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PAUVRE CAPITELLE Traditional Geocache

Hidden : 8/27/2014
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


VOILA UNE CAPITELLE QUI AURAI BIEN BESOIN D UN BON RAFRAICHISSEMENT 

 

UNE CAPITELLE C EST QUOI ?

 

Origines du terme

Le terme « capitelle » est la francisation du languedocien capitèlo (voir le Dictionnaire languedocien de l'Abbé de Sauvages), désignation morphologique à rapprocher du français chapiteau, pris dans le sens de couverture  MOBILE de moulin à vent ou de grande tente de cirque, ou encore du forézien chapitella, désignant une étable, une cabane, un hangar.

Cette interprétation est l'une de celles exposées dans le Dictionnaire languedocien-français de Maximin Dhombres et Gratien Charvet, publié en 18841:

« Capitèlo, s. f. Hutte, maisonnette de vigne non habitée, où l'on renferme les outils, et où l'on peut se mettre à l'abri d'un orage. Dér. du latin Caput, chef; ou bien parce que ce petit édifice terminé en cône a la forme d'un chapeau, ou parce que la Capitèlo est en quelque sorte le chef-lieu de la vigne. Peut-être aussi faut-il chercher sa dérivation dans l'italien Capitelle, chapiteau, parce que la Capitèlo n'est souvent et n'était souvent autrefois qu'un appentis, un petit toit, une sorte de chapiteau sous lequel on mettait à l'abri la cuve vinaire ».

Pour les historiens, le terme désigne une cabane de vigne édifiée par un membre du petit peuple des villes gardoises dans une parcelle conquise sur la garrigue péri-urbaine, aux xviie siècle, xviiie siècle et xixe siècle siècles. Il figure dans des documents d'archives aux xviie et xviiie siècles2 :

  • Testament de Guillaume Amalric, « laboureur » à Moussac (Uzège), datant de 1630 (sous le règne de Louis XIII) : il y est question d'une « cappitelle ».
  • Récit de l'arrestation par Jacques Durinam, lieutenant de compagnie, de religionnaires réunis pour une assemblée du Désert dans une vigne du côté du chemin d'Allais (Alès) en 1686 : il y est fait état d'une « caverne bastie à pierre sèche, vulgairement appelée capitelle ».
  • Jugement rendu le 3 novembre 1727 par Louis de Bernage, intendant de la Province du Languedoc, toujours en rapport avec une assemblée du Désert : il y est fait mention d'« une Hute battie à pierre seiche, appelée vulgairement Capitelle ».
  • Description (dessins à l'appui) par Novy de Caveyrac en 1743, d'une assemblée du Désert se tenant dans une « capitelle » à la métairie du four Bourrely, chemin de l'Alouette à Nîmes.
  • Compoix (graphiques) de Nîmes établis entre 1773 et 1786 relevant 600 capitelles situées entre les routes d'Avignon, d'Uzès et d'Alès : les édifices sont figurés en élévation. Il y est question des « Capitelles de Deylaud »; sur le plan No 29, un édifice arbore même la mention « capitèle ».

Aujourd'hui, le mot « capitelle » tend à dépasser les strictes frontières du département du Gard et son emploi se généralise dans la littérature touristique pour désigner la même construction en d'autres départements du Languedoc : ArdècheHéraultAude.

 

Fonction, architecture et aménagement


Construite sur un terrain souvent ingrat aux époques de grands défrichements (
garrigue, maquis, taillis, etc.), elle emploie comme matériau de construction ce que livrent le défonçage et l'épierrement du champ. Il s'agit très souvent de calcaire mais on trouve aussi, selon la géologie locale, du schiste, du grès, du granit, ou même du basalte.La capitelle est rarement un habitat permanent, c'est plutôt un abri destiné à accueillir temporairement outils, matériaux ou personnes.

Les pierres extraites et ramassées pour rendre le lieu propre à la culture (vigne, oliviers, etc.) ou à l'élevage, sont entassées aux abords du terrain en monticules parfois encore visibles aujourd'hui, que l'occitan désigne sous le terme de « clapas ». Certaines pierres sont sélectionnées et mises à part en vue de l'édification de murets de clôture, de terrasses, ou d'abris.

Toutes les pierres destinées à la construction de la cabane ne sont pas laissées à l'état brut : elles peuvent être dégrossies dans un but fonctionnel ou esthétique, mais il ne s'agit pas d'une véritable maçonnerie de pierres taillées.

Sur un sol éventuellement aménagé pour bien asseoir l'édifice, les murs sont montés en assemblant les pierres sans aucun mortier, puis une voûte (qui peut parfois commencer dès le sol) est montée pour couvrir le tout.


