L'église Saint ETIENNE
L’imposante église placée sous le patronage de Saint-Etienne, isolée au fond de ce coteau escarpé, est bordé d’un très beau cimetière ancien. Elle fut érigée au XIIe ou début du XIIIe siècle comme en témoignent la nef et le clocher alors que le chevet plat est plus tardif (XVe siècle). L’intérieur se compose d’une longue nef divisée en quatre hautes travées. Les voûtures des deux premières travées de la nef furent reconstruites à la fin du XIXe siècle, les suivantes datent du XVe siècle. La caractéristique principale de cet édifice est sans nul doute la coupole sur trompes composée d’une voûte à six nervures convergeant vers la nef annulaire, surmontée d’un clocher barlong. On ne rencontre que très rarement cette disposition architecturale dans la région. Le mur de l’abside est percé d’une fenêtre haute à un meneau. A l’intérieur deux culots sculptés figurant des anges, l’un jouant d’un instrument de musique, l’autre priant les deux mains jointes, encadrent cette fenêtre. Dans le mur nord, à l’extérieur de l’édifice, est conservé un enfeu d’une extrême sobriété, placé entre deux colonnettes. Sur le mur sud, on peut distinguer quelques graffitis représentant diverses embarcations, motifs récurrents sur les églises de la région.
L'ancien cimetière
A l’instar de Sainte-Radégonde de Talmont, l’église de Floirac a conservé jalousement son petit cimetière. Plusieurs vieilles tombes à cénotaphes rappellent le rite ancien saintongeais consistant à surmonter les tombes de bancs de pierre. Certains, en forme de croix, étaient probablement réservés aux moines de l’ancien prieuré qui dépendait du chapitre de Luçon, en Vendée.
La partie la plus ancienne du cimetière est celle qui entoure l'église. Elle apparaît sur le plan cadastral de 1833. Un tel emplacement est caractéristique des cimetières aménagés au Moyen Age.
En dehors des sarcophages médiévaux en pierre entreposés au pied de l'église pour l'un, dans l'église pour deux autres, la pierre tombale la plus ancienne recensée dans le cimetière date de 1682.
Au 19e siècle, les inhumations se poursuivent dans l'ancien cimetière mais celui-ci s'avère vite trop petit. En 1879, la municipalité demande à l'architecte Eustase Rullier, de Saintes, d'établir un projet d'agrandissement. Il faudra pratiquement 3 années avant la réception définitive des travaux.
La partie ancienne du cimetière est abandonnée dès 1885. L'espace situé au nord de l'église n'est pas repris pour un autre aménagement, d'où sa préservation jusqu'à ce jour.
Cf. eglises-en-charente-maritime.fr, Patrimoine littoral de Charente-Maritime et Inventaire du Patrimoine de la Région Poitou-Charentes et du Pays Royannais .
RAPPEL : Pour permettre une longue vie à cette cache, je vous demande de bien la replacer à l'insu des curieux. MERCI
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