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Matacena

De moyenne importance avec à peine plus de 5300 habitants, La Mure est néanmoins la principale ville de la Matheysine.
Cemot est issu de la lente déformation du terme «Matacena», composé de la racine latine « Matus » qui signifie « humide » et pré-latine « Cena » le « haut plateau ». Ce terme désignerait donc un plateau élevé, riche en eau...

Sur le plan historique, son passé est ancien et remonte à l'époque gallo-romaine.

Deux évènements s'inscrivent plus particulièrement dans les grandes heures de son histoire : le siège de 1580 et la marche de Napoléon et son passage à la Mure en 1815.

* En 1580, lors des guerres de religion, La Mure connaît un siège douloureux. Le Duc de Mayenne, Charles de Lorraine, assiège la cité protestante avec 9 400 hommes. À l'issue de combats extrêmement meurtriers, 1 500 murois se réfugient dans la citadelle (située à l'emplacement de ce que l'on nomme aujourd'hui les Trois Croix). Manquant d'eau et de vivres, ils finiront par se rendre, après 37 jours d'un siège qui aura fait 1 200 morts.

* Le Pays de La Mure, c'est aussi le pays du coup de dés victorieux de Napoléon. En 1814, vaincu par les souverains coalisés, il avait été envoyé à l'Ile d'Elbe. Ne pouvant se réduire à l'exil, il débarque le 1 er mars 1815 au Golfe-juan. Il prendra la route à travers les montagnes pour gagner Grenoble et le Dauphiné. Il arrive à La Mure le 7 mars au matin. Il est reçu triomphalement, de nombreux volontaires grossissent l'escorte. Il part ensuite pour Laffrey où il rencontre les troupes royales qu'il rallie à sa cause dans cette célèbre prairie au bord du Lac, peu avant le village.

Enfin l'histoire de La Mure est également et étroitement associée à la vie de la mine. Exploitées depuis le Moyen Âge, mais industriellement à partir de 1806, les mines d'anthracite ont donné du travail à une population que l'agriculture (en particulier l'élevage) et l'artisanat n'auraient pas eu la possibilité de retenir hors de l'attraction urbaine ; elles ont ainsi été le cœur de la vie économique du pays. La fermeture des dernières mines au Villaret a eu lieu en 1997.

Des personnages prestigieux ont fait halte à La Mure :

En 1629, Louis XIII et Richelieu partis guerroyer en Italie font étape aux n°41 et 43 de la grande rue chez Moyse Du Port, châtelain de La Mure.

En 1799, le Pape Pie VI est expulsé du Vatican par la France. Le souverain pontife prend alors le chemin de Valence où il doit être interné. Epuisé, il arrive avec sa délégation à La Mure où il passe la nuit du 3 juillet 1799 au n°15 de la grande rue chez M. Genevois, ancien maire. Il repart le lendemain et meurt à Valence le 29 août suivant.

Le Saint Pierre-Julien Eymard est né en 1811 rue du Breuil où l’on peut encore voir sa maison. Il est le fondateur de la « Congrégation des Prêtres et des Servantes du très Saint Sacrement ». Béatifié en 1925, il est canonisé au terme du Concile Vatican II en décembre 1962. La chapelle porte son nom et son Cénotaphe se trouve à l'entrée du cimetière.

Nous vous proposons maintenant de vous balader à travers La Mure pour retrouver les traces de ce patrimoine.
N’oubliez pas de récupérer les indices qui vous permettront de répondre aux questions suivantes et résoudre cette multi.

