Le Quinquina (Cinchona officinalis) est un arbuste, originaire de l'Équateur. Il est exploité pour son écorce dont on tire la quinine, fébrifuge et antipaludéen naturel.
C'est à Paris, en 1846, à côté de l'opéra Garnier, que Joseph Dubonnet, chimiste français, élabore son vin de quinquina. Pour lutter contre le paludisme, il met au point ce médicament au goût amer, qu'il masque avec une décoction d'herbes et d'épices à forte saveur. Les soldats de la Légion étrangère l'utilisent dans un premier temps dans les marécages infestés de moustiques en Afrique du Nord. Puis l'épouse de Joseph sert la première la potion en apéritif auprès de ses amis, et le bouche à oreille assure la popularité du Dubonnet.
La marque « Quinquina Dubonnet » apparaît dès la fin du XIXe siècle dans des affiches publicitaires lithographiées par des artistes comme Jules Chéret ou Giuseppe Boano.
Dans les années 1930, elle est connue pour le slogan publicitaire élaboré par Cassandre pour sa promotion, « Dubo, Dubon, Dubonnet », modèle de publicité simple et épurée.
Le titre du premier one-man-show de Frank Dubosc Du beau... Du bon... Dubosc! (1998) n'est pas sans rappeler ce slogan publicitaire.
Dans l'émission Secrets d'histoire sur Élisabeth II (diffusée le 29 mai 2012), Stéphane Bern détaille la composition du cocktail préféré de la reine du Royaume-Uni : un tiers de Dubonnet et deux tiers de gin.
Bon Géocaching !!!