Les communes de Loire-Atlantique est une série de caches particulières construites grâce à la collaboration entre les géocacheurs.
En Loire-Atlantique, il y a 221 communes, à vous de jouer...
Vous pouvez, si vous le souhaitez, réserver votre commune, mettre à jour votre contribution sur cette carte et faire entrer votre cache dans la liste des signets, en envoyant un mail à cette adresse dédiée à la série :
communes.loire.atlantique@gmail.com
Nous sommes heureux d'étendre à la Loire-Atlantique, l'idée originale d'ATMO Studio que nous remercions sincèrement pour son aide. La première série "Les communes de Vendée" est née non loin de La Roche sur Yon, à Nesmy .
Il était une fois Treillières
Aux portes de Nantes
Les origines
Les premières traces relevées de populations remontent au néolithique (3000 à 2500 av. JC) : haches en pierre et mégalithes. Plus tard (vers – 600), le territoire de la future commune fut traversé de voies de communication dont l’une Nord-Sud a perduré jusqu’à nos jours. Le long de son tracé, à La Gîte, on a retrouvé des haches de l’âge de bronze servant alors de monnaie d’échange.
L’installation des Gaulois (à partir de – 500) a fortement marquée la toponymie locale. Dans les vastes étendues de forêts qui couvrent alors les rives du Gesvres, les familles gauloises élargissent les clairières ouvertes à mi-pente des versants par les populations qui les ont précédées, les reliant entre elles par un réseau assez lâche de chemins tortueux. Ils installent leurs villages en haut de ces terres bien égouttées, propres à la culture, et laissent les plateaux aux sols acides à la lande.
La civilisation gallo-romaine s’organise autour de la cité de Portus Namnetum siège de l’administration et résidence des grands propriétaires dont certains développent des domaines (villa) au Dominu (La Ménardais), à l’emplacement actuel du bourg… Trois voies romaines délimitent ou traversent alors le territoire de l’actuelle commune ponctuées de bornes milliaires.
Au début du 3e siècle, les premiers raids de ceux qu’on appellera plus tard « les barbares » perturbent la vie quotidienne. Certains villageois enfouissent dans le sol pièces de monnaie et autres « trésors » que l’on retrouvera à l’époque contemporaine (la Noë-Violin).
C’est également au 3e siècle que le christianisme pénètre dans la région.
Des fontaines, lieux de culte gaulois, sont christianisées ; c’est le cas de la fontaine de la Baclais que l’on consacre à Saint Symphorien jeune romain martyrisé vers 170 dont le culte est très en vogue dans la région nantaise.
Au Moyen-âge
C’est alors qu’apparait pour la première fois, en 1123, dans une charte TRELIERAM sans que l’on connaisse l’origine du mot. Le retournement de la conjoncture au 14e siècle (la peste, la guerre de Cent ans et sa version locale la guerre de Succession de Bretagne) provoquent une chute brutale de la population et l’abandon de nombreux villages qui ne seront jamais reconstruits. Les manoirs (La Houssais, Le Lin, Les Fosses, La Rivière…) retrouvent une activité militaire et le plus important d’entre eux devient celui qui contrôle le franchissement du Gesvres par l’axe Nantes-Rennes : le château du Pont de Gesvres.
La période révolutionnaire
Au 16e siècle le retour d’un calme, perturbé par les retombées locales des guerres de religion, amène la réorganisation de la hiérarchie seigneuriale ; tous les manoirs et seigneuries en dépendant passent aux mains du seul seigneur de Treillières installé au château de Gesvres ; il aménage tous les anciens manoirs en métairies.
De la fin du 16e siècle à la Révolution, la population de Treillières avoisine le millier d’habitants, les périodes de croissance démographique étant réduites à néant par les grandes mortalités dues aux « contagions » développées sur une malnutrition cyclique. La vie locale s’organise autour de deux pôles : l’église paroissiale reconstruite en 1613 où le recteur rassemble la communauté villageoise le dimanche et, à la fin de l’office, son organisme représentatif le « général de la paroisse » ancêtre de notre conseil municipal ; le château de Gesvres siège du pouvoir seigneurial (justice, droits seigneuriaux).
Au 19ème siècle
Depuis 1800 une démocratie villageoise s’installe dans la commune : le pouvoir municipal passe de paysan en artisan tous issus de la communauté.
On se méfie des notables nantais habitant des châteaux et on tient à distance un clergé confiné à son rôle spirituel. Lors des élections nationales où l’on participe ici plus qu’ailleurs dans le canton, alors que la plupart des communes rurales de la région optent pour les royalistes les plus ardents, les Treillièrains tout en restant dans le camp conservateur votent bonapartistes. En 1881 la commune atteint son apogée démographique : 2020 h.
Plus récemment …
La période de l’entre-deux-guerres est marquée par un déclin continu de la population : 1470 h en 1936. De nombreux métayers deviennent propriétaires en rachetant une partie des domaines vendus par les héritiers des grandes familles nantaise plus intéressés par les placements financiers ou industriels.
Aujourd’hui, la commune compte plus de 8000 h et se développe au rythme de l’agglomération nantaise.
Jean Bourgeon
Extraits du site web de l’Association Treillières au fil du temps
http://treillieresaufildutemps.blogspot.fr/2011/05/breve-histoire-de-treillieres_12.html
LA CACHE
Pour faire partager le géocaching au plus grand nombre,
toutes les caches de la Purple_team
dans la série des communes de Loire-Atlantique
sont accessibles aux fauteuils roulants
L’accessibilité, ça veut dire :
Parking proche avec places réservées handicapés,
caches posées à 1m20 maxi et
un revêtement goudronné ou dallé au plus près de la boîte.
Merci à vous de rester discrets pendant vos recherches