemblait à l’eau de javel. Le lavage avait lieu le troisième jour. Le linge était placé dans de grands paniers d’osier que l’on transportait au lavoir avec une brouette. A coups de battoirs, le linge était lavé, rincé et essoré, Deux lavandières étaient nécessaires pour « tordre » les grandes pièces mais sans excès pour ne pas craquer les fibres du tissu. Pour le sécher, pas de sèche linge, en fonction du temps, il était entreposé dans le grenier, sur l’herbe des près, sur les haies
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Merci de bien suivre les 3 règles d'or suivantes :
- Soyez discret pour garantir la longévité de la cache
- Remettez la cache dans l'état où vous l'avez trouvée
- Respectez l'environnement autour de la cache