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[Boît'à Sel] - Prieuré et église St-Gorgon Multi-cache

Hidden : 6/15/2014
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


 

Varangéville, la cité du sel, est une commune de 4000 habitants, située entre Saint-Nicolas-de-Port et Dombasle-sur-Meurthe.
La partie basse de la ville est construite entre la Meurthe d'une part, le canal de la Marne au Rhin et la ligne SNCF Paris-Strasbourg d'autre part.

Evolution

Jusqu'au XIXème siècle, la vie de Varangéville est essentiellement rurale. Les habitants de cette époque sont cultivateurs, laboureurs, vignerons…
Les réalisations du canal et de la ligne de chemin de fer permettent l'essor industriel de la vallée autour de l'exploitation du sel commencée en 1856.
Les besoins de main d'oeuvre des industries du sel font croître rapidement la population. Varangéville accueille des lorrains de Moselle annexée, des immigrés polonais et italiens. Les ouvriers d'usine remplacent progressivement les paysans. La ville s'étend. La passerelle, reconstruite à plusieurs reprises relie les habitants de la « Basse » et de la « Haute ».
En ce début du XXIème siècle, l’activité minière de Varangéville autour du sel reste l’unique exploitation en France.
 
     
 

L'église Saint-Gorgon, côté jardin
 
     
 
 

La tour du Prieuré

 
Saint Chrodegang, évêque de Metz, est le fondateur au VIème siècle de la très importante abbaye de Gorze. Cet évêque possédait de grands biens dans la vallée de la Meurthe. Angelram, successeur comme évêque de saint Chrodegang, donna à l’abbaye de Gorze le domaine de Varangéville (une charte de 768-769 l’atteste). Vers l’an 1000, les moines de l’abbaye y fondèrent un prieuré sous le patronage de saint Gorgon, saint dont ils conservaient les reliques à Gorze. Un patronage tout désigné puisqu’un miracle s’était produit ici même lors d’une halte quand les reliques de saint Gorgon furent ramenées à l’abbaye de Gorze. C’était souvent ainsi, dès qu’une abbaye avait une possession, elle y érigeait une construction dépendante, même si, comme c’est sans doute le cas à Varangéville, peu de moines y résidaient.
   
 
Dans l’enceinte du prieuré, il y avait bien évidemment une église qui devait être assez vaste, de style basilical, qui s’ouvrait par une tour-porche à tribune, seul vestige encore visible maintenant.
L’église des moines, comme en beaucoup d’autres endroits, devint l’église de la paroisse.
Cette vieille église classée art ottonien (au début de l’art roman) fut détruite pour faire place à une nouvelle église, on dirait maintenant plus représentative, car il y avait un peu de jalousie en voyant le joyau gothique qui naissait chez les voisins de Saint-Nicolas. L’église mère ne pouvait plus être ce vieux bâtiment.
A la révolution, les biens du prieuré furent vendus à différents particuliers, des fermiers l’occupèrent longtemps. Il y a quelques années, c’est une entreprise de travaux publics qui y avait bureaux, ateliers et entrepôts. Aujourd’hui, cet ensemble a été racheté par la commune de Varangéville.
 
     
 
La tour du Prieuré, côté cour
La tour du Prieuré, côté cour
 
     
 

L’église saint Gorgon XVème XVIème siècles

 
L’église actuelle est la troisième construite au même lieu, la première remontant au VIIIème siècle. Les préparatifs à la construction auraient débuté vers 1485 et les premières pierres furent élevées en 1508. La construction est terminée en 1528.
 
On doit cette construction à Jean de Lorraine, prieur de Varangéville de 1508 à 1545 et qui devint cardinal. Il en assura le mécénat, prenant en charge une importante partie des travaux. Ses armoiries se voient à la clef de voûte de l’abside, son portrait figure dans une des clefs de voûte du bâtiment avec une date : 1528. Le temps très court de construction (même 20 ans c’est court) fait que l’église présente un ensemble très homogène.
 
Elle a les caractéristiques du style gothique mais avec assez de sobriété et quelques éléments du style renaissance, mesure 56 m de long, 20 m de large pour 11 m. de haut. Cette église dite église halle, par ses proportions, ses fenêtres, ses 8 travées, ses 18 piliers en forme de palmiers, ses nefs latérales de même hauteur que la nef centrale, nous présente un ensemble des plus harmonieux et étonne les visiteurs. Il est vrai que la forme massive extérieure ne laisse pas présager un si séduisant intérieur.
 
 
 

 

Le sépulcre
 
La masse des solides contreforts était prévue pour soutenir une tour. Cette tour ne sera jamais construite et longtemps la tour voisine, vestige du prieuré, a servi de clocher jusqu'à la révolution. Le clocher actuel date du XIXème siècle.
 
