Pour la petite histoire ....
Après la guerre de 1870, un certain nombre d'Alsaciens et de Lorrains ne souhaitant pas devenir allemands sont arrivés sur Pont-à-Mousson.
Dans ce quartier, on leur a bâti des maisons ainsi que cette église, aujourd'hui reconverti pour des activités associatives.
C'est pour cela que dans ce quartier, beaucoup de noms de rues évoquent des villes alsaciennes... Rue de Colmar, Rue de Saverne, de Mulhouse....ou place de Gorze en Lorraine.
Un petit peu d'histoire ....
Dans la défaite de la France dans la guerre francoallemande de 1870-1871, l’Alsace et la partie nord de la Lorraine sont intégrées dans l’empire allemand et la population, encore majoritairement germanophone est soumise à une politique d’intégration nationale.
Le traité de paix de Francfort accorde aux Alsaciens et aux Lorrains jusqu’à 1872 le droit d’opter pour la France. Environ 160 000 personnes font une déclaration d’option en faveur de la citoyenneté française, dont seulement environ 50 000 émigrent effectivement (population totale : environ 1,6 million).
Après 1871, l’Alsace-Lorraine participe au développement intérieur et à l’essor économique de l’Allemagne. Mais à la différence des autres États de l’empire, qui disposent de leur propre gouvernement et Landtag (parlement), les zones annexées sont directement rattachées à l’empereur en tant que terre d’empire (Reichsland) et n’obtiennent qu’en 1911 un Landtag aux droits limités – statut défavorable qui aboutit à la formation d’un fort mouvement autonomiste.
En France, le mythe des « provinces perdues » devient un élément central de l’idée de revanche à l’égard de l’empire allemand mais ne joue plus de rôle décisif après 1900.