Le Couvent des Cordeliers de Châteauroux a été construit au XIIIe siècle selon le type des maisons de l'Ordre Franciscain : une grande église à laquelle sont accolés deux bâtiments en équerre, une aile parallèle à l'église fermant la cour du cloître.
L'église est une "halle à prêcher" avec une porte en arc polylobé à l'ouest. Elle est précédée d'un porche du XVIIe siècle.
A l'est, se trouve une grande verrière ornée de vitraux. Au nord, le chœur de l'église ouvre sur un bâtiment dont le rez-de-chaussée est appelé "le promenoir" et qui servait de lieu de sépultures pour les Cordeliers.
Les cinq grandes arcades donnent sur le cloître. Au-dessus, un vaste dortoir éclairé par de petites fenêtres communique directement avec le chœur de l'église.
Le bâtiment parallèle à l'église comprenait la salle capitulaire, un grand réfectoire et, à son extrémité, les cuisines. Il a conservé des fenêtres du XIIIe siècle que l'on peut admirer depuis les jardins en contrebas. Un étage fut ajouté au début du XVIIe siècle.
Les jardins en terrasse, arrosés par trois sources vives, descendaient à l'origine jusqu'à l'Indre. De grandes caves servaient de communs et de dépendances au couvent.
Les Cordeliers (Frères Mineurs ou Franciscains appelés ainsi à cause de la corde qui leur servait de ceinture sur leur robe de bure) ont exercé une influence considérable dans la cité et les environs, due à leur mode de vie, à leur dépouillement le plus extrême, à leur vocation spirituelle autant qu'au rôle éducatif qui leur était dévolu. Ils ont également joué le rôle de médecins et d'infirmiers lors des grandes épidémies de peste des XIVe et XVe siècles. La Révolution de 1789 provoqua de grands bouleversements : l'église et le couvent furent dévastés et la nef coupée en deux. Des salles y furent aménagées et servirent de caserne. Le couvent devint une prison et abrita la gendarmerie et même une école.
La restauration
La restauration entreprise en 1975 par la ville de Châteauroux et la région Centre s'est terminée en 1978. Elle a permis de mettre en valeur un monument d'autant plus remarquable qu'il est, à priori, le seul couvent franciscain des débuts de l'Ordre conservé dans sa quasi-totalité en France. L'admirable travail des charpentiers a redonné vie à la voûte en lambris de châtaigner de la nef et du porche.
Haut lieu de l'art contemporain
Pour de nombreux artistes contemporains, les Cordeliers représentent un espace de prédilection, en particulier grâce à la taille de la nef qui permet la mise en valeur d'œuvres de grand format.
C’est aujourd'hui un lieu reconnu dans tout l'hexagone et même au-delà pour la qualité de ses expositions.
Les Cordeliers (Frères Mineurs ou Franciscains appelés ainsi à cause de la corde qui leur servait de ceinture sur leur robe de bure) ont exercé une influence considérable dans la cité et les environs, due à leur mode de vie, à leur dépouillement le plus extrême, à leur vocation spirituelle autant qu'au rôle éducatif qui leur était dévolu. Ils ont également joué le rôle de médecins et d'infirmiers lors des grandes épidémies de peste des XIVe et XVe siècles. La Révolution de 1789 provoqua de grands bouleversements : l'église et le couvent furent dévastés et la nef coupée en deux. Des salles y furent aménagées et servirent de caserne. Le couvent devint une prison et abrita la gendarmerie et même une école.
Aux coordonnées de départ, vous trouverez une boite comprenant l’indice A, puis le reste des indices se collecte en faisant le tour du couvent :
B = Le nombre de marches devant l’entrée
C = Le nombre de marches sur le côté gauche sans compter le seuil
D = Le nombre de marches à l’arrière de l’édifice
La cache permettant de faire son log se trouve aux coordonnées suivantes :
N (10+A)° (34+B),(963-D+C)
E 00(C-B)° (A+5),(588+A+B+C+D)
A vous de faire les calculs et bonne visite des lieux !