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Croix des Vendéens Traditional Geocache

Hidden : 10/25/2013
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:

Croix des Vendéens - Savenay Monument commémorant la bataille du 22 et 23 décembre 1793. Dans un devoir de mémoire, le Comte Alexandre de Monti prend l’initiative de faire ériger une Croix (1881). La croix de pierre fleurdelisée domine la Vallée de la Loire, des inscriptions et des armoiries en ceinturent la base. Elle devient patrimoine communal en 1988.

La veille de la bataille : La ville fut prise par les Vendéens le matin du 22 décembre, presque sans combats, les 150 soldats républicains battirent rapidement en retraite suite à une petite escarmouche avec l'avant-garde vendéenne et la population de la ville avait été évacuée. À 9 heures, les Blancs mirent la ville en défense, les républicains ne furent pas long à les rejoindre, Westermann fut le premier, à 11 heures, il attaqua immédiatement mais fut repoussé au terme d’une courte escarmouche. À 12 heures, Kléber et Marceau, accompagnés du gros de l’armée républicaine firent leur apparition. Il s’ensuivit une nouvelle escarmouche entre les bleus et les blancs pour le contrôle du bois de Touchelais, situé au nord-est de Savenay, escarmouche qui tourna à l’avantage des Républicains. Toutefois ce furent les derniers combats de la journée car le brouillard et les brumes firent leur apparition dans l’après-midi et les Républicains se virent forcés de différer leur attaque et de maintenir leurs positions. La nuit était en train de tomber lorsque les représentants en mission, Pierre-Louis Prieur, dit Prieur de la Marne, Louis Turreau, cousin du général Louis Marie Turreau et Pierre Bourbotte arrivèrent au campement républicain et furent surpris par l’inaction des troupes qui y régnait. Aussi, malgré la nuit tombante, ils exigèrent, et Prieur en tête, l’engagement immédiat des combats afin de ne pas laisser les brigands se ressaisir, ils furent aussitôt soutenus par Westermann, « Je me charge de tout » déclara-t-il, ce à quoi Kléber répondit « Je croyais avoir trop bien commencé l’affaire pour la laisser terminer par un autre ». Malgré la mise en place d’un conseil de guerre, Kléber demeura intransigeant et déclara qu’il fallait attendre l’aube pour attaquer, Marceau se rangea à ses vues et finit par convaincre Prieur de la Marne. Les Républicains profitèrent alors de la nuit pour se déployer. À deux heures du matin, la division Tilly, partie de Vannes arriva et parvint à se déployer à temps malgré son retard. Canuel commandait le flanc gauche, Kléber le centre-gauche, Marceau le centre-droit et Jacques Louis François Delaistre de Tilly le flanc droit. Mis à part quelques chemins au sud de la ville, les Vendéens étaient presque totalement encerclés. Ceux-ci d'ailleurs n'avaient guère d'espoir sur l'issue de la bataille, Victoire de Donnissan de La Rochejaquelein, veuve du général Lescure écrivit dans ses mémoires: « Nous nous doutâmes que les républicains voulaient engager le combat avec toutes leurs forces, et nous vîmes que notre perte serait alors consommée. Sur les neuf heures du soir on me fit lever, je m'étais jetée toute habillée sur un lit, on me mit à cheval, sans que je susse pourquoi, j'allais en redescendre, ne sachant pas où je devais aller, lorsque j'entendis la voix de M. de Marigny. Je l'appelai, et lui demandai des nouvelles: il prit la bride de mon cheval, et, sans proférer une parole, il me mena dans un coin de la place; là, il me dit à voix basse « C'en est fait, nous sommes perdus; il est impossible de résister à l'attaque de demain ; dans douze heures, l'armée sera exterminée. J'espère mourir en défendant votre drapeau : tâchez de fuir ; sauvez-vous pendant cette nuit ; adieu ! adieu ! » Il me quitta brusquement sans attendre ma réponse, et je l'entendis qui encourageait les soldats et s'efforçait de les ranimer. » La bataille : L’aube se leva et la bataille s’engagea, mais à la