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Le Naufrageur d'Ouessant Traditional Cache

Hidden : 8/21/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:

Cette cache est inspirée du roman de l'écrivain malouine Christelle Bariou, Le Naufrageur d'Ouessant, dont l'action se déroule en grande partie sur l'ïle.


La boîte est cachée non loin de la pierre où sont gravées les initiales de Jeanne et Alain de Kerazan, dont la légende raconte qu'ils se sont suicidés en se jetant du haut de la falaise. EE.AJ signifie Enez Eussa Alain Jeanne




La Légende des naufrageurs



« Il existe en droit maritime, une règle appelée « droit de bris » ou droit de « lagan » à Ouessant. Elle rapporte qu’en cas de naufrage, tous les débris appartiennent au seigneur propriétaire des côtes où ces débris se sont échoués. On peut aisément imaginer que ce droit médiéval a fait l’objet de beaucoup d’entorses et de marchandages au cours des siècles, et la fréquence des naufrages sur les dangereuses côtes de la Bretagne Nord représentaient pour les populations très pauvres autrefois, une occasion inespérée d’améliorer leur quotidien.


Dès qu’un navire s’échouait, les habitants du coin accouraient afin de récupérer le plus de marchandise possible avant que l’autorité seigneuriale ou l’amirauté n’arrive sur les lieux. Ce sont ces scènes de pillages précipités, particulièrement agitées et désordonnées, dans une sorte de débâcle, qui firent naître l’horrible légende des naufrageurs.


On racontait que dans des temps reculés, il existait en Bretagne des peuples terriblement cruels. Ils étaient si pauvres disait-on, qu’ils accrochaient des lanternes aux cornes d’un taureau boiteux ou à un âne, qu’ils promenaient ensuite sur les sentiers afin de tromper les bateaux et de les amener à se fracasser contre les récifs. Vu du large, ce feu ressemblait fortement à une balise allumée, ballottée par les vagues, et les navires s’y laissaient facilement prendre.


Ils provoquaient alors leur perdition, et, lorsque ceux-ci coulaient, ils descendaient des sentiers, s’empressant d’achever tous les éventuels survivants que rejetait la mer, afin de s’emparer de la cargaison et de s’approprier leurs biens. Ils arrachaient leurs vêtements, coupaient parfois des doigts pour en récupérer les bijoux, ou finissaient eux-mêmes de les noyer de leurs propres mains lorsque l’océan ne s’en était pas chargé.


Mais ces légendes sinistres que l’on a attribuées au Finistère nord, à Ouessant ou même encore au Cap Sizun, ne semblent avoir aucun fondement et ne relever que du folklore maritime. En effet, aucune recherche historique n’a jamais pu attester la réalité de telles pratiques, et aucun capitaine de navire n’a jamais dénoncé dans ses rapports la présence d’un feu découvert au loin qui l’eut conduit à ce drame.


Tout ceci ne relèverait donc que de la superstition populaire qui a flanqué une bien mauvaise réputation à ces peuples de paysans des côtes. »


Avec l'aimable autorisation de l'auteur.


EE.PC



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