Son procédé nécessitant du calcaire, du charbon et du chlorure de sodium, tout naturellement, Ernest Solvay fonde des usines là où il rencontre ces matériaux et notamment à Dombasle sur Meurthe en Lorraine :
Le calcaire (craie) provient à l'époque de Maxéville, par le TP Max sur 18 km, jusqu'en 1983 puis de St Germain sur Meuse, par wagons.
Le charbon et le coke proviennent des Houillères du Bassin de Lorraine, puis après leur fermeture, de pays européens.
Le chlorure de sodium (sel) est produit sur place. Solvay expoite du sel de dissolution à Dombasle et Tavaux afin d'alimenter ses électrolyses de production de chlore-soude.
En faisant réagir du gaz carbonique provenant de la calcination du calcaire sur une solution de chlorure de sodium saturée en ammoniac. En décomposant par la chaleur le bicarbonate, on obtient la soude.
La caustification est obtenue par ajout de chaux au carbonate de sodium.
Le bicarbonate de sodium provient du raffinage du carbonate de sodium
Ce procédé est en cours de remplacement par des électrolyses à membranes moins polluantes.
Aujourd'hui la soudière de Dombasle avec 427 personnes produit 700 000 t/an de Carbonate et 120 000 t/an de bicarbonate de soude principalement pour :
• L'industrie du verre (verre plat, verre d’emballage, verrerie de table, fibres de verre, verres spéciaux), chimie, détergence, pour le carbonate de soude.
• L'alimentation animale, pharmacie (hémodialyse, comprimés effervescents), traitements des fumées (Neutrec®), détergence, pour le bicarbonatede soude.