surprise générale, ce sont les Vendéens et les Chouans qui lancent l’attaque dans le but de reprendre le bois de Touchelais pour briser l’encerclement. Cette attaque, dirigée par Lyrot, rencontra un succès, la première ligne de grenadiers se replia en laissant derrière elle 2 canons et 40 prisonniers. Aussitôt, Kléber lança la contre-attaque à la tête du régiment de Gendarmes qui chargea à la baïonnette et força les Vendéens à reculer jusqu’aux portes de Savenay. Au centre, Marceau, à la tête de la légion des Francs et des Chasseurs de Kastel rencontra des difficultés et fut un moment freiné par l’artillerie vendéenne. De leurs côtés, Canuel, Tilly et Westermann passèrent également à l’attaque et pressèrent les blancs de toute part. Bientôt, les bleus entrèrent dans la ville malgré la résistance du train d’artillerie de Bernard de Marigny. Des combats de rue se déroulèrent alors dans la plus grande confusion, maison par maison, de nombreuses femmes vendéennes participèrent à ces combats. L’artillerie vendéenne se redéploya ensuite devant l’église et parvint à tenir la place un moment. Fleuriot tenta alors une ultime contre-attaque, il prit la tête d’un groupe de 200 à 300 cavaliers, commandés par Georges Cadoudal et dans lequel se trouvait également Pierre-Mathurin Mercier la Vendée, ainsi que de quelques fantassins. Ils attaquèrent et percèrent les lignes de la division Tilly, ils cherchèrent ensuite à prendre à revers les lignes républicaines mais c’était sans compter sur les réserves des bleus qui intervinrent et forcèrent les cavaliers à battre en retraite. Mais pendant ce temps, sur la place de l’église, les Républicains s’emparèrent de la batterie qu’ils retournèrent contre les Vendéens. Les fuyards, poursuivis par les Républicains, se replièrent alors hors de Savenay et se rallièrent à l’ouest de la ville. La croix commémorative de la bataille se trouve à cet emplacement précis. Les Vendéens prirent alors leurs deux derniers canons que Marigny avait gardés en réserve et tentèrent de couvrir la fuite des blessés et des non-combattants. Lors de cet engagement, Lyrot fut tué. Marigny se replia de nouveau sur le bois de Blanche-couronne, à l’ouest avec ses deux canons et ce qui lui restait d’hommes ; il tiendra sa position une heure, puis s’égaillera avec ses hommes dans les marais et parviendra à échapper aux bleus. Plus loin, au nord-ouest, un groupe de 600 Vendéens parvenait toujours à tenir la Butte des Vignes. Ils se replièrent ensuite vers le bois de Blanche-couronne, mais furent cernés à mi-chemin par un corps du régiment d’Armagnac et massacrés. À l’intérieur même de Savenay, la ville fut fouillée et des centaines de vieillards, de femmes et d’enfants furent délogés des maisons et enfermés dans l’église dans l’attente de leurs jugements. Les blessés des deux camps furent ensuite emmenés à l’hospice Saint-Armel pour y être soigné. À 14 heures, la bataille était terminée. La fuite et les massacres : Après la bataille, alors que le général Kléber gagnait Nantes avec le gros des troupes où ils défilèrent pour fêter la victoire, la cavalerie républicaine commandée par Marceau et Westermann se lança à la poursuite des Vendéens, fouillant les villages voisins et les campagnes des environs, tuant ou capturant les trainards. Ainsi, le général de brigade Alexis Antoine Charlery attaqua une position tenue par une bande de 500 Vendéens mais ne put les vaincre. Il leur proposa alors la reddition en échange de l’autorisation de rentrer chez eux, la proposition fut acceptée et signée. Les prisonniers furent ensuite envoyés à Nantes pour faire ratifier l’arrangement par un représentant en mission. Mais ce dernier refusa, fit fusiller les prisonniers et mettre aux arrêts le général Charlery. Ce dernier sera finalement libéré quelque temps après, mais, outré, démissionnera de son poste. Le général Kléber, écrira, dans ses Mémoires : « On traverse Savenay, chaque colonne prend une direction différente à la poursuite des