Il existe deux principales positions pour monter une côte ... Tout d’abord en danseuse : Soit on est debout sur les pédales, le haut du corps reste fixe tandis que le vélo, lui, oscille de droite à gauche. Soit le vélo est fixe et c’est l’athlète qui bouge en oscillant !
La première possibilité est préférable pour des raisons biomécaniques. En effet, il est plus facile de déplacer son vélo qui ne pèse qu’environ 8 à 11 kg, plutôt que soit même. Il a été démontré, cependant, que grimper en danseuse consommait plus d’énergie que de monter assis sur sa selle. Alors quel intérêt et avantage de gravir un col, ou une partie, en danseuse ?
Tout d’abord, cela permet de faire travailler d’autres groupes musculaires qui étaient peu ou pas sollicités jusqu’alors. Ceci entraîne une meilleure élimination des toxines présentes dans les muscles d’où une augmentation de temps de maintien à une intensité élevée.
De plus, cette position concède une meilleure acceptation de la pente, d’autant plus que la pente est forte grâce à une meilleure vitesse de rotation des jambes, moins de temps d’arrêt dans le pédalage que si l’on montait assis en faisant des zigues-zagues.
Il faut malgré tout savoir que si l’on adopte cette position, son centre de gravité doit rester le plus stable possible à la même hauteur. Cette oscillation verticale serait un frein à l’efficience du mouvement.
Il est également important de bien relâcher les épaules, bras, avant-bras et mains. Ceci permettra de balancer plus facilement son cadre de droite à gauche.
Le fait de se mettre en danseuse va permettre de placer son centre de gravité à l’aplomb des pédales réduisant ainsi les efforts de stabilisation du vélo des muscles du tronc et des bras.
Enfin, rester debout entraînera un travail plus en mode isométrique qui est moins sollicitant qu’un travail en concentrique. Donc lors d’un passage délicat, comme une pente très élevée et relativement brève, le choix de grimper en danseuse peut s’avérer judicieux.
Il existe également deux façons de monter assis. Assis sur l’avant ou sur l’arrière de la selle. Se mettre en avant reviendrait donc à faire du bec de selle. Cette position est plus communément adoptée lors des courses spécifiques de côtes ou d’ascensions de courte durée.
En revanche, si le pourcentage de la pente est régulier sur une longue portion, comme l’ascension d’un col de 5 ou 10 kilomètres, il est préférable de grimper assis en arrière. L’avantage de cette position réside dans une meilleure et plus régulière transmission de forces. En reculant sur la selle on appuie sur les pédales en poussant vers l’avant alors qu’en étant positionné sur l’avant ou au milieu, l’appui est moins efficace. Tout comme en danseuse, il faut penser à bien relâcher le haut du corps, et éviter de tirer sur les bras.
Et la cache dans tout ça ?
Maintenant il ne vous reste plus qu'à trouver le premier indice ! Bon courage !