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Saint Georges - Eglise Orthodoxe Grecque Traditional Cache

Hidden : 9/19/2014
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Saint Georges
Eglise orthodoxe grecque de Grenoble

 
 

Félicitations  FTF : VinceO | STF : bouffetous | TTF : abachus

 
Même si les premiers Grecs arrivés à Grenoble viennent surtout des îles de la mer Egée, la majorité de ceux qui les suivent sont originaires d’Asie Mineure. En effet, des Grecs s’y étaient installés depuis plusieurs siècles quand des événements les ont contraints de quitter définitivement leur terre. Ils y connaissaient une certaine prospérité.

Formation de la Grèce moderne
La guerre d’indépendance contre les turcs (1821-1829) et la protection de la Triple Alliance (Russie, Angleterre, France) va permettre la reconnaissance de l’Etat grec (1830). Les Grecs rêvent désormais d’une « Grande Grèce » à l’image de la Grèce antique.
Les guerres balkaniques de 1913 vont permette d’étendre le territoire vers la Macédoine, la Crète et quelques îles. Après la fin de la Première Guerre mondiale, la Grèce tente de conquérir la Thrace orientale et Smyrne où depuis plusieurs siècles des Grecs sont installés. L’entreprise s’achève en désastre : en août 1922, la Grèce écrasée, fuit en désordre devant les Turcs. C’est la fin de la suprématie grecque sur la côte égéenne d’Asie Mineure.
 

Les premières arrivées à Grenoble
La Première Guerre mondiale, le besoin de main d’œuvre, en France et les difficultés économiques, en Grèce, sont les causes principales des premières arrivées. Appelés « les pionniers », ces Grecs sont à l’origine de la communauté d’aujourd’hui.

La perte de l’Asie Mineure, l’exode, les deuxièmes arrivées
La guerre gréco-turque, la perte de l’Asie Mineure, la « catastrophe » de Smyrne et toute leurs conséquences sur les populations grecques qui, désemparées mais toujours dignes, doivent tout abandonner et tout subir, restent dominants dans les mémoires. Les Grecs qui fuient l’Asie Mineure et ne peuvent trouver asile en Grèce constituent, avec leur descendants la partie la plus nombreuse de la communauté grenobloise. Dans les mémoires du plus grand nombre, l’incendie de Smyrne apparaît souvent comme l’événement fondateur de l’explication qu’ils donnent de leur présence à Grenoble.
 
La Deuxième Guerre mondiale et la guerre civile, les troisièmes arrivées
A la fois pour des raisons politiques et surtout économiques, la Seconde Guerre Mondiale et la guerre civile entraînent une nouvelle vague d’immigration. Elle est plus particulièrement sensible dans le nord de la Grèce à cause de la crise que connaît la culture du tabac et des problèmes causés par la proximité des frontières. Issus de la première génération, de jeunes Grecs de Grenoble cherchent à se marier. Soucieux de conserver leurs racines grecques, c’est en Grèce, qu’ils vont rechercher leur épouse. Peu après leur arrivée, leurs pères avaient souvent fait de même. Les difficultés économiques en Grèce, favorisent ces rapprochements.
 
Les étudiants, le régime des colonels, les quatrièmes arrivées
De 1967 à 1974, le régime des colonels incite de nombreux jeunes Grecs à terminer leurs études à l’étranger. Dès la fin de la dictature, la majorité d’entre eux regagneront leur pays. Quelques uns s’installeront définitivement à Grenoble.
 
L’installation, le travail
Dès les annèes1920, de grandes entreprises grenobloises, telles la Biscuiterie Brun, Neyret-Beylier, les tanneries de Fontaine ou les confiseries, vont engager des Grecs. D’autres arrivent avec leur savoir-faire de commerçant, de cordonnier, de coiffeur, de tailleur ou de photographe et s’installent à leur compte dès qu’ils en ont la possibilité. A cette époque, les femmes travaillent souvent à domicile dans la ganterie ou la confection.
 
