La famille de Léhen possèdait, entre-autres choses, un manoir, son colombier, sa chapelle et sa ferme ainsi qu'un moulin à eaux et un lavoir tout cela sur le trajet du ruisseau de Léhen et plus loin un moulin à vent.
Le moulin à vent de Léhen (famille Léhen-Trémeureuc) est construit près du village de Couëtbilly (en breton : le bois de Billy). Il débitait 1/2 quintal de farine à l'heure, principalement seigle, avoine et sarrazin.
La chapelle apparait dans des documents datant de 1582 et était attenante au château-manoir. La chapelle actuelle est reconstruite en 1771.
Le colombier était situé dans une parcelle de terre voisine dite "pièce de la franchise".
De nos jours, de Léhen, il ne reste que la chapelle, le château ayant brûlé. Les pierres ont servi à restaurer la chapelle de la ville Roger (Fréhel) et d'autres fermes. A l'est du jardin, en bordure de la douve, s'élevait un vieux chêne baptisé il y a longtemps, "la quenouille de Madame" , plusieurs fois centenaire set non loin de là un autre s'appelait le "Fuseau de Monsieur".
Le moulin à eaux de Léhen se situait à la ville Hervé en Plurien, "ville" aujourd'hui disparue se situerait aux environs de Pont Philly (près de l'actuelle Voile D'or aux Sables D'Or).
Le ruisseau de Léhen a été dévié au lieu-dit Machard (emplacement de l'actuelle station de traitement des eaux de Plurien) dans un bief assurant la marche du moulin situé plus bas entre "la nonne" et le "Pont Philly". C e moulin est détruit avant la révolution. Sur le cadastre de1812, on trouve encore dans ses parages, des pièces de terre appelées : clos du moulin, clos sous le moulin et pré de l'écluse.
Un examen détaillé des lieux, ne permet pas de retrouver des traces du moulin lui-même, par contre on peut affirmer sans grand risque, que le cours actuel du ruisseau après Machard, est en fait celui du canal de dérivation qui suit la vallée à flanc de coteaux et en domine le fond de plusieurs mètres juste à l'emplacement présumé du moulin. Après quoi le moulin réintègre son cours normal.
La chapelle est actuellement au milieu d'un champ où paissent des moutons.