Le nom des rues d’une ville en dit souvent autant sur la ville en question, sinon plus, qu’un gros livre d’histoire.
Saint-Pierre-des-Corps n’échappe pas à cette règle, et comment ! Sur les 210 artères et places recensées sur le plan de la commune, environ un tiers fait référence de près ou de loin aux deux principales caractéristiques "socio-historiques" de la commune :
-son appartenance au Parti communiste (et aux idéaux qui en découlent)
-son implication dans la Résistance pendant la Deuxième guerre mondiale
Bien que souvent liée à la première caractéristique c’est plutôt en hommage aux résistants que je vous propose un devoir de mémoire qui va vous faire découvrir les rues portant le nom d’une partie de ces résistants.
André Anguille
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Né le 14 avril 1920. Ajusteur. Il habitait avec sa mère à Saint-Pierre-des-Corps, 21, rue Martin Audenet.
Militant de la Jeunesse communiste, il s'engage, dès la fin 1940, dans l'action résistante. Ses copains l'avaient gratifié du fier surnom de "Balthazar".
Dans la nuit du 30 avril 1942, alors qu'il colle des affiches patriotiques appelant à la Résistance en compagnie de deux camarades (Couillaud et Guilbault), ils sont arrêtés par des policiers français.
Battus, ils sont, dès le lendemain, livrés aux Allemands.
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Jeudi 14 mai, le jour même de l'Ascension, c'est le conseil de guerre. Le verdict tombe : Maxime Bourdon, André Foussier, Robert Couillaud, André Anguille, Robert Guilbaut, sont condamnés à mort ; Robert Dubois et Pierre Deseuf, à cinq ans de réclusion et André Boudin à la déportation.
Et le 16 mai, dans la lande du Ruchard (à Avon-les-Roches), les cinq condamnés tombent sous les balles nazies : ils sont les premiers fusillés en Touraine. L'émotion est profonde à Tours et des catholiques organisent une messe à leur mémoire à la chapelle du Carmel, sur l'initiative du révérend père de Solages. .
André Anguille avait 22 ans.
Source : Blog des épines fortes et Lycée Chaptal.
La cache est située à proximité d'une école, soyez discret et évitez les heures sensibles!
