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Communes du Calvados : Fresné-la-Mère Traditional Cache

Hidden : 5/29/2014
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Les communes du Calvados est une série de cache particulière construite par la collaboration entre les géocacheurs. Le principe de la série est simple et est basé sur la participation volontaire : le premier qui le désire se propose pour poser la suivante de la série en respectant, si possible, les règles ci-dessous :

  • Le nom de la cache posée commencera par "Communes du Calvados : " suivi du nom de la commune du Calvados où elle est située.
  • Il n'y a aucun ordre particulier à suivre
  • Il n'est pas nécessaire d'avoir trouvé une cache de la série pour participer.
  • La cache doit être posée dans une commune du Calvados non encore répertoriée (il y a 706 communes dans le Calvados).
  • Pas de limitation de taille, difficulté, terrain ou type
  • Il est bien que le descriptif de la nouvelle cache contienne les présentes règles et soit suivi d'une présentation de la commune choisie pour la cache.

Cette série est une idée d’Atmo Studio.

 

Pour mettre à jour votre contribution et faire entrer votre cache dans le bookmark list, merci de me contacter.

Je laisse à votre disposition un fichier PDF qui sera mis à jour à chaque demande de réservation de cache ou de création.

Un simple Ctrl+F vous permettra de faire une recherche rapide pour savoir si la commune est disponible.

Listing des communes du calvados.pdf

Fresné-la-Mère est une commune française, située dans le département du Calvados en région Basse-Normandie, peuplée de 566 habitants

 

Faits historique de cette commune de 1871-1930

Mars 1871   -  Accident de chemin de fer.  -  Un accident qui aurait pu avoir des suites plus graves est arrivé mardi dernier, 21 février, à la gare de Fresnay-la-Mère (ligne d'Argentan).

Le train de marchandises n° 680, chargé de vivres, de bois, de charbon, etc., à destination de Paris, venait d'arriver en vue de la gare de Montabard en gravissant une rampe assez rapide, ainsi que chacun sait.

A ce moment, la locomotive ayant été détachée pour les besoins du service, et le conducteur d'arrière n'ayant pas eu la précaution de serrer les freins, les douze ou quatorze wagons, abandonnés à eux-mêmes et dont la charge totale ne formait pas moins de cent soixante mille kilos, s'ébranlèrent et descendirent d'abord lentement, puis avec une grande rapidité la pente qu'ils venaient de remonter. Quand ils furent en vue de Fresnay-la-Mère, ils avaient atteint une vitesse tellement vertigineuse, qu'à peine pouvait-on les suivre de l'oeil.

A ce moment arrivait en face sur la même voie un train de voyageurs n° 16, parti à 9 h. 35 du matin, de Caen, à destination d'Argentan, et dans lequel ne se trouvaient pas moins de trois cents personnes. Un accident paraissait inévitable, et il n'aurait certes pas été évité sans la présence d'esprit et le sang-froid de M. Nicollet, le chef de gare de Fresnay-la-Mère.

Sans perdre une seconde, cet employé se précipita avec un de ses hommes, nommé Gervais, à l'aiguille la plus proche, et parvint, non sans péril, à engager les wagons qui se précipitaient avec la rapidité de la foudre, dans une voie sans issue, qui servait à garer les voitures vides. En même temps le train de voyageurs, immédiatement prévenu, reculait à toute vapeur du côté de Couliboeuf, et s'arrêtait en dehors des signaux de la gare de Fresnay.

De cette façon, la vie de tant de personnes si sérieusement exposée a pu être préservée, mais certains corps de bâtiment accessoires et la gare elle même ont éprouvé de graves dégâts. Les wagons, lancés à toute vitesse, étant arrivés en effet à bout de voie, ont brisé ses remparts en granit, et se sont enfoncés dans le quai, labourant le terrain pendant une espace de 80 mètres. Le bâtiment à usage de lampisterie et de water-closet a été détruit, quant à la salle d'attente des premières, contenue dans la gare elle-même, elle a été entièrement démolie.

Des pierres d'une grosseur énorme ont été lancées à des distances incroyables. Personne heureusement n'a été blessé.

Les dégâts, tant en matériel qu'en bâtiments, ont été évalués à une centaine de mille francs.

