Le Château de Vaux
Magnifique demeure élevée entre 1720 et 1740, Vaux est l'oeuvre de l'architecte Germain Bofferand. Au début du XVIIIe siècle, Jacques d’Aubeterre, capitaine de cavalerie, issu d’une famille troyenne d’officiers royaux, hérite de son père la terre de Vaux . Il a épousé la fille de son voisin Louis-François Hennequin, seigneur de Charmont et membre des Conseils du Roi, et a obtenu l’érection en comté de ses terres de Vaux et de Jully. Vers 1716, il fait entreprendre la construction de cette grande demeure à la mesure de sa réussite, il en demande les plans à Germain Boffrand, l’un des meilleurs architectes de la Régence.
Les travaux prennent du retard et les créanciers s’inquiètent. A sa mort, en 1726, les aménagements intérieurs sont loin d’être achevés. Son fils s’est fixé en Bavière au service de l’Electeur, allié de la France et futur empereur. Il ne rentre que pour mourir en 1754 dans l’unique appartement habitable du château. Il faut encore attendre six ans pour que le marquis de Montmort, acquéreur du domaine, fasse achever les appartements de cette grande demeure.
Emile de Maupas, qui achète le domaine en 1855, fait moderniser les appartements où il se retire et mène une existence brillante jusqu’à sa mort, en 1888.
Délaissé avant la dernière guerre, puis inhabité, le château connaît une longue déchéance jusqu’à Philippe Vallery-Radot qui, en 1971, fait procéder aux travaux conservatoire les plus urgents.
A nouveau retombé dans l'oubli depuis, c'est en 2015 que celui-ci est racheté et acquis par M. Edouard Guyot qui a courageusement entrepris de le faire revivre, Le château de Vaux est ouvert à la visite, après plus de 80 ans d'abandon progressif pour la partie principale. Le but est désormais de rénover ce monument avec l'aide des visiteurs.
Pour y accéder, à la sortie de Fouchères, prendre la direction de Virey, une grande allée prend naissance sur la droite. Vaux est au bout, à 2 km de là, adossé à la forêt d'Aumont. .