Si l'origine (bien antérieure) de ce nom fait encore débat (cela pourrait être l'objet d'un autre cache ?), nous nous en tiendrons à ce fait.
En revenche, nous allons nous intéresser de plus près à une autre dénomination moins officielle que portait encore récement le faubourg.
Extrait de la gravure de JM Weis, représentant l'entrée de Louis XV à Strasbourg, le 5 octobre 1774
S'Galjederfel : le village du gibet. Les plus anciens se souviennent peut-être encore de ce surnom.
Sur la gravure du célèbre graveur Johann Martin Weis représentant l'entrée de Louis XV à Strasbourg le 5 octobre 1774 (hint en béton pour une autre cache ), on peut observer un gibet, situé à l'intersection des routes d'Oberhausebergen et de Mittelhausbergen.
Ce gibet fut érigé par la ville de Strasbourg en 1432 près des deux cimetières.
Il était formé de trois piliers en pierre reliés en leur sommet par des poutres en bois.
A côté de celui-ci se trouvait le «Rabenstein», destiné à des éxécutions autres que par pendaison.
A proximité s'élevait également une petite chapelle (visible sur la gravure de Weis légèrement à l'arrière du gibet) destinnée à la confession des condamnés à mort.
Sur cette même gravure, vous remarquerez enfin à gauche du gibet, sur la route de Mittlehausbergen, une croix des bannis.
Ces croix, dites «Aechter Kreuze», symbolisaient la frontiere de la ville que ne pouvaient dépasser, sous peine de mort, les bannis et les proscrits de la République strasbourgeoise.
Zoom sur le gibet
Bien entendu, il ne reste rien de tout cela aujourd'hui.
Mais je vous propose de vous rendre sur les lieux où jadis se trouvaient ces installations.
A défaut de saluer le roi (vous êtes en retard de 240 ans), vous pourrez y trouver une micro de type canister dont vous saurez assurément quoi faire .
Bon géocaching !