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Communes du Calvados : Vaux sur Aure Traditional Geocache

This cache has been archived.

miguaine:
Bonjour,

Cache archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Groundspeak Volunteer Reviewer".

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Hidden : 5/12/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


 

Les communes du Calvados est une série de cache particulière construite par la collaboration entre les géocacheurs. Le principe de la série est simple et est basé sur la participation volontaire : le premier qui le désire se propose pour poser la suivante de la série en respectant, si possible, les règles ci-dessous :

  • Le nom de la cache posée commencera par "Communes du Calvados : " suivi du nom de la commune du Calvados où elle est située.
  • Il n'y a aucun ordre particulier à suivre
  • Il n'est pas nécessaire d'avoir trouvé une cache de la série pour participer.
  • La cache doit être posée dans une commune du Calvados non encore répertoriée (il y a 706 communes dans le Calvados).
  • Pas de limitation de taille, difficulté, terrain ou type
  • Il est bien que le descriptif de la nouvelle cache contienne les présentes règles et soit suivi d'une présentation de la commune choisie pour la cache.

Cette série est une idée d’Atmo Studio.

                        merci à d'avoir relayé cette série à notre région  

                   
 

Pour mettre à jour votre contribution et faire entrer votre cache dans le bookmark list, merci de me contacter.

Je laisse à votre disposition un fichier PDF qui sera mis à jour à chaque demande de réservation de cache ou de création.

Un simple Ctrl+F vous permettra de faire une recherche rapide pour savoir si la commune est disponible.

Listing des communes du calvados.pdf

 




VAUX SUR AURE


                                                                                                                                                                                                  

Vaux-sur-Aure est une commune française, située dans le département du Calvados en région Basse-Normandie, peuplée de 328 habitants. Vaux-sur-Aure est une commune du Bessin située à trois kilomètres de Bayeux et quatre kilomètres des côtes de la Manche (Longues-sur-Mer), elle est traversée par l'Aure.

Cette communes abrite plusieurs lieux ou monument telle que :

Le château de la Ferrière

Bel édifice classique d'époque Louis XV, en pierre blonde de Creully, encadré de grandes ailes de communs de la même époque, au cœur d'un parc paysager de 18 hectares qui domine le village et le pont sur l'Aure. Il a été bâti en 1735 sur les vestiges d'un château féodal du XVe siècle, par Jacqueline Piedoue de Nerval, veuve d'un écuyer de Louis XV, enterrée à l'église Saint-Aubin de Vaux-sur-Aure.

Il fut ensuite de 1762 à 1788 la propriété d'un botaniste fameux : le caennais Gabriel Moisson de Vaux (1742 - 1802) qui y mena d'intéressantes expériences botaniques. Bâtissant des serres chaudes et froides, il y acclimata, entre autres végétaux exotiques, le sassafras d'Amérique, le plaqueminier (kaki) de Virginie, et surtout le magnolia grandiflora, qu'il fut le premier avec Lagalissonnière, à faire prospérer en pleine terre. On venait de très loin admirer les « magnolias d'une grosseur considérable » du parc de la Ferrière. Il entretint une longue correspondance avec Linné, Buffon, Cels et Thouin.

Physiocrate et philanthrope, Moisson de Vaux cultiva aussi la pomme de terre dans le « secret » de son immense jardin potager clos de murs, pour exciter la curiosité, favoriser les vols nocturnes, et ainsi aider à sa propagation dans les couches populaires, en proie à la famine. Très aimé et respecté de la population, il ne fut pas inquiété sous la Révolution, et fut élu président du district de Bayeux, député du Calvados (1797-1799) avant de s'installer à Caen, dont il devint maire. La société d'agriculture de Caen, dont il était vice-président, publia un magnifique éloge funéraire de Moisson de Vaux en 1807. En tant que botaniste, on doit à Moisson de Vaux la plantation du « platane de la Liberté » à Bayeux sous la Révolution (Les multiples frères jumeaux de ce platane sont encore en place, intacts, dans le parc de la Ferrière) ainsi que le noyau des collections de l'actuel jardin botanique de Bayeux.

