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Mens, une balade…

Capitale du Trièves, chef-lieu de canton, située entre le Vercors et Dévoluy, Mens est dominée par le Châtel (plus connu sous le nom de Bonnet de Calvin) et l'Obiou.
1400 habitants vivent actuellement dans cette commune touristique, au riche patrimoine  historique et architectural.

Pendant tout le Haut Moyen-Age, Mens et le Trièves subissent des vagues d’invasions successives. Au XIIème siècle, les Dauphins deviennent les chefs directs et se réservent le bourg de Mens et ses environs pour assurer leur autorité sur la région. Le futur Louis XI y fondera les 3 foires annuelles qui perdurent encore.

Pendant les guerres de religion, Mens devient le haut-lieu du protestantisme dauphinois. Le Connétable de Lesdiguières en fait son poste de commandement et y renforce les fortifications, détruites ultérieurement sur ordre de Richelieu.

La prospérité de Mens atteint son apogée jusqu’au milieu du XIXème siècle : l’artisanat y est  très actif (potiers, tuiliers, tisserands…) et le commerce est plus accès sur le diois et le midi que sur Grenoble par manque de voie de communication.

De son riche passé, Mens conserve :

l’Eglise Notre-Dame (XIIème siècle) ayant subi plusieurs modifications,
le Temple, ancienne salle de garde et tour de guet de Lesdiguières,
la Halle reconstruite en 1841, à la charpente remarquable,
les 3 fontaines du XIXème siècle place du Breuil, place de la Halle et place de la Mairie (à 8,10 et 12 pans),
le Café des Arts (XVIIIème siècle), inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques pour son plafond décoré de figures allégoriques et de chérubins joufflus et ses fresques agricoles qui recouvrent les murs, œuvre de Gustave Riquet peintre naturaliste et portraitiste (1896).
les vieux quartiers alternant bâtisses bourgeoises et maisons d’artisans avec leurs engrangeous. Les génoises (sorte de corniches en tuiles canal) et l’utilisation de tuiles écaille sont obligatoires dans le centre historique et recommandées dans les autre secteurs afin de ne pas dénaturer l’aspect traditionnel du village.

Enfin ne quittez pas la ville sans avoir goûté une des spécialités locales depuis 1926 : la bouffette (marque déposée). Créée par Hiacinthe Auguste BAUP (1829-1899), pâtissier confiseur à MENS, la Bouffette est connue depuis les années 1870 et mention est faîte dans le menu du 2 juin 1889 de l’hôtel Larmet à MENS à l’occasion du banquet des vétérans de la guerre 1870-1871.

Nous vous proposons de vous balader à travers les ruelles pittoresques du centre historique de Mens pour retrouver ce patrimoine.
Point de départ suggéré : W1
N’oubliez pas de récupérer les indices qui vous permettront de répondre aux questions suivantes et résoudre cette multi :

W1 : Vous êtes face au presbytère de l’église réformée comme l’indique la plaque de gauche. Sur la plaque de droite, relevez les 2 dates inscrites et soustrayez les, soit A.
Si vous arrivez par la place du Breuil, vous avez sans doute remarqué une des 3 fontaines (10 pans)
W2 : Vous êtes ici au temple qui jouxte le musée du Trièves installé dans une partie de l’ancienne commanderie du Duc de Lesdiguières (si vous avez du temps, prenez le temps d’une visite). Poussez la grille du jardin du temple. Sous le porche, un médaillon avec un nom et 2 dates. Relevez la plus petite, soit B.
Le médaillon s'est brisé un jour de grand vent : il s'agissait du portrait du théologien  Jean CALVIN  1509-1564.
De ces 2 dates, relevez la plus petite pour obtenir B.
W3 : Dans la rue St Germain, devant le Musée, une première borne kilométrique. Relevez le numéro (partie jaune) de cette première, soit C.
W4 : (Dans cette même rue, 2 autres indices à relever).  D’abord une seconde borne : relevez encore son numéro (partie jaune), soit D.
Puis levez la tête pour examiner la façade de la maison : 5 cadres dont 4 contiennent des noms de communes du Trièves : le nombre total des communes vous donnera  E.
W5 : Vous venez de passer devant l’église du XIIème. Sur la façade sud, remarquez le cadran solaire (1833). Relevez le nombre de lettres de l’inscription à l’intérieur du cercle, soit F.
W6 : A proximité de l’église, une impasse. Levez la tête, vous y verrez un engrangeou avec son ballot de foin (nommé bourras) suspendu à sa poulie. Il n'en reste aujourd'hui que la corde... le ballot de foin a été remplacé par une "souris rouge sur son globe". 
Au fond de cette impasse, une porte en bois. Sur la pierre, inscrite dans un « cœur » une date : relevez-la, soit G.
W7 : La halle. Comptez ici le nombre total de piliers de pierre qui soutiennent cette belle charpente, soit H. Notez entre les piliers de petites bornes. Celles-ci ont été placées à l’époque de sa reconstruction pour empêcher les voitures de stationner et de pénétrer dans la halle.
A proximité la seconde fontaine à 8 pans.
W8 : Juste avant le croisement entre la rue St Giraud et Bd Edouard Arnaud à l’angle duquel se situe le Café des Arts, une toute petite impasse. Prenez-la : au fond, à droite 2 portes décorées et 2 indices à relever. Le nombre de lettres de l’inscription peinte sur le mur blanc entre les 2 portes vous donnera J.
Sur la porte de droite, comptez le nombre de fers à cheval,soit K.
W9 : Vous êtes tout près de la troisième fontaine (12 pans),  face à vous un commerce qui porte le nom de l’incontournable biscuit local. Soit L, le nombre de lettres dudit biscuit (sans l’article et au singulier).

Nota : ne cherchez pas la lettre « I », il n’y en a pas pour éviter les confusions…