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La Tourbière de Lispach EarthCache

Hidden : 9/13/2014
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


FRANCAIS
La tourbière de Lispach bénéficie d'un statut de protection : protection réglementaire "réserve naturelle nationale", site Natura 2000, espace naturel sensible.
Afin de respecter la faune et flore merci de ne pas laisser de déchet sur le site ni de prélever de plantes.

Qu'est ce qu'une tourbière ?

Une tourbière, par définition, est une zone humide, colonisée par la végétation, dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d’un sol constitué d’un dépôt de tourbe.

Comment se forment les tourbières ?

La tourbe ne pouvant se former que dans des milieux constamment gorgés d’eau, la condition indispensable à la formation et au développement des tourbières est l’existence d’un bilan hydrique positif : les apports d’eau (pluie, neige, brouillard, ruissellement, nappe, etc.) doivent être égaux ou supérieurs aux pertes (évapotranspiration, écoulements latéraux ou verticaux, etc.). C’est une condition sine qua non.

Différents facteurs interviendront dans l’établissement d’un tel bilan. Le climat, notamment, aura un rôle fondamental. La pluviosité conditionne en grande partie les apports hydriques alors que la température agit sur les taux d’évapotranspiration, en même temps qu’elle influence les phénomènes de production et de minéralisation de la matière organique. Ainsi, les climats très secs (apports hydriques insuffisants), ou très froids (production de matière organique trop faible), excluront l’existence de tourbières. Les climats les plus favorables seront ceux qui allient des précipitations importantes à des températures relativement basses (comme dans les Vosges), mais des tourbières pourront se développer sous des climats chauds à condition que les pertes par évapotranspiration soient compensées par d’abondantes précipitations, c’est le cas des tourbières tropicales ou équatoriales.

Certaines conditions locales pourront également favoriser l’existence de tourbières. Ainsi, la topographie jouera un rôle important : l’accumulation des eaux dans une dépression du sol ou leur écoulement lent le long d’une faible pente créeront des conditions favorables à la genèse de milieux tourbeux. La nature du substrat géologique aura également un rôle important, notamment sa perméabilité, déterminant sa capacité à retenir les eaux, qui aura une influence directe sur le bilan hydrique, ou ses caractéristiques chimiques qui pourront modifier l’activité des micro-organismes décomposeurs.

La France possède, dans l’ensemble, un climat favorable à l’existence de tourbières. De type tempéré humide, celui-ci permet en effet de parvenir fréquemment à un bilan hydrique positif.

La tourbe et les tourbes:

Véritable roche végétale fossile, la tourbe contient au moins 20 % de carbone (30 % dans le cas de tourbes riches en argiles) et peut s’accumuler sur plusieurs mètres d’épaisseur, au rythme moyen de 0,2 à 1 mm par an. La plupart des tourbières s’étant formées après le retrait de la dernière glaciation ( il y a environ 12 000 ans), les dépôts de tourbe généralement observés ont une épaisseur comprise entre 50 cm et 5 à 10 m mais ces accumulations prennent parfois des proportions exceptionnelles comme à la Grande Pile (en Haute Saône) où le dépôt atteint 19 m.

Selon la nature des végétaux dont elles sont issues, les tourbes présentent des caractéristiques bien marquées. Ainsi, par exemple, les tourbes blondes issues de la transformation des sphaignes, sont généralement des matériaux à faible densité, poreux, acides et riches en fibres (leur structure est qualifiée de fibrique). A l’inverse, les tourbes brunes ou noires issues de la décomposition plus avancée de grands hélophytes sont des matériaux compacts, humifiés, contenant moins de fibres et dont la structure est qualifiée de saprique. Il existe, bien évidemment, des tourbes aux caractéristiques intermédiaires.

Quelle sont les différents types de tourbières ?

- tourbière soligène : ce sont les tourbières de pentes et de sources, elles sont situées sur une pente et sont alimentées par les eaux de ruissellement ou directement par une source adjacente ;

- tourbière topogène : cette catégorie de tourbière est située en fond de vallon ou dans une cuvette ou dépression quelconque ;

- tourbière limnogène : ce type de tourbière se développe à partir des berges d'un lac, en colonisant progressivement la surface en eau jusqu'à complètement la recouvrir .

- tourbière fluviogène : située à proximité d'un fleuve ou un grand cours d'eau, ce type de tourbière est alimentée en eau par la nappe d'eau souterraine et/ou ponctuellement par les crues du fleuve voisin, qui apportent à la fois une nouvelle quantité d'eau et des alluvions.

