Geocache Description:
Les communes du Calvados est une série de cache particulière construite par la collaboration entre les géocacheurs. Le principe de la série est simple et est basé sur la participation volontaire : le premier qui le désire se propose pour poser la suivante de la série en respectant, si possible, les règles ci-dessous :
- Le nom de la cache posée commencera par "Communes du Calvados : " suivi du nom de la commune du Calvados où elle est située.
- Il n'y a aucun ordre particulier à suivre
- Il n'est pas nécessaire d'avoir trouvé une cache de la série pour participer.
- La cache doit être posée dans une commune du Calvados non encore répertoriée (il y a 706 communes dans le Calvados).
- Pas de limitation de taille, difficulté, terrain ou type
- Il est bien que le descriptif de la nouvelle cache contienne les présentes règles et soit suivi d'une présentation de la commune choisie pour la cache.
Cette série est une idée d’Atmo Studio.
Pour mettre à jour votre contribution et faire entrer votre cache dans le bookmark list, merci de me contacter.
Je laisse à votre disposition un fichier PDF qui sera mis à jour à chaque demande de réservation de cache ou de création.
Un simple Ctrl+F vous permettra de faire une recherche rapide pour savoir si la commune est disponible.
Listing des communes du calvados.pdf
Mézidon-Canon
Sa gare
Toponymie
Le nom de la localité de Mézidon est attesté sous les formes Mesodon vers 1040 et Mansus Adonis en 1137. Il est issu du latin mansus, participe passé de maneō, « demeurer », par l'ancien français mes, « habitation rurale, ferme », et de l'anthroponyme germanique Odon.
Le nom de Canon est attesté sous les formes Chanon en 1155 et Kanon en 1198. Il pourrait être issu de l'anthroponyme latin Canus ou germanique Cano.
Le français breuil, toponyme de l'ancienne commune absorbée en 1848, désigne un « bois entouré de haies ».
Histoire
Le nom de la localité de Mézidon est attesté sous les formes Mesodon vers 1040 et Mansus Adonis en 1137. Il est issu du latin mansus, participe passé de maneō, « demeurer », par l'ancien français mes, « habitation rurale, ferme », et de l'anthroponyme germanique Odon.
Le nom de Canon est attesté sous les formes Chanon en 1155 et Kanon en 1198. Il pourrait être issu de l'anthroponyme latin Canus ou germanique Cano.
Le français breuil, toponyme de l'ancienne commune absorbée en 1848, désigne un « bois entouré de haies ».
La commune est issue de la fusion, au fil du temps, de plusieurs communes. Le Breuil (265 habitants au recensement de 1846) est absorbé par Mézidon en 1848. Dans le cadre du plan Raymond Marcellin visant à réduire le nombre de communes, Canon (1 039 habitants au recensement de 1968) est rattachée à Mézidon (3 388 habitants au même recensement le 1er septembre 1972 ; la commune prend alors son nom actuel.
Canon, commune gérée par des prêtres, est l'un des points d'appui utilisés par Odon Stigand pour construire une forteresse stratégique au bord de la Dives, à la demande en 1050 du duc de Normandie, Guillaume le Bâtard. Odon met en place autour de cette forteresse une baronnie, et il devient le premier baron de Mézodon. Vers 1050, de retour d'une croisade, il fonde Mézidon. Très marqué par la mystique chrétienne, il construit le prieuré Sainte-Barbe à la suite de la guérison miraculeuse de l'un de ses fils. Celui-ci, deuxième baron de Mézidon après la mort en 1066 de son père, continue à donner un fort caractère religieux à la contrée. Collégiales, prieurés, églises se développent, et toute la Normandie accourt dans cette région de miracles. Canon est surtout connu pour son château et son église. Édifié au XVIIe siècle, le premier château a été détruit puis reconstruit au XVIIIe siècle par Jean-Baptiste-Jacques Élie de Beaumont et présente un mélange de styles, classique et anglais.
Lieux et monuments
- Château du Breuil (XVIIIe siècle).
- Château de Canon (XVIIIe siècle), acquis en 1768 par Jean-Baptiste-Jacques Élie de Beaumont qui le transforma en le surélevant et le coiffant d'un toit à l'italienne : balustrade ornée de pots à feu, cheminées, avant-corps, aile nord des communs ; parcs avec nombreuses fabriques dont un pavillon chinois, le temple de la Pleureuse, pigeonnier, « chartreuses » ou jardins fruitiers clos communiquant par des baies en plein cintre. Le château est classé au titre des Monuments historiques et une dizaine d'œuvre sont classées à titre d'objets.
- Ruines du château Béranger (XVIIe siècle).
- Église Notre-Dame de Mézidon (XIXe siècle) : retable style néo-antique, console XVIIIe, statue de sainte Barbe du XVe.
- Église Saint-Médard de Canon en partie XIIe et XIIIe siècles : retable du XVIIIe siècle, Christ du XVIIe siècle, dalle funéraire de Pierre Lemonier, « premier bon vieillard couronné » (1777), souvenir curieux des couronnements de la « vertu » pratiquée par les châtelains de Canon au XVIIIe siècle, fonts baptismaux (XVIIIe siècle).
- Église Saint-Pierre du Breuil (XIIe et XVe siècles) : devant d’autel dans le style de Daubin (XVIIIe siècle), antependium avec rinceaux et représentation de saint Pierre (XVIIIe siècle), statue de Sainte couronnée (XVe siècle), confessionnal et fonts baptismaux (XVIIe siècle). L'édifice est classé au titre des Monuments historiques. Une crédence et une statue de sainte Barbe sont classées à titre d'objets.
- Ancienne abbaye de Sainte-Barbe-en-Auge, dont la grange dîmière est inscrite au titre des Monuments historiques.
- La Loco, salle de spectacle aux normes Haute qualité environnementale, inaugurée en avril 2009.
- Gare de Mézidon, 3e gare de triage de France dans le début des années 1980. elle fait la jonction entre la ligne Paris-Caen-Cherbourg et Caen-Le Mans-Tours.