On ne saurait accorder trop d'éloges, à M. Nicollet, chef de gare, et à l'aiguilleur Gervais. Leur intrépidité et leur dévouement à l'un et à l'autre, ont empêché cet accident d'avoir les suites horribles qu'on pouvait craindre, et qu'il fallait leur vigilance pour l’éviter. 

 

Décembre 1872   -  Café chantant.  -  Le ministre de l'intérieur vient d'engager les, fonctionnaires et agents auxquels incombent particulièrement la surveillance des cafés concerts, de veiller avec un redoublement de zèle et d'attention, à ce que les chansons obscènes, les saynètes graveleuses et tous les divertissements enfin pouvant porter atteinte à la morale ou à l’ordre public, soient éliminés des programmes.

 

Décembre 1872   -  Cartes-poste.  -  Il va être établi des cartes-poste qui seront vendues par l'administration au prix de 10 centimes et qui circulerons en franchise dans tout le territoire français. Sur ces cartes on met l'adresse d'un côté, et quelques lignes de l'autre. Elles existent déjà en Suisse et en Angleterre, où elles rendent les plus grands service. 

 

Janvier 1873   -   Infanticide.   -  Un infanticide a été commis dans la nuit du 3 au 4 de ce mois, à Fresné-la-Mère, canton de Falaise, par la fille Anne Crespin, âgée de 29 ans, ouvrière gantière. La justice informée de ce crime s'est rendue sur les lieux et a procédé à d'actives investigations. Après interrogatoire, la fille Crespin a fini par avouer que son enfant avait été tué par le Sieur Floribert Macelin, son amant, âgé de 21 ans, journalier à Damblainville, qu'il avait caché le cadavre dans un vase rempli de cendres, et qu'il avait ensuite déposé ce vase dans une cabane à lapins. Cette déclaration ayant été reconnue très exacte, la fille Crespin, et Macelin ont été arrêtés et écroués à la prison de Falaise.  

Janvier 1873   -   Infanticide.   -  Nous nous empressons d'annoncer que le sieur Floribert Macelin, journalier à Damblainville, près Falaise, incarcéré comme étant l'un des auteurs de l'infanticide commis le 3 de ce mois à Fresné-la-Mère, vient d'être relaxé.

 

Septembre 1911  -  Le samedi 23, le Baron Ménard de Couvrigny, 49 ans, qui revenait du marché de Falaise en conduisant son tilbury, est tué d'une balle de fusil dans la nuque, dans l'allée conduisant au château de la Galerie. Un jeune juge d'instruction caennais établit rapidement que l'assassin est le propre fils du baron, Robert, 18 ans, et que le guet-apens a été organisé par la baronne, née Marguerite de Tréprel, 39 ans, ivrognesse et débauchée notoire.

 

Janvier 1912  -  Le 19, la Cour d'Assises juge le parricide. La baronne de Couvrigny comparait en grand deuil, le fils assassin parait indifférent. Une foule immense assiége le Palais de Justice, mais le huit-clos est prononcé lorsque la Cour évoque certain fait d'immoralité particulière scabreux. Le grand avocat d'Assises Henri Robert Plaide 25 minutes - pour 10 000 francs d'honoraires ( plus de 26 000 Euros) dit-on, - mais sa cliente est condamné à mort, et le parricide à 20 ans de travaux forcés.

 

Novembre 1917  -  Brûlée vive.  -  Samedi 24 novembre, vers 10 heures, Mlle Gabrielle Leroy, factrice, faisant sa tournée, entendit des plaintes et sentit une odeur de roussi. Dans la cour de Mme Saillanfest, elle aperçut celle -ci tombée, ses habits achevant de brûler sur elle. Mlle Leroy appela un voisin et s'empressa de jeter de l'eau sur les débris des habits Mme Saillanfest, qui ne tarda pas à expirer.

Mme Saillanfest était impotente depuis plusieurs mois par suite de paralysie. Mlle Aline Morel, qui la gardait en l'absence de M. Saillanfest, l'avait quittée vers 8 heures 1/2, après lui avoir arrangé sa chaufferette, la laissant assise dans son fauteuil.