Sous la révolution, l’église ne souffrit pas, mais à une époque, son mobilier a disparu. Il reste par contre dans l’église des éléments très remarquables comme : le Sépulcre, ensemble de dix personnages grandeur nature, le bénitier, l’ancien retable du maître autel, un oculus, une pietà du XVIème siècle, une Vierge à l’enfant début XIVème siècle, une Vierge au Calvaire du XVIème siècle, des statues, quelques vitraux du maître verrier nancéen Jacques Gruber réalisés en 1925. Ils remplacent les vitraux détruits par la première guerre mondiale. Au cours du second conflit mondial, l’ensemble verrier a souffert à nouveau et une grande partie fut remplacée par l’ensemble actuel réalisé par l’artiste Pierre-François Chevalley en 1958-1959. Quant au petit orgue, il a été restauré totalement en 1963 mais reste muet aujourd’hui.
L’église est classée monument historique depuis 1907.
 
La dévotion à saint-Gorgon est restée une affaire locale. On ne trouve ce nom que dans l’est de la France. On connaît par exemple des villes : Saint-Gorgon dans les Vosges, Forcelles-Saint-Gorgon en Meurthe et Moselle, Saint Gorgon dans le Doubs, des églises ou paroisses à Moyeuvre-Grande, à Lessy près de Metz, à Aumetz, à Vertuzey en Meuse, à Gudmont en Haute-Marne et une église à Metz, disparue il y a plus de 200 ans. On trouve aussi, comme sur notre blason, le saint représenté sur le blason de Moivrons en Meurthe et Moselle.
Il existe des saints Gorgon dans l’ouest surtout en Bretagne mais il s’agit d’un autre personnage, un moine venu du Pays de Galles au Vème ou VIème siècle. 
 
     
 

Vierge sur la façade de la ferme

 
Je suis arrivée en avril 1956, après notre mariage, vivre dans la grande ferme de mes beaux-parents au n° 25 de la rue Jean Jaurès. Cette ferme a la particularité d’avoir une petite porte d’entrée, basse, mais surmontée d’une magnifique statue de la Vierge. Elle était déjà là lorsque mes beaux-parents sont venus. Nous la chérissons et la fleurissons autant que nous pouvons.
 
J’ai repris le travail de ma belle-mère pour la vente du lait. A cette époque, chaque famille venait acheter son lait frais à la ferme. Nous n’étions pas les seuls à vendre le lait. En face de chez nous, Madame Baumann et en face de la Mairie, Madame Voiry, faisaient de même. Chacun avait sa clientèle, cela ne posait pas de problème. Nous étions à la Basse, trois fermes très proches l’une de l’autre.  Nous avons arrêté la vente du lait en 1984, parce que les mesures d’hygiène imposées nous demandaient un gros investissement, et avec l’apparition des congélateurs, la vente du lait n’était plus régulière chaque soir. (Madame Iung) 
   

 

Vierge sur la façade de la ferme

 
 
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Le renouveau de l'espace Prieuré

 
Aujourd'hui, il n’y avait plus de bâtiments à usage de monastère, simplement les 2 arcs boutants de l’église témoigneraient de la présence de l’ancien cloître. Une grande ferme a été construite sur les vestiges du Prieuré, qui par la suite, a servi pour des entreprises.
Les anciens corps de ferme sont organisés autour d’une cour qui ouvre à l’est un passage vers un grand espace paysagé.
Ce site s’était dégradé au fil du temps et son utilisation avait été quasi abandonnée, hormis le parc ponctuellement utilisé pour l’organisation de manifestations, mais qu’il a fallu adapter aux exigences d’aujourd’hui. La cour offrait une bien triste mine, les bâtiments étaient devenus dangereux, interdits d’accès et leur dégradation s’accentuait…
 
Avec le ravalement des façades de l'église, tout ce quartier va bientôt revivre ! 
  • mise en valeur de la tour romane datant du Xème siècle, patrimoine quasi-unique en Lorraine
  • reconstitution de l’ancien puits, autre symbole historique fort du site
  • un des bâtiments transformé en halle d’exposition
  • insertion de containers en acier (logique de développement durable) pour y créer des salles de réunions, d’activités et de stockage dans d'autres bâtiments associatifs
  • création d'une terrasse intérieure commune avec jardin d’hiver
  • amélioration du parc paysagé, mise en place d’un arborétum et d’un jardin de curé comprenant d’anciennes variétés potagères et fruitières
  • aménagement d’espace pique-nique avec une aire de jeux pour enfants

 

 
 

Les containers dans les bâtiments rénovés du prieuré, le Cargo
 
 

Cette petite multi vous fera découvrir quelques aspects de l'Espace Prieuré. 
Les travaux sont terminés et on peut
maintenant s'en faire une bonne idée.
D'ici peu, il sera possible de se rendre directement dans le parc depuis la cour ou le parvis de l'église.

Une cache existe également, côté jardin.

Soyez particulièrement discret lors de votre recherche.

Il n'y a pas de crayon dans la boîte.

 
  [Avec l'aimable autorisation, pour les sources documentaires, de l'association "Mémoire de Varangéville"]  
 
 
Les Géocacheurs Lorrains

Rencontres autour du
Patrimoine Salin


la Maison du Sel

Patrimoine Environnement

Association Tous en Sel

 
 

 

Additional Hints (Decrypt)

Nh cvrq qr pryyr dhv cbegr fba abz

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)