Le principe de la série est simple et est basé sur la participation volontaire : le premier qui le désire se propose pour poser la suivante de la série en respectant, si possible, les règles ci-dessous : Le nom de la cache posée commencera par "Communes du Calvados : " suivi du nom de la commune du Calvados où elle est située
Il n'y a aucun ordre particulier à suivre
- Il n'est pas nécessaire d'avoir trouvé une cache de la série pour participer.
- La cache doit être posée dans une commune du Calvados non encore répertoriée (il y a 706 communes dans le Calvados).
- Pas de limitation de taille, difficulté, terrain ou type
- Il est bien que le descriptif de la nouvelle cache contienne les présentes règles et soit suivi d'une présentation de la commune choisie pour la cache .
Cette série est une idée d’Atmo Studio.
Elle a été initialisée dans le calvados par Arnodraig The Devil.
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ROSEL
Rosel, canton de Tilly sur Seulles, Arrondissement de Caen, 390 hectares, 560 habitants qui se nomment les Roselois. Rosel est traversée par la rivière « la Mue »
Origine du nom : du germanique raus, « roseau »
HISTORIQUE
Un seigneur du nom de Rosel accompagne Guillaume le Conquérant en Angleterre en 1066, mais aucune trace n’atteste l’existence d’un château à cette date. Une famille de Rosel habite dans le village au XIIIième siècle, Alain de Rosel étant cité en 1298 au sujet d’une rente à l’abbaye d’Ardennes. En 1608, la seigneurie est la propriété de la famille le Marchant. En juin 1944, Rosel était, comme beaucoup d’autres villages autour de Caen sur la ligne de front : le village ne subit pas d’importants dégâts, mais seules deux maisons ont subsisté au hameau de Gruchy, où le manoir renaissance a été détruit. Des caves voûtées datant de la fin du XVIIIième siècle, et dont la construction s’inspire du modèle des villas italiennes, ont servi de refuge à de nombreux habitants de Rosel durant les combats de juin et juillet 1944.
EGLISE SAINT MARTIN
XIIième, XIVième et XVième siècles (Rue de l’Eglise) L’église est dédiée à Saint Martin et à Sainte Anne, dont la chapelle du hameau de Gruchy a été détruite en juin 1944. Le clocher, du XIIième siècle, est édifié au sud de la nef, près de l’entrée du chœur. Sa base, en calcaire taillé et en moellon, est composée de trois arcatures aveugles dépourvues d’ornements, tandis que celles de l’étage supérieur sont décorées de colonnettes et d’archivoltes avec claveaux sculptés. La flèche percée de quatre lucarnes, serait un type de construction intermédiaire entre les courtes pyramides du XIième siècle, comme dans l’église de Thaon, et celles plus élancées, comme à Colombiers su r Seulles. Le chœur, à chevet droit et doté d’une voûte à deux travées, date du XIIIième siècle. Les voûtes d’ogives, supportées pars des culs de lampe, prennent un angle d’environ 45°, rejoignant la clef en changeant de direction. La nef est agrandie d’un seul côté aux XIVième et XVième siècles. Deux des fenêtres du mur méridional sont du XVième siècle et correspondent aux deux travées couvertes d’une voûte de la même époque. Dans cette partie de l’église, est représentée la passion du Christ, peinte en émail sur cuivre. Les ouvertures du XIXième siècle ont remplacé les fenêtres des murs latéraux. La plus grosse des cloches du beffroi a été fondue en Angleterre et offerte en 1854 par Lord Russel, descendant d’un seigneur de Rosel.
TETE D’HOMMES ENTOUREE DE SERPENTS
XIIIième siècle (Eglise St Martin). Les culs de lampe portant les ogives du chœur sont sculptés de figures grotesques ; avec notamment une chouette et des hommes boursouflées. Le choix des thèmes par les tailleurs de pierre serait lié au comportement du commanditaire des travaux : si ce dernier les nourrit bien, les sculptures illustreraient des scènes agréables, mais dans le cas contraire, elles figureraient des sujets grotesques.