La chaufferette, en bois, a dû s'enflammer et communiquer le feu aux habits de la malheureuse femme; celle -ci sortit dehors, se dirigeant vers un baquet d'eau de pluie. Elle ne put l'atteindre, car le vent, soufflant avec violence, activa les flammes, et Mme Saillanfest brûla comme une torche. Son corps ne formait plus qu'une plaie, ainsi que le certifia le docteur Chantreux appelé à constaté le décès. Mme Saillanfest, née Jeanne Bellet, était âgé de 62 ans.

 

Novembre 1917  -  Un déraillement.  -  Un déraillement s'est produit à l'arrivée d'un train en gare de Fresné-la-Mère. C'est dans la fameuse rampe de Montabard longue de plusieurs kilomètres, que ce déraillement a eu lieu. Et ce n'est pas le premier qui se produit a cet endroit.

Le convoi comprenait 17 wagons. Par suite d'une rupture d'attelages, trois d'entre eux furent renversés.

Les dégâts, peu importants, sont purement matériels, et l'accident n'eut pas l'importance qu'on lui attribuait au début. Une perturbation s'en suivit fatalement dans la marche des trains, mais de bonne heure dans la journée, la voie était déblayée, et la circulation reprenait son cours normal.

Le mécanicien seul a été légèrement blessé à la tête, cette blessure est sans gravité. Une catastrophe aurait pu se produire, car un autre train venait en sens inverse. Fort heureusement, le déraillement avait eu lieu en gare, il fut possible de télégraphier immédiatement aux gares voisines, pour faire garer ce train avant qu’il arrivât à Fresné-la-Mère. 

 

Novembre 1917  -  Une femme brûlée vive.  -  Dans la matinée de samedi dernier, Mme Gabrielle Péron, factrice des postes, faisant sa tournée habituelle, passait au hameau de la Hamberie, commune de Fresné-la-Mère, vers 10 heures, lorsque son attention fut attirée par des plaintes et une forte odeur de roussi, provenant du hameau.

Elle s'y rendit et aperçut Mme Sillanfest, demeurant là, tombée un peu plus bas que sa porte les vêtements de cette femme étaient en feu et achevaient de brûler.

Mlle Péron courut aussitôt chercher du secours dans les maisons voisines, mais ne trouva personne, elle revint peu après avec M. Chandelier, bonnetier, habitant un peu plus loin. A leur arrivée, ils jetèrent sur Mme Sillanfest, un seau d'eau pour éteindre le feu encore allumé dans les vêtements consumés, mais la malheureuse, horriblement brûlée, rendait le dernier soupir sans prononcer une parole.

Tout fait supposer que Mme Sillanfest, impotente et paralysée du côté gauche, depuis quelques mois, avait les pieds sur sa chaufferette, lorsque le feu prit dans ses vêtements, et qu'elle sortit pour avoir du secours, mais le feu activé par le vent, prit aussitôt de grandes proportions, l'empêchant d'aller plus loin. La chaufferette fut en effet retrouvée ouverte sur le seuil de la porte.

M. Sillanfest, absent depuis deux mois environ, pour suivre dans la contrée les travaux de battages, ne rentre chez lui que de temps à autre, il fut prévenu du malheur qui le frappait, à Perrières où il travaillait, il revint aussitôt.
Pendant l'absence de M. Sillanfest, une voisine, Mlle Aline Morel, était chargée de veiller sa femme pendant le jour et de coucher là pendant la nuit. Le jour elle n'y restait pas continuellement et c'est pendant une de ces courtes absences qu'elle fit dans la matinée, que Mme Sillanfest trouva une mort aussi tragique.

Ce pénible accident a causé une vive émotion dans la contrée, où Mme Sillanfest était très connue. 

 

Juillet 1918  -  Arrestation mouvementée.  -  Maurice Dubourg, 31 ans, cultivateur à Fresné-la-Mère, arrêté par les gendarmes de Falaise, pour absence illégale, a pris la fuite, au moment d'entrer dans la caserne. Rejoint, il a opposé une vive résistance, ameutant par ses cris tout le quartier Guibray. Il a été écroué dans les locaux disciplinaires de la caserne Dumont-Durville.