- une tourbière minérotrophe est alimentée par des eaux de ruissellement et par la nappe souterraine en majorité, et donc alimentée en éléments minéraux en provenance du sous-sol minéral,

- une tourbière ombrotrophe est alimentée en eau uniquement par les précipitations atmosphériques. Déconnectée de la nappe phréatique, la tourbière s'assèche progressivement ; le sol et l'eau que l'on y trouve sont souvent plus acides et plus pauvres en éléments minéraux nutritifs que les tourbières minérotrophes.

De la théorie à la réalité de terrain !

Entre les différents types de tourbières ainsi définis, tant du point de vue de leur mode de genèse que de celui de leur alimentation, des cas intermédiaires existent. Ainsi, par exemple, une tourbière issue à la fois d’un écoulement d’eau le long d’une pente et de l’accumulation de cette eau dans le sol au bas de la pente sera qualifiée de soli-topogène. D’autre part, il arrive souvent que les deux modes d’alimentation, minérotrophique et ombrotrophique, coexistent sur une même tourbière alors qualifiée de tourbière mixte. Entre les secteurs ombrotrophes et minérotrophes du site se développe alors une tourbière présentant des caractéristiques intermédiaires entre ces deux faciès, notamment du point de vue de ses caractéristiques chimiques (pH, minéralisation...) et, par voie de conséquence de sa végétation, que l’on nomme ainsi tourbière de transition.

Comment les tourbières évoluent-elles ?

Si les tourbières ombrogènes sont forcément de type ombrotrophe, tous les autres types de tourbières peuvent évoluer dynamiquement d’un stade initial minérotrophe, plus ou moins prolongé, vers un stade ombrotrophe.

L’ombrotrophisation:

A mesure de la production et de l’accumulation de tourbe, la surface d’une tourbière minérotrophe s’élève progressivement. Ce processus se poursuit jusqu’à ce que la surface de la tourbière et sa végétation finissent par ne plus être en contact avec la nappe et s’affranchissent de son alimentation.

Si les précipitations ne sont pas suffisantes, la tourbière s’asséchera progressivement, les processus de turbification prendront fin et la tourbière, sénescente, deviendra inactive. Elle atteindra alors un stade ultime, dit minéralisé, qui s’accompagnera d’une modification des propriétés physico-chimiques de la tourbe et généralement d’une évolution de la végétation vers des stades de préforestation.

En revanche, si les précipitations sont suffisamment abondantes, elles se substitueront alors à la nappe pour assurer l’alimentation hydrique de la partie sommitale de la tourbière. Celle-ci aura alors atteint un stade ombrotrophe s’accompagnant d’une acidification et d’une oligotrophisation du milieu. Ce stade est généralement assez stable mais, au terme de son évolution, la tourbière pourra s’assécher progressivement, atteindre son stade minéralisé et, éventuellement, se boiser également.

Ces processus naturels d’évolution des milieux sont extrêmement lents, ils s’opèrent à l’échelle de plusieurs siècles ou millénaires, mais peuvent être considérablement accélérés par des actions anthropiques.

Le rôle des tourbières:

Les tourbières constituent des écosystèmes aussi riches que surprenants, car leur mode de fonctionnement est unique, tant du point de vue de leur hydrologie que de la genèse de leur sol et des communautés vivantes qui s’y trouvent.

À ce titre, les tourbières représentent de véritables laboratoires à ciel ouvert et suscitent les plus grands intérêts: en hydrologie; en climatologie; en archéologie et anthropologie; en biologie.

Hydrologie:

Les tourbières jouent un rôle tampon en retenant l’eau en surplus lors de précipitations abondantes et en la relâchant lentement après, comme une éponge. La végétation des tourbières retient au passage de l’eau une partie des éléments nutritifs et des matières en suspension qu’elle contient..

Climatologie:

Le principal agent qui permet d’emmagasiner le carbone dans les tourbières est la sphaigne. Par sa croissance et ensuite, sa décomposition, la sphaigne permet aux tourbières de capter du carbone puis de le stocker pendant des milliers d’années dans le sol.

En restaurant les tourbières après leurs activités de récolte, les producteurs de tourbe permettent ainsi à ces écosystèmes de retrouver leurs fonctions « accumulatrices » de carbone.