PLAQUE FUNERAIRE
1608 (Eglise St Martin). Cette plaque est apposée à la mémoire de Pierre le Marchant, seigneur de Rosel. Mort en 1608, il est enterré dans son caveau familial à Saint Manvieux. L’emplacement de cette localité, rattachée au canton de Tilly sur Seulles rend compte de l’étendu du domaine familial.
MOISE ET LE SERPENT D’AIRAIN
XVIIième siècle (Eglise St Martin) . Ce tableau comme celui de Saint Paul à Malte, également abrité dans l’église, provient probablement de retables baroques supprimés dans l’entre deux guerres. Le style et la facture de ces représentations des Ecritures saintes sont typiques de l’iconographie italienne inspirée de la contre-réforme.
ORGUE
XIXième siècle (Eglise St Martin) L’église conserve cet orgue depuis 1982, ce qui est rare dans les petites églises rurales.
CIERGE
Début du XXième siècle (Eglise St Martin) Ce type de cierge n’est pas courant dans les églises. Coloré en bleu et rouge et aux feuilles dorées, il est autrefois sorti à chaque procession en hommage à la « Bonne Vierge ». A cette occasion, les enfants portaient le « Jésus de Prague », statuette de pierre de 50 cm disposée dans la nef.
COLOMBIER
XVIième siècle (Château de Rosel) Ce colombier de 800 boulins, signifiant que le seigneur de l’époque possédait 400 hectares de terres, est élevé sur un mur d’enceinte. Il est décoiffé, dépourvu de toiture, et il est construit en cône. Ainsi la pluie tombe-t-elle à l’intérieur, mais l’eau ne s’incruste pas dans les pierres, qui pourraient éclater avec le gel. Cela explique son bon état de conservation.
LA BONNE VIERGE
1782 (Route des Canadiens) La statue a été réalisée à Paris et apportée à Rosel par M. Le Gris, propriétaire du château dressé à proximité, et intendant de Louis XVI. LA bonne Vierge est une Notre Dame des Champs, implorée avant les semences pour que la récolte soit bonne, et donnant lieu à des processions. Elle a été dégradée, en 1793, pendant la révolution ainsi que lors des combats de juin 1944. Dans le cœur de la vierge, sont disposés les procès verbaux signalant les dates des cérémonies au cours desquelles la statue, rénovée ou vêtue d’une nouvelle tenue, est replacée dans l’arbre. Le nom des personnes assistant à la cérémonie est inscrit sur le procès verbal, le dernier étant dressé en mai 2000.
CHATEAU DU PARC
XIXième siècle (17 chemin du Clos Joli) Ce château est construit sur les vestiges d’un ancien édifice d’poque Louis XIII, victime d’un incendie au XIXième siècle et ayant appartenu à l’intendant du roi, M. Le Gris. Pour le rebâtir, l’architecte s’est inspiré du château d’Esquay sur Seulles, également flanqué de deux avant-corps et couvert d’un toit pointu.
PORTAIL
XVIIième siècle (château du Parc) Ce portail fait partie de l’ancien château du XVIIième siècle. La grille en fer forgé est encadrée par deux piliers coiffés de pots couverts de fleurs sculptées. L’ensemble est prolongé par une allée d’une centaine de mètres, bordées d’arbres, menant à la Bonne Vierge.
PORTE ET BUSTE DE JANUS
XVIIième siècle (château du Parc) Cette porte d’entrée, disposée à côté du portail, date, comme ce dernier, de l’ancien château. Le buste délabré de Janus, en calcaire, vraisemblablement très poreux, domine l’ouverture. Ce dieu italique et romain est représenté avec deux visages opposés : il est à la fois un « démon du passage » dans l a tradition indo-européenne et, à Rome, le gardien des portes.
PUITS
XVIIième siècle (château du Parc) Ce puits est un vestige de l’ancien château Louis XIII. Le village compte seulement deux puits, l’autre étant communal.