cette cache est la deuxième que j'ai trouvée quand j'ai commencé le GC, alors quand j'ai vu que l'owner n'avait plus le temps de s'en occuper, je me suis proposé de l'adopter. Merci. Nouvelle boîte et indice légèrement modifié
À côté de l’église paroissiale se trouvait une cense (ferme) qui, au début du XVIe siècle appartient à Johann von Rollingen (Jean de Raville) et une maison curiale.
Jean de Raville fait donation de la cense le 3 janvier 1520 au curé de Kanfen contre un service d’anniversaire. Cette cense deviendra l’actuel presbytère de Kanfen.
La donation de 1520 constitue le premier écrit dans lequel apparaît le nom de cette annexe sous le vocable KYBERG. On trouvera par la suite KEYBRICH en 1681, KEYBRICK en 1682, KEYBOURG au XVIIIe siècle, KEYBURG pendant l’époque allemande de 1870 à 1918, puis de nouveau KEYBOURG après la première guerre mondiale. En francique, on appelle cette annexe KEIBUURG. La signification de ce toponyme apparaît bien dans la dénomination de 1520 : KYBERG : la colline des vaches.
Certains historiens pensent qu’un château se dressait autrefois à KEYBOURG. Ceci donnerait une explication satisfaisante du suffixe -BOURG (BUURG : château). Il rappellerait ainsi le château disparu. Malheureusement, aucune preuve tangible ne nous permet d’affirmer l’existence d’un éventuel château.
Il y avait en outre, dans le village même, une chapelle dont on ignore l’origine. Elle devait être ancienne et permettait aux Kanfenois d’assister à la messe sans avoir besoin de monter jusqu’à Keybourg. On sait qu’en 1737, elle n’existait plus vu qu’en mai 1757, les habitants de Kanfen demandent à pouvoir reconstruire cette chapelle dont la reconstruction est interdite depuis vingt ans et à avoir un prêtre pour y dire une première messe. Cette interdiction de reconstruire la chapelle devait sans doute être liée au fait que l’église paroissiale de Keybourg venait d’être entièrement refaite en 1749. Néanmoins, la permission de reconstruire sera accordée le 28 juin 1757 et la nouvelle chapelle sera achevée en 1761 et dédiée à la Sainte Vierge et à Saint Jacques. Encore mentionnée en 1857, elle disparaîtra à la fin du XIXe siècle. On ignore son emplacement exact, mais on pense qu’elle était située dans l’actuelle rue du Moulin.