Les réservoirs de carbone sur terre:

Réservoirs de carbone :

Roches et sédiments : 66 000 000 gigatonnes

Océan profond : 38 000 gigatonnes

Combustibles fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon) : 5 000 gigatonnes

Sols : 1 100 gigatonnes

Océan de surface: 1 000 gigatonnes

Atmosphère : 800 gigatonnes

Biomasse (végétaux et animaux) : 610 gigatonnes

Tourbières : 450 gigatonnes

Archéologie et anthropologie:

Les tourbières sont un parfait agent de conservation. L’analyse des strates superposées de tourbe permet de révéler des informations sur toutes les formes vivantes du passé.

L’étude des pollens conservés dans la tourbe a permis de reconstituer les climats et les types de végétation qui se sont succédé sur terre depuis plus de 12 000 ans.

Biologie:

Les tourbières offrant des conditions particulières, on y retrouve une grande variété de mousses, de plantes carnivores, d’éricacées et d'orchidées. Certaines d’entre elles ont révélé des propriétés médicinales et sont aujourd’hui utilisées en pharmacologie.

Les tourbières servent de garde-manger, de lieu de nidification et de territoire de chasse à plusieurs mammifères, oiseaux et insectes. Le campagnol-lemming de Cooper, la cordulie de Robert et la paruline à couronne rousse sont étroitement liés à cet habitat.

Pour valider cette earthcache:

Toute les réponses se trouvent sur les panneaux d'information situé autour de la tourbière.

Loguez cette cache "Found it" et envoyez-moi vos propositions de réponses soit via mon profil, soit via la messagerie geocaching.com (Message Center), et je vous contacterai en cas de problème.

1: Comment sont appelés localement les moucherons sombre?

2: Quelle plantes insectivores trouvent-on à la tourbière de Lispach ?

3: D'après vous quelle est la superficie du radeau de tourbe sur le lac de Lispach ?

En option mais pas obligatoire: n'hésitez pas à prendre des photos de la faune et la flore que vous croiserez lors de votre promenade.

Sources:

- Panneaux d'information situés tout au tour de la tourbière de Lispach

- Wikipédia

- pole-tourbières

ENGLISH
Bog Lispach enjoys protected status: Regulatory "National Wildlife" protection, Natura 2000, sensitive natural area site.
To comply with the wildlife thank you not to leave waste on the site or collect plants.

What is a bog?

A bog, by definition, is a wetland colonized by vegetation, the specific ecological conditions allowed the formation of a soil consists of a peat deposit.

How are bogs?

Peat can be formed only in media constantly waterlogged, the essential condition for the formation and development of peatlands is the existence of a positive water balance: Water supplies (rain, snow, fog, runoff, groundwater, etc.) must be equal or greater than the losses (evapotranspiration, lateral or vertical flows, etc.). It is a sine qua non.

Various factors would establish such a record. The climate, especially, will have a key role. Rainfall largely determines water intake while the temperature affects the rate of evapotranspiration, while it influences the processes of production and mineralization of organic matter. Thus, the very dry climates (inadequate fluid intake) or cold (producing too low organic matter), exclude the existence of peatlands. The most favorable climates will be those that combine precipitation at relatively low temperatures (as in the Vosges), but bogs will thrive in hot climates as long as evapotranspiration losses are offset by higher rainfall c This is the case of tropical or equatorial bogs.

Local conditions may also promote the existence of peatlands. Thus, topography plays an important role: the accumulation of water in a depression in the ground or slowly flowing along a gentle slope will create favorable to the genesis of peatland conditions. The nature of the geological substrate will also have an important role, especially permeability, determining its ability to retain water, which will have a direct influence on the water balance, or chemical characteristics that can alter the activity of microorganisms decomposers.
France has, on the whole, favorable to the existence of peatland climate. Wet temperate kind, it makes it possible to achieve a positive frequent water balance.

Peat and peat:

Genuine fossil plant rock, peat contains at least 20% carbon (30% in the case of rich peat clays) and can accumulate over several meters thick, at an average of 0.2 to 1 mm per year . Most bogs are formed after the retreat of the last ice age (there are about 12 000 years), the peat deposits have generally observed a thickness of 50 cm and 5 to 10 m but these accumulations sometimes take proportions outstanding as at the Grande Pile (Haute Saône) where the deposit is 19 m.
Depending on the nature of the plants from which they arise, peats have very distinct characteristics. For example, blondes peats from the transformation of Sphagnum are generally low density materials, porous, acidic and rich in fiber (their structure is described as fibric). Conversely, brown or black peat from the most advanced large decomposition helophytes are compact materials, humified containing less fiber and whose structure is characterized as sapric. There are, of course, peats at intermediate characteristics.

What are the different types of peat?

