Cette belle petite eglise a atiré mon regard je vous propose donc de la decouvrir egalement. La petite particularitée de celle ci c est qu a l arriere du batiment se trouve une ancienne ecole catholique un peu d histoire (merci a goupil pour les informations ) Jusqu’au début du siècle dernier, enfants abandonnés et orphelins étaient recueillis par les sœurs de la charité à l’hôpital d’Alais, comme nous l’avons dit précédemment. Ces enfants, à partir de l’âge de 12 ans, furent initiés aux travaux agricoles à la colonie de Servas, qui employait alors de nombreux domestiques. Gisèle Beuf, qui habite Salindres, raconte : "J’ai souvent entendu parler de cette colonie de Servas dans ma famille, car l’arrière-grand-père de mon mari, Jules Pierre Joufroy qui était né en 1844, y avait travaillé comme domestique." On peut lire dans le livre Recherches historiques de la ville d’Alais : "Le nombre de garçons que l’hôpital entretient dans la colonie de Servas est, dans le dernier quart du XIXe siècle, de 40". Il serait à désirer que ce nombre pût être augmenté au moyen de l’admission des enfants trouvés de 6 à 12 ans, que l’administration publique, en vertu des règlements actuels, laisse entre les mains de pères nourriciers, lesquels ne veillent guère plus sur leur santé que sur leur éducation morale. Dans la colonie, ce double objet est assuré par une tendresse toute maternelle et par des habitudes d’ordre, de soumission au travail que la persuasion et le bon exemple suffisent à maintenir. Ce n’est que par ce moyen qu’on pouvait espérer faire de ces êtres déshérités, non seulement des hommes, robustes et exercés au travail, mais encore des citoyens plutôt utiles que dangereux pour la société. Un peu plus tard on envoya un certain nombre de jeunes filles dans la colonie, grâce au concours prêté par Mme Veuve Varin d’Ainvelle, née Lachadenède qui, dans la bienfaisance qui l’anime, comprend tout l’avenir de l’œuvre. Là, ces jeunes filles comme les garçons, retrouvent la santé. Elles y sont élevées aux soins du ménage et de la ferme. Un bâtiment distinct leur est affecté. Ainsi, ces enfants, sans famille, pouvaient grâce à cette initiative entrer plus tard dans la vie active, formés aux travaux de la campagne. C’était à l’époque de la France rurale, l’exploitation des terres nécessitait une main-d’œuvre nombreuse. Les travaux des champs se faisaient à la main ou avec des attelages de chevaux. Beaucoup de ces garçons devenus hommes étaient employés comme valets de ferme, nourris et logés avec des “gages annuels”. Les filles, de leur côté, à leur majorité, étaient placées comme servantes dans une ferme, affectées aux travaux ménagers et à ceux de la basse-cour. Tel était le sort, autrefois, de ces enfants de l’hôpital d’Alais.
En faisant le tour de l edifice je m appercois que des abeilles on elu domicile dans ses murs .Ce n est pas la premiere eglise ou je peut constater cela alors les abeilles sont elles atirées par le saint esprit ???
BON GEOCACHING , RESTEZ DISCRET
