Vous pourrez découvrir cette scierie récemment réhabilitée soit en vous garant à proximité (peu de charme),
soit en marchant depuis le chef-lieu du village en contrebas le long de la route peu passante en direction de Mont Devant et Mont Derrière (si si ! ) puis en prenant le large sentier à plat sur votre droite (indiqué).
Une fois à la scierie, quelques mètres bucoliques mais boueux en cas de pluies récentes, rive gauche du nant* de Bellecombe, vous feront remonter à la prise d'eau qui l'alimentait.
Celle-ci fut construite en 1865 et partiellement détruite par un ouragan cinq ans plus tard, puis reconstruite.
Comme les autres scieries, elle est restée longtemps en indivision et servait à tour de rôle les différents héritiers.
Seule la lame de scie était personnelle et chacun possédait la sienne.
Durant la Grande Guerre, elle fut réquisitionnée et deux hommes mobilisés la firent fonctionner pour les besoins de l'armée.
Entre-temps, d'autres scieries plus performantes virent le jour rendant ces anciennes machines peu rentables.
Elles disparurent au fil du temps faute d'entretien ou détruites par le feu ou les intempéries.
Seule cette scierie a survécu grâce à la ténacité de son dernier propriétaire, Albert Mugnier, jusqu'à 1986 où des passionnés ont pris le relais et l'ont sauvée de l'oubli, au prix de dix années d'efforts.
* nant : nom patois désignant un ruisseau
Source : association des amis du patrimoine de Bellecombe-en-Bauges
Ne pas aller au-delà de la prise d'eau, dans le nant. Surveillez vos enfants.