Sur la route du ski ou de la rando, je ne peux m'empêcher d'admirer à chaque fois cette jolie chapelle et son clocheton, le petit cimetière autour, ainsi que le four banal tout à côté et la superbe mini croix de l'autre côté de la route, tellement jolie de sobriété, j'adore ! Ce petit patrimoine sans prétention méritait bien une petite cache, elle aussi sans prétention.
Le tout dans un hameau de 68 habitants au nom incongru : le Cimeteret.
Le four banal
Sous l'Ancien Régime et jusqu'à la Révolution, le four banal appartenait au Seigneur qui, au nom du droit de ban, percevait une redevance, souvent en nature. En contrepartie, il devait entretenir le four et le chemin qui y conduisait. Ce four banal était affermé à des boulangers appelés fourniers. On cuisait pour la semaine, la quinzaine, parfois plus, de gros pains chargés de mie sous une grosse croûte, afin d'assurer la plus longue conservation naturelle possible. Les villageois devaient marquer leur pain en indiquant le jour du dépôt et apporter une bûche pour le cuire.
Par crainte des incendies, les fours collectifs forment une construction indépendante des autres habitations. Ils sont en général construits en matériaux "du pays".