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Tombe d'Alain Fournier et ses compagnons Traditional Geocache

This cache has been archived.

PhilaCache: Bonjour,

Puisqu'il n'y a pas eu de maintenance dans un laps de temps raisonnable, j'archive cette cache.
voir aussi : http://www.geocaching.com/about/guidelines.aspx#cachemaintenance.

Comme cet archivage a eu lieu à cause d'un manque de maintenance, il m'est impossible de la réactiver. Si vous voulez refaire une cache ici ... s.v.pl. soumettez un nouveau listing.

Cordialement,
PhilaCache
Groundspeak Volunteer Reviewer

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Hidden : 4/28/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Alain-Fournier, demi-pseudonyme d'Henri-Alban Fournier, est un écrivain français, dont l’œuvre la plus célèbre est Le Grand Meaulnes.

Il disparu à 27 ans au champ d'honneur lors de la Grande Guerre et pendant de longues décennies on chercha à localiser l'endroit exact sans jamais parvenir à retrouver sa dépouille ou celle de ses camarades.

Le 2 mai 1991, après de longues recherches dans le secteur de la tranchée de la Calonne auxquelles Maurice Genevoix avait participé, le corps d'Alain Fournier et de ses vingt compagnons d'arme, tués le 22 septembre 1914, ont été retrouvé allongés tête-bêche dans une fosse commune creusée par les allemands dans la forêt de Saint-Remy-la-Calonne.

Grâce au détecteur de métaux et à la persévérance de Jean Louis, habitant de Lacroix-sur-Meuse, de Michel Algrain, chef d'établissement retraité et du professeur d'allemand Claude Regnaut, les 21 corps enfin retrouvés ont pu être exhumés et presque tous identifiés, puis inhumés à la nécropole nationale de Saint-Remy-la-Calonne (PP 55465_1).

Seize plaques d'identité ont été découvertes. Les deux officiers et le sergent qui n'en avaient plus ont été repérés grâce aux débris d'insignes régimentaires qu'ils portaient sur le col et à leurs galons. L'estimation de leur stature obtenue par une méthode d'anthropologie métrique correspondant aux tailles portées sur les documents militaires et familiaux, le sergent Pierre Testegutte, le lieutenant Henri-Alban Fournier et le capitaine Marie-Joseph Savinien Boubée de Gramont furent incontestablement identifiés. Deux corps sont restés inconnus.

Les analyses effectuées au laboratoire du dépôt archéologique de Scy-Chazelles (Moselle) sur les squelettes ont mis en évidence chaque impact de balle et fracture. Il en résulte sans conteste que les soldats français ont été mitraillés au cours du combat.
Quinze hommes ont succombé à leurs blessures, tandis que six autres grièvement blessés ont été achevés d'une balle dans la tête, tirée par l'ennemi. Tous avaient été touchés à la colonne vertébrale ou au bassin.

Enterrés à 40 centimètres de profondeur seulement, les anthropologues ont estimé que les squelettes seraient apparus à la surface du sol une dizaine d'années plus tard.

La fosse commune du bois de Saint-Remy est aujourd'hui recouverte d'une verrière. Le Conseil général de la Meuse, en association à celui du Gers et du Cher ainsi qu'au Souvenir français, a fait ériger un monument à coté. Il représente le képi du 288e RI de Mirande (Gers) et le livre du "Grand Meaulnes", surmontés d'une flamme sculptée dans une pierre d'Euville.
Il fut inauguré le 26 septembre 1993 en présence de Gérard Longuet, alors président du Conseil régional de la Meuse.

Accès par la D331, puis à 400 mètres environ à pied.

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