rebelles. Le carnage devient horrible. On ne voit partout que des piles de cadavres. Une grande partie va se noyer dans le marais de Montoir, le reste se jette dans les bois où bientôt, ils sont découverts, tués ou faits prisonniers. Équipages, canons, ornements d'églises, papiers relatifs à leur administration, tout tombe en notre pouvoir et, pour cette fois, la défaite de l'ennemi rend sa destruction certaine. On envoie alors des patrouilles d’infanterie ou de cavalerie dans tous les villages des environs. Quelques-uns sont occupés par des Brigands, on veut parlementer avec eux, mais ils répondent par des coups de fusil, et un adjoint de l'état-major, en leur portant des paroles de paix, en fut blessé. Aussitôt on fait un feu roulant sur eux et tous ils périrent. Des milliers de prisonniers de tout âge et de tout sexe sont successivement arrêtés et conduits sur les derrières. Les représentants du peuple les firent juger par des tribunaux révolutionnaires, et la France, l’Europe entière, connaissent toutes les atrocités qu’on a exercé sur ces misérables. La ville de Nantes a particulièrement servi de théâtre à ces scènes sanglantes et inouïes, que ma plume se refuse de décrire …» D’autres massacres se déroulèrent dans les campagnes, Westermann et ses hussards de la Mort fusillèrent 500 à 700 prisonniers, hommes femmes et enfants au bois de Sem, près de Prinquiau. Le général Westermann, surnommé « le boucher des Vendéens », écrivit au Comité de salut public une lettre restée célèbre : « Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m’aviez donnés, j’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé. Un chef des Brigands, nommé Désigny, a été tué par un maréchal-des-logis. Mes hussards ont tous à la queue de leurs chevaux des lambeaux d'étendards brigands. Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que, sur plusieurs endroits, ils font pyramides. On fusille sans cesse à Savenay, car à chaque instant il arrive des brigands qui prétendent se rendre prisonniers. Kléber et Marceau ne sont pas là. Nous ne faisons pas de prisonniers, il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n’est pas révolutionnaire. » La Commission Bignon, arrivée dans la journée, fut chargée de juger les prisonniers. La commission travailla pendant 3 jours et ordonna l’exécution de tous les combattants vendéens pris les armes à la main. Les exécutions commencèrent le soir même de la bataille et se déroulèrent pendant huit jours mais le nombre de personnes exécutées reste inconnu. Selon les statistiques officielles le nombre de personnes fusillées était de 662, mais des doutes furent immédiatement émis sur ces chiffres qui ne comprenaient en fait que les personnes exécutées lors des 3 premiers jours. Le représentant en mission Benaben écrivit ainsi, le 26 décembre : « J’avais écrit, qu'on avait fusillé plus de 1 200 brigands, mais par des renseignements que j’ai appris et je ne puis évoquer de doute, il parait que l’on a fusillé plus de 2 000 » De son côté, le général François Carpantier se vanta d’avoir fait fusiller 1 500 personnes Quant aux femmes et aux enfants, qui étaient au nombre de 1 679, ils furent envoyés dans les prisons de Nantes. Certains officiers républicains comme Kléber et Savary intervinrent auprès de Carrier, lui demandant de les épargner. Mais Carrier n’en tiendra pas compte, et à leur arrivée à Nantes, toutes les femmes et tous les enfants furent fusillés ou noyés en masse. Toutefois, certains Vendéens eurent de la chance et parvinrent à s’enfuir, certains furent aidés par la population locale. Jean Legland, passeur sur la Loire, déclara en 1834, qu’il avait fait passer 1 258 fuyards dans les jours qui suivirent la bataille de Savenay, déclarations confirmées par des témoignages écrits de l'abbé Bernier. Au total, environ 2 500 personnes auraient survécu à la bataille.

Additional Hints (Decrypt)

N 1z qnaf yr zhe znvf vahgvyr qr qécynpre yr cvreerf .

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)