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Chés moutons ou chés leus de Montovillé ? BP#2 Traditional Geocache

Hidden : 5/25/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Il s'agit d'une petite boîte ronde hermétique en tenue de camouflage contenant un logbook. 

Cette cache est la seconde d'une série consacrée aux blasons populaires des communes situées sur le territoire du Pays des Courdriers (Canton de Villers-Bocage). 

Merci de bien la remettre en place après sa découverte. 


Chés moutons ou chés leus de Montovillé ?

Autrefois, en Picardie comme dans beaucoup d’autres régions de France, il était coutumier de « blasonner » les habitants d’un village ou d’un quartier par une petite phrase, souvent malicieuse.

Montovillé (qu'on écrit aujourd'hui Montonvillers) a la particularité d'avoir été brocardé de deux blasons populaires : "chés moutons" ou "chés leus" (loups).

Chés moutons : Les uns croient que ce sobriquet est dû au caractère inoffensif des habitants ; d'autres pensent au contraire qu'on doit l'attribuer aux nombreux troupeaux de bêtes à laine qui vivaient sur le terroir. Le nom même du village a pu donner lieu au sobriquet appliqué à ses habitants : autrefois, on disait et on écrivait : "Moutonvillers". L'origine du  nom de la commune signifie-t-il le domaine des moutons ? Ou bien ce sens étymologique résultant de la confusion entre les "U" et "N" a-t-il été attribué par le bon sens populaire ?

Chés leus : Les autochtones n'avaient que peu ou point de relations avec les pays voisins parce que leur village était privé de chemins ; ils vivaient chez eux comme des loups au plus épais du bois, d'où ce second brocard : "Chés leus de Montovillé". Il faut remarquer que dans bien des cas, le surnom de "Leus" doit son origine à la fête locale, qui constituait jadis un temps fort dans la vie de nos ancêtres. Quand la fête du patron de la paroisse tombait le lundi ou mardi, si la fête locale avait lieu le dimanche précédent, on disait que les paroissiens mangeaient leur patron ; en agissant de la sorte, ils se montraient affamés comme des loups. Le souvenir de ces animaux est présent dans le surnom collectif des habitants de deux villages du département de la Somme : Licourt et Montonvillers. Le nom de ce fauve, qui pullulait jadis en Picardie, où il jetait la consternation parmi les populations, est entré dans la composition d'un certain nombre de locutions picardes. Ainsi les habitants des petites villes se moquaient des villageois en disant : "In poysan et pi in leu : ha n'o qu'enne âme à deux" ; que l'on peut traduire du picard : "Un paysan et un loup, il n'y a qu'une âme pour deux". 

Additional Hints (Decrypt)

Pnpur à y'noev.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)