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Cathédrale Notre-Dame Traditional Geocache

This cache has been archived.

assistantGCfr:

Bonjour,

sans réponse à mon précédent message, je suis contraint d'archiver. Groundspeak nous demande de ne pas désarchiver un descriptif archivé pour non maintenance/réactivation dans les temps, il vous faudra donc recréer une nouvelle page de cache si vous souhaitez en replacer une.

Cordialement,

assistantGCfr
Geocaching Community Volunteer Reviewer

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Hidden : 10/8/2013
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


La cathédrale Notre-Dame du Havre (anciennement église Notre-Dame du Havre-de-Grâce, élevée au rang de cathédrale en 1974) est la principale église du diocèse du Havre. Mêlant styles gothique, Renaissance et baroque, il s'agit du plus ancien édifice du centre-ville reconstruit du Havre (classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 2005) et d’un des seuls rescapés des destructions de la Seconde Guerre mondiale - après restauration et reconstruction partielles. La cathédrale quant à elle est classée au titre des monuments historiques depuis le 10 février 1919

 

Histoire

Outre la première chapelle Notre-Dame-de-Grâce, trois édifices (deux chapelles et une église) se sont succédé en ce lieu depuis la construction de la ville du Havre.

Construction du bâtiment actuel

La première pierre du bâtiment actuel fut posée en 1575 par le maître-maçon Nicolas

Duchemin. La construction se termine en 1610.

 

Nicolas Duchemin est inhumé dans le bâtiment, et un pilier du transept porte une ancienne stèle rappelant la présence de la sépulture de l'architecte dans la cathédrale

La façade principale, quant à elle, est construite de 1611 à 1638.

 

Durant la Seconde Guerre mondiale, les bombardements allemands lors de l'invasion de la France, en août 1941, ont fragilisé deux vitraux originaux, qui ont survécu jusqu'à aujourd'hui, mais tous les autres ont été soufflés par les explosions. Ces deux vitraux ont été démontés et cachés dans la campagne normande, ce qui les a préservés des bombardements de septembre 1944. Le 14 juin 1944, un bombardement britannique abîme la couverture de la toiture, du côté sud, et celle de la flèche de la tour. La majeure partie des destructions au Havre est due aux raids britanniques dans la nuit du 5 au 6 septembre 1944.

 

Malgré les bombardements de l'aviation britannique, l'église reste debout (parmi les ruines de tout le centre-ville), sans toutefois être épargnée : une bombe détruit une grande partie de la nef. La façade ouest (côté rue de Paris), abîmée par les éclats projetés par les bombes, ne s'effondre pas ; la tour, peu atteinte, reste debout, bien qu'une des cloches tombe et se fissure (elle a été remplacée par une nouvelle cloche) ; la nef, de la façade jusqu'au transept, est détruite, à l'exception d'une infime partie du bas-côté sud : cinq travées sont détruites complètement, les voûtes se sont effondrées, et le grand orgue de Richelieu est détruit. Le transept (resté debout ainsi que les portails latéraux) et le chœur subsistent, mais les voûtes du transept sont très abîmées (certaines pierres sont tombées). L'abbé Delozanne (vicaire de la paroisse Notre-Dame) et le sacristain sont tués alors qu'ils s'étaient réfugiés, en vain, dans la chapelle de la tour.

 

Lors de la reconstruction, plusieurs architectes veulent détruire l'église ou transformer le bâtiment en musée. Mais Auguste Perret, l'architecte en chef qui s'occupe de la reconstruction du centre-ville du Havre, sauve l'édifice en décidant de le reconstruire un peu plus à l'ouest (d'où la création du parvis). De plus, le père Blandin s'assure auprès des responsables des monuments nationaux que le bâtiment reste dédié au culte.

Les chantiers de reconstruction et de rénovation débutent en fin d'année 1949. Le lieu est temporairement fermé au culte.

 

Le parvis de la cathédrale se situe à un niveau plus bas que celui de la ville actuelle. Il a gardé le niveau qu'elle avait avant les bombardements, la nouvelle ville ayant été reconstruite sur les débris de l'ancienne. De même, le parvis de l'église Saint-Joseph, et les jardins de l'hôtel de ville sont plus bas, pour la même raison.

Actuellement, malgré les dernières rénovations et reconstructions, la cathédrale est dégradée. Le mauvais état de l'extérieur et d'une partie de l'intérieur s'explique par les problèmes de financement : en 1999, lors de la tempête, la cathédrale de Rouen a été gravement endommagée (un clocheton était tombé dans le chœur) et, pour réparer les dégâts, une grosse partie des aides de l'État au budget municipal consacré à la cathédrale du Havre a été réaffectée au budget de restauration de la cathédrale de Rouen. Cela explique l'extrême lenteur de cette restauration.

 

La cathédrale abrite également plusieurs tombes, dont celles du premier évêque (Mgr Saudreau), celle du premier archiprêtre de la cathédrale (le père Blandin), celle du premier maître-maçon de l'édifice actuel, celle d'un évêque mort au Havre (il fut inhumé dans le chapelle de l'Annonciation), et celles de sept prêtres (qui furent inhumés dans la chapelle Saint Dominique) ; à part les deux premières, il ne reste aucune trace des plaques tombales (sauf les épitaphes de Nicolas Duchemin et des trois frères Raoulin).

 

On notera pourtant une absence de sous-sol et de crypte. Cela s'explique à la fois par la nature marécageuse du sol sur lequel s'élève le bâtiment, et par sa situation à peine au-dessus du niveau de la mer : les digues, en bois à l'époque de la construction, ne permettaient pas de se prémunir totalement des inondations ; une crypte construite en sous-sol en aurait été souvent victime.

 

Musée d’Histoire Naturelle.

N49° 29.257 E 00° 06.543

A proximité (à peine 80 mètres) de la cathédrale se trouve le Musée d’Histoire Naturelle. (Trop proche de la cathédrale pour pouvoir y mettre une boite :/)

 

Construit en 1760 par l’ingénieur Dubois, le bâtiment fait office de prétoire puis de palais de justice. Désaffecté au milieu du XIXème siècle, la ville lui donne une vocation scientifique en le destinant à accueillir le Muséum d’histoire naturelle, qui ouvre au public en 1881. Très dégradé durant la Seconde Guerre mondiale, il rouvre ses portes après restauration en 1973.

Depuis septembre 2007, le Muséum présente les œuvres exceptionnelles du naturaliste et explorateur havrais Charles Alexandre Lesueur (1778-1846), ainsi que des expositions temporaires destinées à mettre en valeur son riche patrimoine à thématique scientifique.

Additional Hints (Decrypt)

Qnaf y'neoer

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)