Les communes d'Ille-et-Vilaine est une série de caches particulières construites grâce à la collaboration entre les géocacheurs.
En Ille-et-Vilaine, il y a 353 communes, à vous de jouer...
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La liste des communes disponibles est ici
Nous sommes heureux d'étendre à l'Ille-et-Vilaine, l'idée originale d'ATMO Studio. La première série "Les communes de Vendée" est née non loin de La Roche sur Yon, à Nesmy.
Vue sur Grand-Fougeray de la Tour DuGuesclin
La gentilité Fulkerien ; Fulkérienne vient de l’ancien nom de Grand-Fougeray qui était Fulkériac.
Bénéficiant d'un rôle important au Moyen Âge, Grand-Fougeray possède aujourd'hui quelques vestiges des siècles passés. La commune compte ainsi plusieurs monuments historiques, voici les plus importants:
L'église conserve des éléments du XIIesiècle dans les élévations sud et ouest de la nef, notamment sa porte intérieure occidentale. L'église connaît ensuite plusieurs campagnes de reconstruction. Le chevet est remanié au XIIIe siècle, et la nef complétée par l'élévation de deux arcades dans la seconde moitié du XVesiècle ; c'est également à cette époque que sont percées les baies du collatéral nord et qu'est réalisée la charpente des chapelles latérales. Des réaménagements ont encore lieu au XVIIe siècle, comme en témoigne une pierre de l'arcade est, posée le 12 août 1655 par le seigneur Des Joussardais et sénéchal de Fougères, Pierre de La Granelaye. En 1830, les meurtrières de la nef « la façade sud en conserve une, murée » sont remplacées par des baies. Le clocher-porche, déjà remanié en 1730, est modifié dans sa partie haute par Hyacinthe Perrin en 1927. À la Révolution, il n'abritait plus qu'une seule cloche, provenant du couvent des Récollets de Nantes, les cloches d'origine ayant été fondues. Le premier titulaire de l'église est Guillaume Soudan en 1247. Parmi les titulaires successifs figurent Thomas Le Roy, mort en 1524, docteur en décrets à la cour de Rome, évêque élu de Dol, procureur au concile de Latran, négociateur en Italie pour Charles VIII et Louis XII et rédacteur du concordat entre François Ier et Léon X, et Davy de La Roche, recteur de 1741 à 1787, chevalier des ordres militaires apostoliques de Saint-Jean-de-Latran et de l'Éperon d'or, comte palatin et protonotaire apostolique. Ce dernier perdit le procès qu'il avait engagé contre son conseil en paroisse et qui dura quarante ans.
Dans l'aveu de 1747, le palais de justice est décrit comme un « grand logis au haut duquel est l'auditoire pour l'exercice de la justice du dit Marquisat, avec les galeries et chambres civiles et criminelles, appartenances et dépendances, les audiences de la dite juridiction se tiennent ordinairement deux jours la semaine sauf les extraordinaires sur les abondances des affaires et procès qui se rencontrent, et au dessous sont les prisons, cachots et basses fosses pour les criminels et coupables avec les logements nécessaires pour loger les geôliers pour garder les dites prisons ». La justice féodale rend ses arrêts de haute et basse justice dans cette demeure jusqu'en 1790 ; elle conserve également un exemplaire de chacune des unités de pesage en cours dans le marquisat. La façade à pans de bois et pignon essenté d'ardoises date du XVIe siècle.
Cette croix provient de l'ancien cimetière paroissial qui entoure l'église jusqu'en 1768. Le fût octogonal de plus de 4 mètres de haut supporte un quadrilobe sculpté sur une face d'une Vierge à l'Enfant, et sur l'autre du Christ en Croix entouré de la Sainte Vierge et de saint Jean représentés, de façon exceptionnelle, en position assise.
Le donjon comporte sept niveaux. Il est le seul vestige de la puissante fortification érigée à partir de 1202 par Nicolas Le B'uf, l'une des plus grandes de Bretagne puisqu'elle ne compte alors pas moins de neuf tours. Elle est remaniée par ses successeurs jusqu'au XVe siècle. Cette tour était extérieure à l'ensemble des fortifications et autrefois surmontée d'une échauguette. Elle est couronnée d'un chemin de ronde à mâchicoulis à ressauts, montés sur des corbeaux ornés de motifs trilobés en creux, et d'une charpente du type à roue. En 1356, Du Guesclin, déguisé en bûcheron, s'empare du donjon, gardé par une garnison anglaise de 200 hommes, avec l'aide de 50 compagnons. Propriété, entre autres, de Françoise d'Ambroise, duchesse de Bretagne en 1466, ce donjon devient place protestante avec les La Roche-Giffart. Il est démantelé à la demande des états de Bretagne après les guerres de la Ligue. En 1598, au moment des pourparlers avec les ligueurs, Henri IV traverse Fougeray et s'y arrête quelques heures ; la forteresse est démilitarisée, et les principales fortifications sont rasées la même année. Les pierres sont remployées comme matériaux de construction.
La décision de construction de ce bâtiment, qui doit également abriter la justice de paix, est prise en 1850, mais l'adjudication des travaux n'a lieu que le 12 janvier 1869. Il est alors flanqué de deux halles avec colonnes de façades en fonte, supportant des arcs également en fonte, formant deux ailes en retour vers l'est ; devenues vétustes et dangereuses, elles sont détruites en 1970.
Traduction / Translation
