On leur avait pourtant promis une guerre de quelques semaines. Ce fut en réalité quatre longues années aux confins de la barbarie et de la bestialité. Un voyage au bout de la nuit sur lequel les soldats ont énormément écrit. Une forme de thérapie pour tenter d’exorciser l’horreur.
Les bombes
Les canons et les fusils ne marchaient plus, il régnait un silence de mort. Il n’y avait que les blessés qui appelaient : Brancardiers ! Brancardiers ! A moi, au secours, d’autres suppliaient qu’on les achève. C’était affreux à voir. Le bombardement commençait et il fallait rester là, à attendre les obus, sans pouvoir bouger jusqu’au soir 8 heures où il venait nous relever. Chaque soir il y avait 100 ou 200 blessés sans compter les morts.
Lettre d’un poilu en 1914.
Dans la tranchée, le pis, ce sont les torpilles... Le déchirement produit par ces 50 kg de mélinite en éclatant est effroyable. Quand une d’elles tombe en pleine tranchée, et ces accidents-là arrivent, elle tue carrément 15 à 20 types. L’une des nôtres, étant tombée chez les Boches, des pieds de Boches ont été rejetés jusque sur nos deuxièmes lignes.
Lettre d’un poilu le 24 juin 1915.
La cache
Il s'agit d'une small contenant un logbook et quelques babioles. Pensez à prendre un stylo.
ATTENTION : N'oubliez pas de relever l'indice qui est fixé sur le couvercle de la boîte !
Cette cache est la première de la série "WW1 : Les Poilus" qui a pour but de rendre hommage aux 8,5 millions de poilus français qui ont combattu pendant la Première Guerre mondiale.
Liste des caches de la série
Sources : L'Histoire en questions