Cette cache est la deuxième d'une série de quatre petites énigmes que j'ai situées dans l'univers de la série Fringe , créée par J. J. Abrams, Alex Kurtzman et Roberto Orci. (GC555JK, GC555KH, GC555NR et GC555R2)
J'ai écrit cette petite fanfiction en reprenant les personnages de la série et en leur faisant enquêter sur une nouvelle affaire qui je l'espère sera menée à terme avec votre aide.
J'ai peut-être pris quelques libertés avec l'histoire officielle de la série. Par ailleurs, je ne suis pas un conteur né aussi je demande l'indulgence des fans. Pour les autres, et bien il n'est pas nécessaire de connaître la série pour résoudre les énigmes. L'histoire n'est là que pour l'habillage en sommes, mais je reconnais qu'elle est quand même plus claire quand on sait à qui on a affaire.
FRINGE : The Paris incident
Chapitre 2
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Deux jours après la fin de leur enquête, Olivia, Peter et Lincoln étaient à l'aéroport de Charles de Gaulles, prêts à rentrer aux Etats-Unis.
Alors qu'elle présentait ses papiers pour l'embarquement, l'homme au poste de contrôle demanda à Olivia :
« Agent Dunham ? »
« Oui, c'est bien moi. », répondit-elle
« Ces messieurs sont-ils l'agent Lee et Peter Bishop ? » demanda-t-il encore.
Olivia regarda ses collègues puis reprit
« C'est exact, il y a un problème ? »
« Veuillez me suivre je vous pris, tous les trois. », puis il s'en fut en direction d'une petite porte non loin de là.
Après avoir suivi un dédale de couloirs de service, l'équipe se retrouva dans une pièce manifestement sécurisée. Un homme en costume gris discutait en téléconférence avec Philip Broyles.
« Monsieur ? » s'exclamèrent en coeur Lincoln et Olivia.
« Agent Dunham, agent Lee, Peter », salua l'image à l'écran. « Désolé d'avoir eu a vous faire arrêter de la sorte mais vous ne rentrez pas tout de suite. Il semblerait qu'un nouvel événement ait eu lieu et les autorités de ce pays souhaiteraient profiter de notre expérience. J'ai assuré le colonel Viel ici présent de notre entière coopération. »
« Le colonel Viel ? Les service secrets Français ? », interrogea Olivia.
Philip Broyles opina.
« De quoi s'agit-il cette fois », intervint Peter
L'homme au costume gris prit la parole.
« Ce matin un homme s'est introduit dans une de nos chambres fortes. Il s'agit d'un civil... »
« Vous l'avez appréhendé ? », coupa Olivia, agacée par ce contre-temps
« A vrai dire nous l'avons retrouvé mort. », répondit le Colonel.
« Qui était-ce ? Une sorte d'agent dormant ? »
« Même pas, un parfait Monsieur Tout-le-monde »
« Et ce parfait Monsieur Tout-le-monde a passé tout les contrôles ? Ces locaux doivent êtres hyper-sécurisés, comment-est-ce possible ? », s'interrogea Lincoln
« Justement c'est impossible, il n'y a pas eu effraction mais les alarmes intérieures ont réagit. Ces coffres sont par ailleurs sous vidéo surveillance constante... mais voyez plutôt »
Le colonel Viel lança une vidéo, sur le moniteur les trois agents observaient l'intérieur d'une chambre forte manifestement vide de toute présence humaine. Puis un coin de la salle devint flou et un homme se matérialisa, à la grande surprise de l'agent Lee qui s'exclama :
« Mais que... », puis constatant qu'il était le seul à s'émouvoir, il s'interrompit aussitôt pour reprendre le visionnage.
Sur la vidéo, l'homme dans la chambre resta debout et immobile durant quelques secondes, puis s'écroula comme une masse. Quelques instants après des gardes armés investirent la chambre forte, trouvèrent l'homme et confirmèrent à la caméra que ce dernier était mort.
« A-t-on examiné la pièce ? », demanda Olivia
« Evidemment. La fouille n'a rien donné. Pas de passage secret ou de tunnel caché. Nos scientifiques n'ont rien relevé d'anormal si ce n'est qu'une légère radioactivité résiduelle. »
« Montrons ça à Walter, il aura surement une idée », dit Peter.
Plus tard, alors qu'ils étaient en vision conférence avec Harvard, Walter regardait les objets appartenant à la victime avec attention.
« L'histoire est intéressante, ça c'est passé où », demanda Walter
« A ces coordonnées : N 48° 53' 22.68" E 2° 14' 37.44" », répondit Peter qui pensait que son père allait avoir besoin de précisions
« Ah ? Et crois-tu qu'il serait possible de me faire parvenir le cadavre pour que je l'autopsie ? », demanda Walter
« Walter ! », implora Peter.
« Et bien si tu veux tout savoir fils, à part la montre je ne vois rien là dedans d'anormal, je suis désolé. »
« La montre ? », dit Peter, « Qu'est ce qu'elle a cette montre ? »
« Et bien elle n'est pas à l'heure, voilà ce qu'elle a », répliqua Walter.
« Walter », dit Peter en souriant « Nous sommes en France, il y a un décalage horaire »
Walter se retourna enfin vers l'écran, et l'air sévère il réprimanda Peter.
« Tu crois peut-être que je l'ignore Peter ! Non, regarde mieux »
Après examen il s'avéra effectivement que la montre de la victime présentait un retard de 29 secondes et 62 centièmes par rapport à l'heure sur laquelle elle était censé se caler automatiquement.
« Bon et après ? », demanda un Lincoln moqueur, « vous suggérez quoi ? Qu'il voyage aussi dans le temps ? »
A ces mots et chacun de leur côté Walter et Peter se redressèrent, comme mus par une intuition commune, puis se regardèrent via l'écran de télévision chacun cherchant le regard de l'autre pour obtenir confirmation de la pensée incongrue qui venait de naître dans leurs esprits.
Saurez-vous retrouver d'où la victime de cette histoire est partie ?
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