Un passé agricole important
Les marais de Tougas s’étendaient autrefois sur une surface de plus de 200 hectares, de Roche Maurice à la Pâtissière. Cette zone de grandes prairies alimentées par les crues de la Loire fournissait en abondance une herbe de qualité sans besoin de fertilisant. Le pacage des bovins et des chevaux, la récolte du foin, étaient ainsi les activités agricoles principales. La gestion de ces terres était assurée par des syndicats dits « de vallée et des étiers ». Le curage des étiers, l’entretien des clôtures, abreuvoirs et ruisseaux, étaient effectués régulièrement.
Un réseau hydraulique particulier
Le réseau d’étiers qui quadrille le marais communique avec la Loire et son niveau d’eau fluctue en fonction de celui du fleuve. Il reçoit de l’eau douce provenant de l’amont mais aussi de l’eau légèrement salée qui remonte de l’océan, notamment lors des fortes marées. Une surface importante de prairies, roselières et boisements est inondée en permanence de l’automne au printemps. Une autre partie des prairies et friches n’est que rarement submergée, laissant une terre fraîche à très sèche, propice au pâturage et à l’agriculture.
Un lieu de vie de premier ordre
Les différents écosystèmes du marais accueillent une grande diversité floristique et faunistique. Une étude pour la mise en valeur des marais de Tougas réalisée en 2006 par la Ligue pour la protection des oiseaux, a clairement fait apparaître l’intérêt et l’originalité écologique de ce milieu, qui bénéficie désormais d’un programme de gestion adapté.
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