La fontaine et le lavoir de Siorac se trouvent sur la commune d'Annesse et Beaulieu en Dordogne (24) .
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Fontaine et lavoir de Siorac à Annesse-et-Beaulieu (Antenne de Périgueux) La fontaine et le lavoir de Siorac sont situés au pied du château de Siorac, en contrebas de la route départementale n° 3 qui va de Pé- rigueux à Saint-Astier. Le site comporte deux parties : une fontaine semi-circulaire et un bassin circulaire servant de lavoir. L’eau sourd de la colline située à droite de la route lorsqu’on vient de Périgueux. Elle passe sous la route par une galerie bétonnée, qui débouche sur la fontaine. Le re- bord de la fontaine est constitué de grosses pierres plates disposées en arc de cercle. Une ouverture pratiquée dans le prolonge- ment de la galerie laisse couler l’eau dans le bass in qui, auparavant, servait de lavoir. Le lavoir est un bassin parfaitement circulaire. Sa margelle est constituée de vingt-cinq pierres taillées, d’inégales longueurs, dont la par tie supérieure, arrondie, dépasse de quel- ques centimètres le niveau du sol. L’eau s’en échap pe par un regard latéral creusé dans l’une des pierres de la margelle, pour s’écouler ve rs le « ruisseau de Gravelle » qui rejoint l’Isle par un court trajet à travers champs. La partie la plus ancienne du château de Siorac a été édifiée vers 1550 au dessus d’une cave da- tée du XV e siècle. Propriété de la famille de Beaupoil de Saint-Aulaire, il passa ensuite à la famille de Maleville par le mariage de Marthe de Beaupoil avec Ernest, marquis de Maleville, en 1896. Le lavoir fut offert aux habitants de Siorac par le marquis Joseph Louis Camille Beaupoil de Saint-Aulaire, né en 1818, député de Nontron de 1842 à 1846, qui se consacra à la rénovation du château dans les années 1850-1860. On peut pen- ser que la construction du lavoir date de cette épo que. La fontaine qui l’alimente apparaît sur le cadastre napoléonien. L’eau vient du lieu dit Pi- candine , situé à une dizaine de kilomètres au nord-ouest, sur la commune de Lisle, en li- mite de celle de Tocane-Saint-Apre. Elle traverse l es coteaux par un trajet souterrain pour arriver à la fontaine qui alimente le lavoir. Elle s’échappe ensuite du lavoir pour former un ruisseau qui va se jeter dans l’Isle à quelques cen taines de mètres de là. Ce lavoir a longtemps été le rendez-vous des lavand ières de Siorac.