Les Gaulois étaient d’habiles forgerons et le général romain, Jules César, admirait leur art. Ils trouvaient, dans la région, de l’or, du cuivre, du fer, du charbon… et à la Ségourie, ils forgeaient des armes comme l’archéologie le prouve (épées, pointes de lances mais aussi fiches de fer, monnaies en or, argent ou potins de bronze…). Sur les berges du ruisseau de la Planchalerie, qui servait pour la trempe du métal, la toponymie révèle six petits lopins de terre, couvrant à eux tous un hectare, placés côte à côte en demi-cercle et adossés au promontoire de l’oppidum ; ces prés sont aujourd’hui appelés « Les Chaudrons », sans doute des instruments proches du creuset dont pouvaient se servir les forgerons gaulois pour fondre les métaux… Et, au pied de l’oppidum gaulois, un champ est nommé « La Hallerie », peut-être une aire de marché, en bordure d’un chemin qui, par la suite, est emprunté par la voie romaine reliant Segora à Lemonum (Poitiers), enjambant le ruisseau de La Planchalerie par un petit pont.