Parking : 44° 54.395'N    5° 47.095'E

W1 : A quelques pas du parking, vous voici face à cet imposant bâtiment de style Renaissance, en pierre taillée de Versenat qu’est l’Hôtel de Ville. La date de sa construction y est inscrite au-dessus de la porte d’entrée : relevez cette date,  soit A.
W2 : Descendez la rue du Breuil jusqu’à la Place Pasteur. Sur le mur de la pâtisserie, une curieuse plaque marque l’inauguration d’une locomotive... Hélas la pâtisserie n'éxiste plus, on vous donne l'indice, l'année est "La révolution plus 199",   soit B.
W3 : Prenez ensuite la première à gauche, l’avenue du Docteur Tagnard jusqu’à la Chapelle St Pierre-Julien Eymard. Le bâtiment d’origine médiévale a été rasé par les Protestants puis reconstruit à partir de 1606 ; une restauration récente du clocher date de 2009. C’est ici que le Saint Pierre-Julien Eymard  a eu la révélation de la Foi et qu’il fut canonisé. A droite de l’entrée une plaque. Relevez l’année des obsèques du Saint, soit C.
W4 : Direction le Jardin de ville. Au n° 33 de la rue Chion-Ducollet, une plaque au-dessus de la porte, à la mémoire du peintre Matheysin Pierre Pelloux.  Relevez le nombre correspondant à l’année de son décès, soit D.
W5 : le kiosque : un peu avant et sur votre droite l’école primaire des Capucins qui tire son nom des moines Capucins qui avaient ici érigé leur couvent en 1643. Puis devant vous, le cinéma-théâtre inauguré en 1933. Dans l’histoire des mines, ce lieu marquait le départ ou l’arrivée des manifestations. A l’entrée du square, remarquez la sculpture en calcaire  « Coup de grisou » en hommage aux victimes des mines.
Vous arrivez au kiosque à musique. 2 indices à relever :
- Comptez le nombre de marches, soit E.
- Comptez maintenant le nombre de piliers, soit F.
W6 : Rue Lesdiguières : après le lycée (bâtiment datant de 1888), et toujours dans cette même rue, vous voici le long d’un mur sur lequel sont fixés une série d’anneaux. Comptez-les, le nombre total vous donnera G.
W7: Vous arrivez ensuite devant le Temple.  Construit en 1885 ; il atteste la présence de l’Eglise Réformée en Matheysine. Poussez la grille et lisez « la plaque » en bas à droite de la porte d’entrée, sous le porche : 2 indices à relever.
- Nombre total de lettres de la plaque, soit H.
- Nombre de voyelles de la deuxième ligne de cette même plaque, soit J.
W8 : Vous êtes dans le centre historique et la Grande Rue avec des maisons médiévales dont les plus anciennes datent de la fin du XVème siècle, le Beffroi ou Tour de l’Horloge élevée en 1720, la Halle construite dès 1309 puis maintes fois rénovée jusqu’en 1846.
3 indices à relever :
-Au n°15, une plaque au-dessus de la porte signale le passage du pape Pie VI. Relevez la date de l’année, soit K.
-Au n°41, une autre plaque mentionne le passage de Louis XIII et de Richelieu. Le nombre correspondant au jour de février 1926 sera L.
- Derrière vous,  la Halle, comptez le nombre de piliers en pierre de Laffrey, soit M.
Poursuivez vers le W8 par la rue Colonel Escallon. Juste à l’angle, la Maison Caral : ce bâtiment (datant du XIIème puis remodelé au XVIIème) serait le plus ancien de la Mure. Il abrite aujourd’hui le Musée.
W9 : Vous êtes au pied du Château de Beaumont. Edifié dans la deuxième moitié du XVème dont seule la tour SE subsiste de cette époque, puis  reconstruit par les sœurs de la Nativité,  il a été aujourd’hui transformé en logements sociaux.
Devant vous et dans l’angle, la borne n°8. Lisez le texte et notez 2 indices : d’abord le siècle, soit N.
Puis le nombre de lettres composant le nom du bâtiment ayant joué le rôle d’horloge communale, soit P.

 Nota : ne cherchez pas la lettre « I », ni la lettre « O », il n’y en a pas pour éviter les confusions…
 

Vous cherchez une grosse small. Soyez discrets lors de la recherche de la cache, il en va de sa survie.