Moisson de Vaux eut des descendants, liés au destin des plus grandes dames du Directoire et de l'Empire :

  • Michel, fait baron par Napoléon en 1811, fut écuyer et intendant général de la reine Hortense (de Beauharnais), jusqu'à la mort de cette dernière. Sa femme fut dame d'honneur de l'impératrice Joséphine.
  • son petit fils devint banquier et épousa Coraly de Cabarrus, fille de la célèbre Madame Tallien.

Au XIXe siècle, le château fut la propriété du comte François-Joseph de Toustain de Richebourg puis de son fils Henri-Marie, historien proche de Viollet-le-Duc et ami d'Arcisse de Caumont. Les Toustain de Richebourg agrandirent considérablement le parc de la Ferrière entre 1819 et 1855 en annexant la route de Vaux, qu'ils déplacèrent à leur frais cinquante mètres plus au nord (actuelle route des Écoles). Cela leur permit de créer un vaste parc à l'anglaise enrichi de séquoias géants, de cyprès de lambert dont certains subsistent encore aujourd'hui. Le comte Henri-Marie restaura à ses frais l'église de Vaux-sur-Aure dans le style roman remis à l'honneur par Arcisse de Caumont. Il remodela surtout la vallée de l'Aure qui entoure cette église pour englober le village tout entier dans le parc du château de la Ferrière, abolissant la frontière entre le parc botanique, le village et les champs. La gravure fameuse de Maugendre immortalise ce « parc agricole » dans le style anglais.

À la fin du XIXe siècle, le château devint la propriété du baron Alfred Issaverdens (1839-1918), né à Smyrne en Turquie et conseiller du khédive d'Égypte. Son fils le baron Georges fut élu maire de Vaux-sur-Aure. Le château fut ensuite acquis par Monsieur Bauer, qui fut lui aussi maire du village. Les héritiers de Monsieur Bauer vendirent le château après la dernière guerre aux sœurs bénédictines de Caen dont le couvent avait été détruit par les bombardements. Elles y demeurèrent jusqu'en 1958. La MSA l'acquit à cette date, le loua à l'Adapt de 1966 à 2007 puis le revendit. C'est à nouveau, depuis 2008, une propriété privée. Le parc botanique de dix-sept hectares, en cours de restauration, s'ouvre à la visite, avec un « jardin du nouveau monde » perpétuant les liens d'amitié entre la France et les États-Unis. Il présentera sur un hectare une sélection de végétaux importés d'Amérique entre 1776 et 1945.

 Le manoir d'Argouges

Dans un site sauvage et préservé, entouré de douves en eau, c'est l'un des plus beaux manoirs médiévaux de Normandie. Fief de la puissante famille d'Argouges, c'est un lieu de féerie (légende de la fée d'Argouges, dont l'empreinte d'un pied est encore visible, dit-on, sur le rebord d'une fenêtre du manoir). Il fut édifié à partir du XIVe siècle (mur d'enceinte et tour Sud-Est) continué au XVe (corps de logis, colombier, granges, écuries) modifié vers 1510 (corps de logis reconstruit, écuries restaurées, portail et deux tours ajoutées, au nord et à l'ouest, baies, cheminées et escalier refaits, deux grandes salles superposées commencées). Les travaux s'arrêtèrent en 1530 avant que soient achevés le Grand Escalier et les grandes salles. La famille d'Argouges se sépara du manoir en 1634 et il fut transformé en ferme. La salle basse devint écurie, la maison du jardinier devint fournil, etc. Arcisse de Caumont le remarqua, et il fit l'objet de tableaux et de lithographies à l'époque romantique. L'ayant acheté à l'abandon et menaçant ruine, Bertrand et Laure Levasseur le restaurent depuis les années 1980. Il est classé Monument historique depuis le 27 juillet 1924.

Le château de la Haizerie

Bel édifice d'époque Louis-Philippe, à demi-caché dans son bois de haut jet, derrière l'église Saint-Aubin. Bâti vers 1840 par les parents du fameux père Marc-Marie de Rotz, qui partit évangéliser le Japon à la fin du XIXe siècle, c'est un curieux exemple du style palladien très épuré, sec mais élégant, style très peu représenté en Normandie. Une seule souche de cheminée rassemble au faîte du toit toutes les cheminées du château, en un long couronnement très original. Longtemps siège d'administrations agricoles (l'INRA entre autres), il est, lui aussi, actuellement en restauration.

 

Additional Hints (Decrypt)

fbhf ibf cvrqf- haqre lbhe srrg

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)