Le parement extérieur peut être affecté d'un
 fruit permettant au mur de résister aux forces qui le poussent vers l'extérieur.Différentes techniques très précises et abouties entrent en jeu :

  • Les pierres sont non pas empilées en « piles d'assiettes » mais assemblées en « plein-sur-joint » afin d'éviter qu'une fissure n'ouvre le mur et d'assurer la cohésion du tout.
  • Pour renforcer cette cohésion, des pierres sont placées qui traversent toute l'épaisseur du mur (les boutisses parpaignes).
  • La solidité et l'étanchéité de la construction sont également assurées par la pose de cales, plus fines, entre les grosses pierres, forcément toujours un peu irrégulières.
  • L'entrée de la cabane est surmontée par une ou plusieurs grosses dalles horizontales formant linteau. Celui-ci est parfois lui-même chapeauté par un arc de décharge qui le soulage d'une partie du poids venant d'en haut.
  • À la place du linteau, certaines entrées possèdent un véritable arc clavé (avec une clef au centre).
  • La voûte est montée selon la technique de l'encorbellement : chaque dalle (ou « lausa » dans l'aire occitane) déborde de la précédente vers l'intérieur et est retenue à l'extérieur par le contrepoids formé notamment par une couverture de dalles choisies.

La cabane de pierre sèche offre peu de confort mais peut, selon le savoir-faire de son constructeur, recevoir quelques aménagements :

  • quelques rares et étroites fenêtres (les « fenestrons » de l'aire provençale et languedocienne),
  • des niches intérieures,
  • une banquette de pierre sèche accolée au mur ou solidaire de celui-ci,
  • un porte-manteau sous la forme d'une pierre saillante, etc.

Les parois intérieures étaient parfois revêtues d'un enduit blanc. Une citerne extérieure, creusée dans le roc, pouvait permettre de recueillir l'eau collectée par la couverture.

On observe aussi des décorations sur les cabanes les plus élaborées : une frise de pierres obliques courant en haut du corps de l'édifice (utilisée aussi pour les murailles), une couverture conique ou tourelle exagérée sans fonction pratique évidente, voire plus rarement la date de construction gravée sur le linteau ou sous la dalle terminale (dalle fermant la voûte).

Certaines possèdent une couverture d'iris, ainsi la « cabane du bleu » à Congénies, d'autres incorporent des matériaux insolites – galets, marbre, culs de bouteilles – sur le dôme de toiture, ainsi la « cabane de verre », également à Congénies (art populaire).

La capitelle est assez souvent accompagnée d'autres constructions liées à l'activité du propriétaire : cuve (tine en français local) en pierre sèche, aménagée dans le sol ou solidaire de l'abri pour entreposer provisoirement la vendange ou la récolte d'olives, enclos, terrasse, puits, siège (dont les prétendus « fauteuils de berger » abrités du vent dominant), four à chaux, ou encore trace brûlée d'une anciennecharbonnière.

 

 

Morphologie

Les cabanes en pierre sèche prennent des formes variées suivant la région, le matériau, et peut-être l'« école » du bâtisseur :

  • Cabane circulaire, en forme de yourte ou d'igloo.
  • Cabane cylindrique (avec son toit conique, ou délestée de celui-ci par des pilleurs).
  • Cabane carrée ou rectangulaire.
  • Cabane en obus.
  • Cabane à degrés ou gradins, avec une apparence de ziggourat.
  • Cabane incluse dans un muret ou dans une terrasse.
  • Cabane isolée ou au contraire intégrée dans un ensemble (parfois complexe) d'édifices accolés les uns aux autres.
  • Cabane associée à un escalier proche ou intégré à l'édifice, etc.

Bâtisseurs

Les cabanes de pierre sèche actuellement debout ne sont pas d'époque préhistorique, ni attribuables aux Gaulois, aux Romains ou aux hommes du Moyen Âge. Elles datent d'une période qui s'étend à peu près duxviie siècle au début du XXe siècle.

Elles sont l'œuvre de paysans, vignerons, cultivateurs, charbonniers, voire simples ouvriers accédant à la propriété de quelques arpents d'une pauvre terre à défricher. Certains sont devenus des spécialistes connus et sollicités, des sortes de maçons à pierre sèche, et ont pu user de ce savoir-faire comme activité secondaire.

Cette architecture populaire, œuvre de bâtisseurs sans diplôme, n'est pas une architecture improvisée ni approximative. Elle est le témoin d'une maîtrise technique très précise.

Actuellement, en France comme dans d'autres pays d'Europe, s'affirme de plus en plus la volonté de conserver, restaurer, en un mot sauvegarder ce patrimoine fragile. Des associations, en général issues du monde rural, naissent et mènent une action pédagogique en direction du grand public.

 

 

BON GEOCACHING

 

 

N HESITEZ PAS A ALLER VISITER LES CACHE DE GOUPIL IL Y A PLEINS DE BELLES CAPITELLES QUI VOUS ATTENDENT GC541PT GC541PT GC54G65 ETC .......

Additional Hints (Decrypt)

crepuér qnaf ha purar

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)