- Bog soligenous: these are the bogs of slopes and sources, they are located on a slope and are fed by runoff or by an adjacent source;
- Bog topogenous: This category bog is located in valley floor or in a bowl or any depression;
- Bog limnogène: This type of bog develops from the banks of a lake, gradually colonizing the surface water to completely cover it.
- Fluviogène bog: located near a river or large stream, this type of bog water is supplied by groundwater and / or occasionally by floods from the nearby river, which provide both an additional quantity of water and alluvium.
- Fen is fed by runoff and groundwater in the majority, and thus supplied minerals from the mineral subsoil,
- A bog is supplied with water only from precipitation. Disconnected from the water table, peat gradually dries; soil and water found there are often more acidic and poor in mineral nutrients that fens.

From theory to reality on the ground!

Between different types of peatland so defined, from the point of view of their mode of origin as that of their diet, intermediate cases exist. For example, a bog after both a water flow along a slope and accumulation of water in the soil at the bottom of the slope will be classified as soli-topogenous. On the other hand, it often happens that both power, and ombrotrophic minérotrophique modes coexist on the same peat bog while qualified mixed. Bogs and fens between areas of the site then develops a bog with characteristics intermediate between these two facies, particularly in terms of its chemical characteristics (pH, mineralization ...) and, as a consequence of its vegetation, that we name bog transition.

How bogs changing?

If ombrogenous peat bog are necessarily like all other types of peatlands can dynamically evolve from a fen initial stage, more or less prolonged, to a bog stage.

The ombrotrophisation:

A measurement of the production and accumulation of peat, the surface of a fen rises gradually. This process continues until the surface of the bog vegetation and end up not being in contact with the water and are freed from their diet.
If rainfall is insufficient, the bog gradually dry out, the process turbification terminate and the bog, senescent, become inactive. It will then reach a final stage, said ore, which will be accompanied by a change in the physicochemical properties of peat and usually a change in vegetation to stadiums préforestation.

However, if the rains are heavy enough, they then substitute the water for the water supply of the top part of the bog. The latter will have reached a stage bog accompanied by acidification and a oligotrophication medium. This stage is usually fairly stable, but at the end of its evolution, the bog will dry up gradually, reaching its ore stage and possibly also be afforested.
These natural evolutionary process environments are extremely slow, they operate at the scale of centuries or millennia, but can be greatly accelerated by human activities.

The role of peatlands:

Peatlands are as rich and surprising ecosystems because their mode of operation is unique, both in terms of hydrology as the genesis of their soil and living communities located there.
As such, peatlands represent true open-air laboratories and arouse the greatest interest: hydrology; climatology; Archaeology and Anthropology; biology.

hydrology:

Peatlands play a buffer role by retaining excess water during heavy rainfall and releasing it slowly after, like a sponge. Peatland vegetation retains the passage of water some of the nutrients and suspended solids in it ..

climatology:

The main agent that allows to store carbon in peat moss is. By its growth and then decomposition, sphagnum bogs allows to capture carbon and store it for thousands of years in the soil.
Restoring peatlands after their harvesting activities, peat producers and enable these ecosystems to find their "accumulator" carbon functions.

Carbon reservoirs on earth:

reservoirs of carbon :

Rocks and sediments : 66 000 000
Deep ocean : 38000
Fossil fuels (oil, natural gas, coal) : 5000
Soils : 1100
Surface ocean : 1000
atmosphere : 800
Biomass (plants and animals) : 610
peatlands : 450

Archaeology and Anthropology:

Peatlands are a perfect preservative. Analysis of superimposed layers of peat can reveal information about all the living forms in the past.
The study of pollen preserved in peat allowed us to reconstruct climate and vegetation types that have succeeded on land for over 12,000 years.

biology:

Peatlands provide an environment, it contains a wide variety of mosses, carnivorous plants, heath and orchids. Some of them have shown medicinal properties and are currently being used in pharmacology.
Peatlands serve pantry, place nesting and hunting in many mammals, birds and insects. Voles southern bog lemming, the cordulie Robert and palm warbler are closely related to this habitat.

To validate this earthcache:
The answers are on information located around the bog panels.

thank you to send me your answers by email before login

1: How are locally knoxn as the dark midges ?

2: What we are insectivorous plants in the bog Lispach?

3: In your opinion what are the size of the raft of peat Lispach?


Optional but not required: please take pictures of the wildlife you come across during your walk.

sources:

- Information boards located all around the bog Lispach
- Wikipedia
- Pole-tourbière

Additional Hints (No hints available.)