BOUDDHA ET LA MARMITE DE GEANT
En cherchant quelques caches et de la maintenance avec L’Ami Vicarius quelle surprise de cette découverte insolite qui valait bien de ne pas la laisser seule et ignorée. Avons nous retrouvé la grotte de la légende de bouddha qui a médité pendant 9 ans ?
Une petite marmite de géant en pleine garigue oui, mais gardée par un Bouddha et son valet il fallait y penser et la trouver pour faire vivre notre loisir favori.
Qui l’a placée là ? On ne sait pas les sangliers et lapins ne nous ont rien dit. Elle sera une curiosité et énigme pour ceux qui iront la dénicher.
ATTENTION :
LES DFCI et chemins sont en train d’être nivelés donc accès en voitures risqués. EN quads, VTT, marche à pied sont praticables. En voiture à vos risques et périls.
En périodes de chasse il y a des battues aux sangliers signalées par panneaux on voit les miradors poste de chasse le long des chemins.
Il a médité durant 9 ans face à un mur
Qui était Bodhidharma ?
En 527, un homme de forte stature débarque à Canton, en Chine. Originaire de Madras, il a, selon certaines traditions, la peau claire et les yeux bleus. Il est reçu par Liang Wudi, l'empereur qui règne sur le sud de la Chine. Ce dernier lui dit qu'il a dépensé beaucoup d'argent pour faire des offrandes aux temples bouddhistes et pour en faire bâtir d'autres. D'ailleurs, bien qu'il soit empereur, il s'est fait lui-même fait ordonner moine. Il conclut en demandant à l'homme : "quels sont mes mérites ?". Cet homme, c'est Bodhidharma, nom de religion qui signifie "éveil" et "doctrine". Après cette conversation, sentant peut-être sa vie en danger, il prend la direction du nord et s'arrête aux monts Songshan, dans le temple de Shaolin.
Peu après, il gravit une montagne, entre dans une grotte, et médite 9 ans face à un mur. Cette petite grotte est actuellement toujours visible. Au sein de son illumination, il inspire le courant bouddhiste Chan (Zen en chinois), qui vient du sanskrit "Dhyana", "méditation".
Cette spiritualité est en fait un courant occulte qui existait déjà après la mort du Bouddha. Elle professe l'inutilité de toute doctrine et de tout rituel. Bodhidharma est le 28e patriarche après le Bouddha historique et le premier patriarche du courant Chan. C'est un révolutionnaire dans un bouddhisme chinois déjà gagné par le ritualisme et la superstition.
"Aucun mérite" veut dire que tout est vide. La forme elle-même est le vide et le vide est la forme. Atteindre l'illumination, c'est prendre conscience "dans une silencieuse coïncidence" que l'état d'éveille est notre état naturel, que l'on a toujours été un éveillé et qu'il n'y a donc aucun mérite à faire des efforts.
Le Chan se définit par la non-intellectualisation de l'éveil, qui ne peut s'obtenir que dans l'instant unique. Cette conception d'unique se retrouve dans les techniques de massages où l'on utilise "un seul doigt Chan" pour manipuler les nerfs au niveau des articulations, ou dans les arts martiaux internes et externes. Le "doigt unique Chan" vise les points vitaux.
Les textes les plus anciens parlent de Bodhidharma en tant que maître du Chan, mais jamais en tant que créateur d'un courant martial. Mieux, des sinologues affirment qu'il a pu être mis à la tête des patriarches par pure commodité. En Chine, toute entreprise doit être placée dans une filiation, laquelle est une accréditation. Le Bouddhisme en général était une religion étrangère et importée. C'est le problème des sources chinoises, souvent orales, ou la transcription tardive de cette oralité.
Il ne reste plus qu'à faire confiance. À Shaolin, il semble que les traditions martiales sont enracinées dans les conceptions bouddhistes du "Petit Véhicule" (Hinayana), c'est-à-dire le courant qui avait précédé Bodhidharma, qui aurait créé des enchaînements martiaux.
Mais c'est une autre histoire...
Bonne recherche.
REQUIS12