L’Eglise Saint Georges
Fontaine, Saint Martin d’Hères et le quartier de la Mutualité, à Grenoble, étaient les sites de l’agglomération où les Grecs habitaient et se regroupaient. Plus encore que dans toute autre société, la famille est chez eux le lieu par excellence de la transmission des traditions. La nécessité de les partager favorise l’organisation de la communauté. L’église en devient le centre.
Ils décidèrent de construire une église dans le plus pure style byzantin. Cet acte symbolique leur permet de conserver un lien avec la Grèce, à travers la religion orthodoxe, dépositaire de la tradition grecque.
L’église orthodoxe n’est pas comparable à la conception que nous avons de l’église catholique en Occident. Plus qu’un simple lieu de culte, c’est un lieu de mémoire, pour les Grecs expatriés, l’église étant avant tout un lieu de rencontre commun, qui s’inscrit au-delà d’une simple conception théologique, elle représente un mélange de différents éléments de culture et de tradition, de coutumes helléniques qui dépassent l’élément purement religieux.
En 1925, un simple appartement du centre ville fut utilisé comme lieu de culte et nommé la « chapelle de l’Annonciation de la Sainte Vierge ».
En 1930, un prêtre orthodoxe est nommé à Grenoble pour la colonie grecque, faute d’église construite, le culte est célébré dans un appartement au 14 rue Servan : La chapelle Saint Georges. L’importance du saint est à souligner, St Georges revêt effectivement une grande importance dans la tradition orthodoxe, il symbolise la victoire du Bien sur le Mal, certains n’ont pas hésité à transposer ce symbole aux luttes d’indépendance. Toutefois, l’appartement aménagé était parfaitement équipé pour célébrer une cérémonie religieuse suivant le rite orthodoxe : les indispensables icones étaient présentes, le crucifix dominait l’iconostase constituée d’une porte principale et de deux portes latérales. C’est là que furent célébrées la messe et les fêtes liturgiques.
 
Ce n’est qu’après la Seconde Guerre Mondiale que la « Communauté hellénique de Grenoble » regroupa tous les autres organismes au sein d’une unique organisation. Elle entreprit avant tout la construction de l’église Saint Georges de style byzantin, qui ne sera effective qu’en 1956.
 
 
Un terrain fut localisé dans la rue Stalingrad de Grenoble, mais la Mairie, pour une meilleure visibilité de l’église, leur proposa un terrain proche des boulevards (rue General Mangin). Une fois les accords conclus, les orthodoxes grecs se sont mis au travail pour construire leur église. La communauté, par les dons de ses membres qui ne sont pas spécialement riches, a financé la totalité de la construction. Beaucoup de gens ont donné de leur temps, bénévolement, chacun dans sa spécialité, pour faire de cet édifice une fierté de chaque Grec. D’ailleurs à l’entrée, on trouve des tablettes dressées des deux côtés du vestibule où sont gravés les noms des participants qui ont donné de leur temps et le nombre d’heures que chacun y a consacré. Tout orthodoxe, quelle que soit son origine, peut venir y pratiquer son culte. En 1996, la communauté a entamé la rénovation de l’église, et ce pour marquer le quarantième anniversaire de sa construction.
L’église permet de célébrer les fêtes religieuses du calendrier orthodoxe qui ne correspond pas au calendrier Julien. Au dessous de l’église se trouve une salle, l’actuelle salle des fêtes.
Par le biais de l’association Orphée (premiers statuts en 1933), les traditions grecques étaient maintenues avec les danses et les pièces de théâtre. L’enseignement des danses folkloriques était parfaitement organisé et les fêtes étaient très appréciées, non seulement des membres de la communauté grecque mais aussi des amis français.
 

 
à Γιώργος…
Extraits de :
Les Grecs de Grenoble – Musée dauphinois
La présence grecque à Grenoble des années vingt à nos jours – A. Marvadis
Aperçu historique de l’immigration grecque à Grenoble – E. MOUSSOURI Université Stendhal, Grenoble III

 

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Additional Hints (Decrypt)

Nceèf yn evir, frerm-ibhf nffrm puriebaaéf ?

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)