La gare ferroviaire du Havre est le terminus de la ligne Paris-Saint-Lazare / Le Havre.
Mise en service en 1847 par la Compagnie du chemin de fer de Rouen au Havre, elle est desservie par le TGV, des trains Intercités et des trains régionaux TER Haute-Normandie.
Pour l'arrivée du chemin de fer au Havre, le débarcadère terminus est construit hors des murs sur la commune de Graville. L'inauguration a lieu le 4 mars 1847 en présence des maires du Havre, d'Ingouville et de Graville. La mise est mise en service e le 22 mars 1847.
En 1882, la gare a été reconstruite dans le style mauresque sous la direction de l'architecte Juste Lisch, qui avait déjà été à l'origine de la gare de Paris Saint-Lazare. La verrière de la gare, soutenue par une armature métallique, est le dernier témoignage de ce qu'était la gare de Juste Lisch.
Une nouvelle construction a vu le jour en 1932, avec un bâtiment de style art déco commandé par Raoul Dautry le directeur général de l'administration des chemins de fer de l'État à l'architecte Henri Pacon. En 1942, deux bombardements endommagèrent sévèrement les quais, la façade, la verrière et le grand hall. Ceux qui rasèrent quasiment la ville en 1944, épargnèrent cette fois la gare qui sera entièrement restaurée en 1949. La façade fut encore restaurée dans les années 1960.
Une tour-beffroi en briques, dite aussi Tour de l'Horloge, construite en six semaines à la même époque que la gare de Pacon (et qui fut épargnée par les bombardements de septembre 1944) avait été surmontée d'un phare équipé de tubes au néon, dont c'était la première utilisation en France. Mais elle fut ultérieurement détruite dans les années 1960 afin d'élargir la voirie et prolonger le boulevard de Strasbourg.
La gare a également bénéficié d'une rénovation profonde de sa partie voyageur entre le 13 juillet et le 31 août 2007 (espace de vente, quais, etc.)
L'édifice actuel a été labellisé « Patrimoine du XXe siècle » par le ministère de la Culture.
A noter également une belle tour-horloge sur le parvis, à l’entrée de la gare.
Pour la survie de cette cache, merci de rester particulièrement discret. En effet, si elle n’est pas difficile à trouver, le passage de nombreux moldus, à toute heure du jour comme de la nuit, va compliqué vos recherches.
Entre la gare ferroviaire, la gare routière, la station de taxis, les arrêts de bus et le local à vélos, sans parler des patrouilles des moldus de la loi assez fréquentes.