 

Août 1919  -  Départ des cloches Belges. - En Juillet 1918, alors qu'on prévoyait une nouvelle ruée des Allemands sur la petite partie de ce qu'il restait encore de la Belgique, les cloches de Poperinghen, de Waterschoot, d'Ypres et des environs, furent dirigées sur la Normandie et mises en sûreté au château de Fresné-la-Mère. Les treize cloches « réfugiées «  ont été chargées mardi en gare de Fresné, sur deux plates-formes, pour être dirigées sur Bruges, d'où elles seront acheminées sur leurs paroisses respectives. Une équipe de soldats belges, sous la direction du lieutenant Degroote, a procédé à l'embarquement de ces treize cloches, dont le poids total était de 18.700 kilogrammes.

 

Juillet 1922  - L'inauguration du monument aux morts.  -  Elle aura lieu le 1er juillet sous la présidence de M. le Sous-Prefet de Falaise, accompagné de M. Le Cherpy, conseiller général, ancien ministre.

 

Août 1923  -  Écrasé par sa voiture.  -  Lundi matin, à 8 heures, M. Albert Binet, 49 ans, domestique chez Mme Chrétien se rendait à Pertheville-Ners en compagnie de sa patronne pour chercher un tonneau, lorsque la charrette qu’il conduisait passa sur une grosse pierre et le choc lança Binet devant la roue une lui écrasa la tète. La mort fut instantanée. Le malheureux est marié et père de deux enfants.  

 

Février 1926  -  Coup de pied de cheval.  -  M. Henri Lecerf, domestique agricole chez M. Beauvais, a reçu un violent coup de pied de cheval sur le pied gauche. La guérison sera longue.

 

Juin 1926  -  Syndicat d’électrification.  -  Les dossiers en vue de subvention, concernant les communes de Vieux-Fumé, Condé-sur-Ifs, Magny-la-Campagne, Damblainville et Fresné-la-Mère ont été déposés au ministère de l'Agriculture. Il y a tout lieu de croire que l'allocation d'État sera fixée incessamment.

 

Novembre 1926  -  Grave accident à la gare.  -  Hier après-midi, un grave accident s'est produit en gare du Fresné-la-Mère sur la ligue de Caen au Mans, à 7 kilomètres de Falaise.

Le train de voyageurs montant vers Montabard fit une manœuvre à cette gare pour aller prendre sur une voie de garage des wagons, l'employé Horieux monta sur un des wagons, mais son pied glissa et il tomba sous les roues du convoi qui lui broya la jambe gauche. On s'empressa auprès du blessé qui fut transporté aussitôt à l'hôpital de Falaise.

L'amputation a été pratiquée par le docteur Cailloué.

 

Novembre 1930   -   La mort tragique d'une ménagère.   -   Ces jours derniers, la jeune Defoy, 13 ans, servante chez M. Charles Maupas, à Fresné-la-Mère, s'était rendue chez sa mère habitant à peu de distance de la maison de son patron. La porte étant fermée, la fillette frappa à différentes reprises en appelant sa mère. Au bout de quelques instants, voyant que celle-ci ne répondait pas, la jeune Defoy fut prise d'inquiétude et retourna au domicile de M. Maupas, pour le mettre au courant. M. Maupas, pensant que la mère de son employée avait été victime d'un accident, se rendit chez Mme Defoy, en compagnie de M. Dupont, conseiller municipal. Les deux hommes enfoncèrent la porte. À peine étaient-ils rentrés qu'une odeur de chair brûlée les suffoqua et ils virent alors un spectacle affreux. Le corps de la pauvre femme était à demi carbonisé et l'une des jambes attenait au foyer dans lequel achevait de se consumer des morceaux de bois. Le docteur Cailloué, mandé aussitôt, conclut que la malheureuse avait succombé plusieurs heures avant qu'on la découvrit dans cet état, à une congestion cérébrale, au moment où elle se trouvait près de sa cheminée pour se chauffer. Elle tomba sur des matières incandescentes, ses vêtements prirent feu et alors la victime fut atteinte de brûlures profondes et mortelles.

       
     
   

FRESNÈ-LA-MÈRE    -   Écoles et Mairie

 
   

 
   

11.   Fresné-la-Mère    -   La Gare

 

Additional Hints (Decrypt)

Qreevèer 2 cvreerf ra onf qh zhe rg nhffv qreevèer yr OBHET 289 00

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)