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Le Général de Lamoriciere Multi-cache

Hidden : 10/13/2014
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Louis Juchault de Lamoricière


 

Le Général Lamoricière

Le général Louis Juchault de Lamoricière est né à Nantes le 5 février 1806. Élève à l'école polytechnique puis à l'école d'application de Metz, il débuta comme lieutenant du génie. Il fit ses premières armes au siège d'Alger en 1830.
Promu capitaine en 1831, il fut chargé d'organiser le premier bataillon de Zouaves puis en 1833, le premier bureau arabe.
Lors de la deuxième expédition de Constantine en 1837, la garnison fortifiée résista avec vigueur. L'armée était commandée par le duc de Nemours. De Lamoricière, alors lieutenant-colonel était sous les ordres de son Altesse Royale à la tête des Zouaves.
Le 13 octobre 1837 à 7 heures du matin, les Zouaves ayant à leur tête le colonel de Lamoricière, s'élancèrent sous le feu. Plus tard le drapeau tricolore fut planté sur la brèche, mais Lamoricière fut grièvement blessé et presque aveuglé.
Par la suite il fut l'un des lieutenants du Général Bugeaud, nommé en 1840 gouverneur de l'Algérie.
Général à 34 ans, il conquit sa 3ème étoile en 1843. 
Il mourut le 2 septembre 1865 au château de Prouzel (près d'Amiens) où il s'était retiré.

La Statue

Le 3 février 1903, le conseil municipal de Constantine décida d'élever un monument à la gloire du général de Lamoricière, rendant
De Constantine á SPGL ainsi hommage à l'une des figures les marquantes de la conquête de l'Algérie. Un comité fut constitué. Il obtint par souscription la somme de soixante-cinq mille francs et confia au sculpteur Jean-Baptiste Belloc la conception du monument - 5 mètres de haut. 3 mètres de base, une masse de 6 tonnes. Il fut réalisé à la fonderie Derenne et achevé en France en 1908.
La statue fut placée à l'endroit même d'où Lamoricière s'élança à l'assaut de la ville, face à la place de la Brèche.
L'inauguration eut lieu le dimanche 25 avril 1909. La statue restera cinquante-trois ans face au "Vieux Rocher".
Toutes les cérémonies militaires s'articuleront dans sa perspective. Elle sera, une nouvelle fois, fêtée lors du centenaire de la prise de la ville, en 1937.

Puis vint l'indépendance et, en une nuit, celle du 8 au 9 juillet 1962, la statue fut déboulonnée et embarquée pour Marseille par le Génie de l'Armée française. Elle séjourna sur les quais de Marseille jusqu'en juin 1963.La statue aujourd'hui. Elle fut transférée à Nantes, le ministre des Armées l'ayant attribuée à la ville natale de Lamoricière. Dès son arrivée elle fut remisée en pièces détachées au dépôt de la Moutonnerie.
Environ un an plus tard Me Pennetier, maire de Saint-Philbert de Grand Lieu et conseiller général de la Loire-Atlantique, apprit son existence et eut l'idée de la réclamer pour sa commune,
C'est en effet du lieu dit "La Moricière", à deux kilomètres de Saint-Philbert, que la famille tient son nom.
Cinq années s'écouleront où Me Pennetier multiplia les démarches et, le 29 juin 1969, récompensé de sa ténacité, il inaugura la statue devant deux mille personnes.
Le corps du général Lamoricière repose à la chapelle du cimetière de Saint-Philbert.
De plus un cénotaphe en sa mémoire a été élevé  en 1879 dans la cathédrale de Nantes sa ville natale.

