Peu connu des Rennais, ce petit vallon entre la Courrouze et le quartier Sud Gare relie le centre ville à la Prévalaye. Son aménagement est en cours.
Connaissez-vous ce bout de chemin encaissé entre la rue Jules Verne et la voie ferrée ? Longtemps occupé par l'arsenal, il servait au transport et au stockage de munitions et de matériel militaire. Un lieu complètement fermé donc, récemment déblayé avec la poussée du nouveau quartier de la Courrouze. « C'est un choix des urbanistes et de l'aménageur, Territoires, qui ont souhaité créer un nouvel espace public » explique Franck Chabru, chargé d'opérations à Rennes Métropole.
Sa vocation est double. Historique, puisque c'est de là qu'est parti le dernier train de déportés en 1944, deux jours avant la libération de Rennes. Un lieu de mémoire est en cours d'élaboration. C'est aussi un écrin de verdure, trait d'union entre la ville et la campagne : il sera bientôt possible de relier la Cité judiciaire à la Prévalaye via la Courrouze et Cleunay, à pied ou à vélo. Des jardins partagés devraient être installés par des habitants au nord du vallon, par le biais de l'association Courrouz'if. Au sud, un skate park a été inauguré fin 2013. Voici quelques images de ce chemin bien caché au milieu des arbres, qu'il est d'ores et déjà possible de parcourir.
Source : Cédric Rousseau, ville de Rennes.
Sur le quai des Déportés à Rennes: << Mon père revenait ici chaque année >> Ici
Ce que vous cherchez se trouve face au quai d'où est parti le dernier train de déportés en 1944. La voie ferrée est aujourd'hui légèrement décalée et les seuls géomoldus qui devraient pouvoir voir sont les voyageurs des nombreux trains à passer sur cette ligne qui relie la gare de Rennes à Redon.
Attention, la cache se trouve à près de deux mètres de hauteur. Celle-ci est prisonnière dans son support. Aussi, merci de ne pas la relacher.
Plusieurs waypoint vous indiquent des débuts de sentiers pour vous rendre à la cache et qui permettront aux piétons et aux cyclistes de découvrir le vallon Jules Verne ainsi que la mise en oeuvre du principe guide de la Courrouze "Vivre en ville, habiter dans un parc". A noter qu'il n'existe pas d'accès depuis le boulevard Pierre Mandès-France.