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Les Tramways de Bourges #1 Traditional Geocache

Hidden : 2/6/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Ce sera la première d'une série de 4 caches, aux points stratégiques de l'ancien réseau de tramways de la ville de Bourges...Pyrotechnie, Arsenal, Saint Amand et La Gare...

 


Les tramways de Bourges – Pyrotechnie

Sa vie est indissociable de celle des tramways de Bourges:

  • une ligne tracée à l'intérieur de l'école et ayant son origine au portail d'entrée de l'école, avenue de la Pyrotechnie. C’est pour cette raison que, si l’on regarde encore aujourd’hui, la porte annexe du côté gauche est plus large que celle du côté droit (réservée elle aux piétons).
  • Cette ligne fonctionna entre 1898 et 1915. Elle était électrifiée et construite à l'écartement de 60.
  • une ligne lui succédant, partant de la place de la Pyrotechnie et se dirigeant vers le sud (porte n°9 de l'école) en empruntant la route de Guerry. Cette ligne fonctionna entre 1915 et 1961. Elle était construite à voie métrique et électrifiée. Sa longueur était de 2,4km.

 

La Compagnie des tramways de Bourges (CTB), est créée pour 75 ans le 4 novembre 1896, en vue de construire et d'exploiter le réseau deTramway de Bourges.

Elle se voit attribuer le 3 mars 1898, par la ville, la concession d'un réseau de tramway pour une durée de 50 ans, devant expirer le 4 novembre 1948.

Elle développe un réseau de trois lignes:

  • Gare - Pyrotechnie, (3,6 km)
  • Gare - Route de Saint-Amand, (2,4 km)
  • Gare - Rue Catherinot (Arsenal), (2,6 km)

La première ligne est mise en service le 25 mai 1898, entre la Gare et la route de Saint Amand. Les autres lignes le sont dans le cours de l'année.

En 1910, les rivières irriguant Bourges sont en crue, et les inondations submergent l'avenue de la Gare. Afin de permettre la poursuite de l'exploitation, la CTB fait circuler des remorques de tramway attelées à deux chevaux sur la partie inondée, ce qui permet de maintenir la liaison entre la gare et le reste du réseau.

À la fin du trafic généré par l'économie de guerre, et avec les évolutions de l'après-guerre, la CTB se retrouve en difficulté. Elle cesse également d'exploiter son usine électrique, et rachète, à prix coûtant, celui produit par l'école centrale de pyrotechnie.

La ligne de l'Arsenal cesse également d'être exploitée en 1922, ce qui ne suffit pas à rétablir les comptes de l'exploitant. Le réseau, alors réduit à deux lignes, disparaîtra en deux temps :

  • le 1er octobre 1948, pour la ligne de Pyrotechnie ;
  • le 21 août 1949, pour la ligne de la route de Saint Amand.

 

Les lignes étaient à voie métrique et électrifiées sous courant continu à 600 volts. Sauf le tronc commun aux trois lignes, équipé d'une voie double, le réseau était à voie unique et les rames se croisaient à des évitements, distants en général de 600 mètres.

Selon le décret de déclaration d'utilité publique, le réseau était constitué des lignes suivantes, selon latoponymie de l'époque :

  • Ligne n° 1. — De la Gare à l'école de pyrotechnie par l'avenue de la Gare, la place Planchat, les rues du Commerce et Moyenne, la rue de Dun, le boulevard Carnot.
  • Ligne n° 2. — De la Gare à la rue Catherinot, par l'avenue de la Gare , le boulevard de la République, le boulevard du Progrès, la rue Nicolas-Leblanc et la route de Nevers.
  • Ligne n° 3. — De la Gare au bureau d'Octroi de Saint-Amand, par : l'avenue de la Gare , place Planchat, rue des arènes, d'Auron et la rue de Saint-Amand.

 

Le dépôt et l'usine de production d'électricité se trouvent rue de Mazières, devenue rue Théophile-Lamy, sur la ligne de la route de Saint Amand.

Le matériel roulant utilisé comprenait à l'origine

  • nos 1 à 15, motrices de couleur brune, à 2 essieux et plates-formes ouvertes, livrées en 1898 par la SACM. Les caisses reposent sur un truck doté de deux moteurs de 15 CV et le captage de l'électricité se fait par archet.
  • nos 20 à 23, remorques fermées, livrées en 1898 par la société Hanquet-Aufort, de Vierzon,
  • nos 23 à 25, remorques ouvertes, livrées en 1901

Durant la1ère Guerre mondiale, les usines d'armement de la ville se développement très fortement, et induisent un fort développement démographique de la ville, qui passe de 46 000 habitants en 1914 à 110 000 en 1918. Le développement des besoins de déplacements rend nécessaire l'accroissement du matériel roulant, et deux motrices (n °49 et 50) et deux remorques (n° 117 et 119) provenant du tramway de Reims circulent sur le réseau de 1916 à 1919.

En 1931, soucieuse de renforcer son parc avec du matériel de capacité plus importante, la CTB achète d'occasion neuf motrices de quarante places auréseau de Clermont Ferrand, numérotées 30 à 38, permettant de garer le matériel d'origine

 

LeTramway de l'école de Pyrotechnie.

L'armée implante une ligne de tramway, totalement indépendante du réseau urbain, à voie de 60 cm, sur la rue de la Salle d'Armes. Elle fonctionne de 1899 à 1915, année où elle est remplacée par une ligne à voie métrique, de la place de la Pyrotechnie à la Porte n°9.

Exploitée par des motrices provenant du tramway de Saint Etienne , cette ligne militaire existera jusqu'à 1961

 

 

Additional Hints (No hints available.)