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L'ancien château féodal de Montrond-le-chateau Traditional Cache

This cache has been archived.

superluc: Il est temps d'archiver cette cache qui a disparue afin de laisser la place à un géocacheur local.

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Hidden : 3/31/2013
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Il ne reste plus grand chose de ce chateau féodal cependant vous aurez un beau panorama depuis le lieu de la cache.

Amédée de Neufchâtel, seigneur de Montrond, décide de faire fortifier la butte du village en 1231 avec l’aide de Pierre V de Scey, cité comme co-bâtisseur. 

Le choix du lieu de l’édification fut judicieux. Assis sur une éminence plate de forme ovale, dominant d’environ 90 mètres la plaine qui l’entoure, le château fut idéalement placé pour dominer la seigneurie de part et d’autre. 

Il y a fort à parier que l’endroit choisi fut déjà fortifié avant cette date par une tour en bois ou par une autre fortification primitive comme cela était fréquent aux XIe et XIIe siècles, car la seigneurie existait déjà depuis près d’un siècle. 

On ignore le temps qu’il a fallu aux hommes pour édifier cette orgueilleux monument mais l’on sait que malgré les travaux entrepris, l’archevêque Nicolas, de l’Eglise Saint-Etienne de Besançon, exigea l’interruption du chantier car le terrain en cause appartenait en partie aux chanoines du chapitre. Cependant, Amédée de Neufchâtel rend hommage au doyen de Saint-Etienne en 1233 et Pierre de Scey signe une carte de donation en faveur de cette église en mentionnant ce qu’il lui doit pour la part qu’il possède du château. 

On prétend que le château, une fois achevé, était visible à 3 à 4 lieues à la ronde (soit 12 à 15 km). 

Un terrier mentionne que la fortification comprenait « le chasteau et la maison forte dudit Montron, ensemble et vergier et ce qu’est enclos dans les murailles d’icelluy (...) » Des vignes furent plantées par la suite sur les coteaux du mont. 

En 1356, le 18 octobre exactement, les écrits mentionnent qu’un tremblement de terre a provoqué l’effondrement d’une tour du château alors que l’épicentre se trouvait à Bâle ! Par contre, on ne sait pas si des maisons furent détruites et s’il y eut des victimes. 

En 1492, l’archiduc Maximilien d’Autriche, gendre de Charles le Téméraire, époux de Marie de Bourgogne et empereur de Germanie de 1493 à 1519, fut invité à célébrer les fêtes de Noël au château. On ignore la raison de la venu de cet illustre personnage mais l’on sait qu’il amena avec lui 8000 hommes ( !), qu’il séjourna à Besançon le 21 décembre, passa les fêtes de la Nativité à Montrond, pour ensuite repartir sur Vercel et Saint Hippolyte. 

La vaste et colossale demeure seigneuriale, qui dut atteindre son apogée architecturale et militaire à cette époque, fut détruite moins de deux cents ans après, lorsque la Franche-Comté fut annexée par la France. Louis XIV, profita de la décadence de l’Espagne pour engager une guerre qu’il remporta contre la province. Il fit abattre les murs de ce qui restait des 19 châteaux de la vallée de la Loue, exception faite du manoir de Cléron. Le castel de Montrond fut assiégé et démantelé en mai 1674. 

Celui-ci ne fut jamais reconstruit mais dut encore être habité un certain temps. 

En 1743, il y avait encore au château un fermier dénommé Pellot. On rapporte qu’il restait des endroits couverts de lauze à la fin du XIXe siècle. 

Au début du siècle, on pouvait encore admirer « la grosse tour », haute d’environ 10 mètres (voir cartes postales anciennes). Caduque de vétusté, elle s’effondra durant une nuit de février 1935 et on dut par la suite en abattre les restes encore menaçants. 

Le centre du château, qui devait être à l’origine une cour, a disparu avec les siècles. Jadis transformé en prairies il fut planté de conifères au début des années 70. 

Aujourd’hui, le château est en cours de consolidation et de nettoyage, ce qui permet de sauvegarder les murs encore en état et de permettre un accès facilité. Le chemin d’accès est goudronné et on peut gravir le mont à pied en ¼ d’heure environ. 

Les vestiges restants, victimes d’un abandon séculaire, sont bien maigres cependant pour le visiteur épris d’histoire. 

En faisant le tour de ce qui fut le mur d’enceinte, on aperçoit une salle voûtée dont l’ouverture est à demi engloutie par les pierres. Il reste des murailles partiellement détruites sur tout le pourtour du château, jalonnées de portions de tours d’angle, essentiellement du côté levant. Là, on peut admirer quelques pans de murs percées de fenêtres, sans doute du XVIe siècle, et qui devaient être les restes du logis seigneurial, ainsi qu’une tour où l’on peut accéder par une poterne donnant accès à un conduit vertical.

Additional Hints (Decrypt)

Fhe yn tnhpur qr yn cubgb Fcbvyre

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)