La Chapelle du Chaffault

A la Révolution, la chapelle n’est pas confisquée, au titre des biens d’église. Le tout jeune La Moricière, au loin lors de la guerre civile, constate à son retour au pays que tous les biens de ses parents ont été confisqués ; il ne lui reste que cette chapelle. Mais, opportunément ses sœurs ont racheté les biens vendus.
Evoquons maintenant le pénible conflit avec la municipalité. En 1821, le futur général de La Moricière, âgé de 15 ans, perd son père, qui est inhumé dans la chapelle. La commune affiche à cette occasion ses prétentions de propriété.
En 1825, nouvel affrontement entre madame de La Moricière, mère, et le docteur Drouet adjoint au maire. En 1829, la commune refuse à nouveau officiellement de reconnaître le droit de propriété de la famille de La Moricière.
Le conflit s’aggrave en 1845, quand la commune entreprend de faire payer la concession de la chapelle, plusieurs inhumations ayant eu lieu peu de temps auparavant. Il faut savoir qu’une ordonnance royale applicable dès 1844 vient de réaffirmer l’autorité municipale sur les cimetières, vient de créer 3 classes de concessions et de laisser aux municipalités le soin de fixer les tarifs. Les communes attendent de fortes rentrées d’argent, surtout pour les concessions à perpétuité. Fin 1845, le Général demande un délai pour produire un acte de propriété. En avril 1846, il présente l’acte de prise de possession réelle de la seigneurie du Chaffault en 1671, par son ancêtre direct Jean Gabardine. 
La commune dénie la valeur de cet acte et avance que ces droits ont été abolis à la Révolution (ce en quoi elle se trompe, car la validité des fondations religieuses a été réaffirmée par la loi). Elle décide d’en référer au Préfet. Le temps a passé sans qu’il se soit fait aucun compromis. En 1847, le général de La Moricière revient en France définitivement, après 18 ans passés en Afrique. Il doit trouver la chapelle dans un état non digne de sa gloire nationale et souhaite la restaurer. La commune s’oppose délibérément à ces travaux. 
Le Général rédige un mémoire à l’intention du Préfet, en prévision d’un procès à intenter à la commune, en février 1847:
 Les moines de Saint-Philbert qui avaient fondé la paroisse, la laissent aux prêtres séculiers à la fin du XIII° siècle, au plus tard, suivant en cela les décrets de la papauté. Ils gardent à leur usage leur église abbatiale et leur cimetière. Les fidèles et leurs prêtres se tournent alors vers le seigneur du Chaffault, qui offre une portion de son domaine, pour y établir un cimetière et construire une église. Il donne le presbytère et quelques biens pour le prêtre curé. Il se peut que l’église ait d’ailleurs été primitivement la chapelle du château féodal du Chaffault. 
D’entrée, le Tribunal déclare que la chapelle est trop éloignée de l’église paroissiale, l’abbatiale, pour être considérée comme paroissiale. C’est donc une propriété privée. Le Tribunal reconnaît le droit de la famille Juchault à y être inhumée et son droit de propriété sur la chapelle de 1671.
En 1852, le Général en exil à Bruxelles autorise à nouveau le curé à exercer le culte dans la chapelle. Des travaux de restauration sont entrepris jusqu’à son retour d’exil en 1858. 


1° way point: La Chapelle: A la clef du portail de pierre blanche, le Général de La Moricière a fait sculpter de nouveau son blason et un ruban de pierre porte sa devise : 
SPES MEA DEUS: Dieu est mon espoir (traduction abbé Brunellière).
Elle signifie " Dieu est mon espoir ".Monter les quelques marches et levez bien les yeux: Vous remarquerez qu'une lettre de la devise est totalement effacée...
Les coordonnées du 2° WP sont:
N 47° 02'A.1'' W 001° 38'(B+5).9''
A=Nb total de lettres de la devise
B=Numéro d'ordre alphabétique de la lettre effacée.(Ex: A=1, B=2, C=3, etc)
C=Nb de vitraux de la chapelle. (À mémoriser !) 

Rdv au 2° waypoint: A vous de vous é-garer et tomber dans le (P)anneau: vous y trouverez, bien caché, un drôle de numéro aimanté... et de quoi vous rendre sans attendre à la cache finale du grand général !

Additional Hints (Decrypt)

Qreevèer yr Téaéeny !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)