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Le moulin a vent de Villasavary Traditional Geocache

Hidden : 7/1/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


histoire des moulins de VILLASAVARY remonte au XIIème siècle :

En effet les textes relatant l’histoire du monastère de Prouilhe indiquent qu’Enguerrand de Bove, chevalier croisé, fit don au monastère de Prouilhe d’un moulin à vent situé à VILLASAVARY : acte du 5 décembre 1212. Le texte dit que ce moulin était reconstruit, ce qui prouve que son origine est antérieure de plusieurs années. Rien n’indique l’emplacement de ce moulin. On sait également qu’en 1223, la motte de Prouilhe porte un moulin à vent. Quelques années plus tard les villages voisins de Pexiora et Besplas, fiefs de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem, en furent aussi dotés.

« Le commandeur Pierre Boyer accorde le 1er mars 1245, aux pariers Guillaume Galifu et Pierre d’Alzonne (Autezone) un emplacement pour construire un moulin à vent, qui paiera la très faible cense d’une émine de froment. Il est convenu que l’Hôpital ne construira aucun édifice qui pourrait couper le vent au moulin. Le commandeur construit ensuite un moulin au Nord de la Commanderie ».

 

A partir de cette époque, la prospérité des moulins ne fit que croître.

En effet, pour les cultures, le blé a toujours la prédominance ; viennent ensuite l’avoine, le seigle, et l’orge. Les « Bleds » sont la base de l’alimentation, ils sont aussi la base de l’économie du village. Il existe même à Besplas un moulin pastelier, autre source de richesse au XVIème siècle. Au XVIIème siècle les labours sont toujours consacrés aux bleds, essentiels pour une société se nourrissant de pains, de galettes, ou de bouillies. Les moulins se multiplient avec l’utilisation du maïs, nouvellement rapporté d’Amérique, qui prend une grande importance dans la vie et l’alimentation des paysans.

La bouillie de farine de maïs deviendra le traditionnel « Millas » du Lauragais. Sur ces labours reposent les fiscalités royales, seigneuriales et ecclésiastiques. Le plan cadastral de 1750 montre qu’un moulin occupe la partie centrale du village, c’est celui du meunier Estanave. Par contre en 1750, les moulins situés au Nord de la rue de la Glacière, dont celui qui nous occupe, n’apparaissent pas. On peut donc raisonnablement penser qu’ils ont été construits à la fin du XVIIIème siècle puisqu’ils auraient appartenus à la famille CALOUIN, avec probablement des réparations ou reconstructions au fil du temps. On connaît également les moulins de Fontveille et le moulin de la Louve. Une gravure du XIXème siècle (ci-dessous) montre « la bataille de VILLASAVARY : le général VINCENDON, au moulin de la Louve, observant l’ennemi ».

La bataille de VILLASAVARY : le général VINCENDON, au moulin de la Louve, observant l’ennemi, gravure du XIXème siècle

Une photo du début du XXème siècle (ci-dessous) indique la position de quatre moulins sur les parcelles actuelles 48 et 54. Sur ces quatre moulins, deux ont entièrement disparu ; le plus près du village est en ruine. Le moulin Roques, objet de notre étude, subsiste. Sur cette photo les cercles métalliques n’existent pas, ce qui signifie qu’elle est antérieure à l’élargissement de meules et aux désordres des maçonneries qui en ont découlé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une photo du moulin Roques en 1938 (HAW) montre le moulin dans un état très proche de l’actuel, avec ses renforts métalliques. Cependant il comporte encore l’auvent en bâtière et le pare vent qu’il conviendrait de restituer. Le moulin était placé à moitié coteau, pour que les vents ne soient pas trop violents. Il ne devait pas y avoir d’arbres à proximité du moulin. La butte ou motte est un remblai, ramené après construction sur le bon sol des murs de fondations qui entouraient le « carcer ».

Plan cadastral de 1750

Le plan cadastral de 1750 ci-contre montre qu’un moulin occupe la partie centrale du village, c’est celui du meunier Estanave. Le moulin qui appartenait à Emile Roques et sa sœur fonctionna jusqu’en 1947.
En effet, le déclin des moulins du Lauragais commença dès la guerre de 1914/1918. Malgré un sursaut pendant la deuxième guerre mondiale, le déclin devint irrémédiable.

Les moulins furent abandonnés et beaucoup s’écroulèrent. Le dernier « charpentier des moulins » dans les années 50, venait de VILLASAVARY. « C’était un véritable ingénieur. Il pouvait réparer n’importe quoi : une aile, la charpente, les rouages, il savait tout faire Auguste DANIEL. On l’appelait le « Gustou », il venait avec son père, le Catet ». En janvier 1972, la Commune décide la remise en état du dernier moulin à vent du village. Depuis plusieurs générations il appartenait à la famille PELOUSE ROQUES. Les derniers meuniers, Emile ROQUES et sa sœur Madame ROQUES RIGAUDY, acceptent de céder à la Commune ce monument important de l’histoire communale, en signant un bail emphytéotique de 99 ans, concernant la parcelle 54 D et son moulin, acte devant Maître Estrade notaire à Fanjeaux. Des réparations urgentes, notamment sur la couverture, viennent d’être réalisées.

 

 

 

 

 

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